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Enseignement supérieur : Abdourahmane Diouf travaille « pour un calendrier académique intangible »

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XALIMANEWS-Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, a annoncé, hier jeudi, à Dakar, être en concertation avec les acteurs universitaires pour mettre en place un calendrier académique intangible.

”Depuis que nous avons pris la tête du ministère, nous travaillons avec les acteurs et nous avons finalement décidé d’aller en séminaire à la fin du mois de mai pour discuter, avec l’objectif principal de rétablir le calendrier académique, ce qui peut régler beaucoup de difficultés financières rencontrés par le secteur”, a-t-il dit.

Il a souligné que ce séminaire avec les acteurs sera l’occasion de discuter de toutes les questions connexes au calendrier universitaire notamment le recrutement des enseignants-chercheurs, la question des vacataires de l’université, la question des chantiers inachevés du ministère, entre autres.

”Nous espérons qu’avec la participation de tous les acteurs, au début du mois de juin, nous parviendrons à une solution”, a-t-il ajouté en marge de la cérémonie de sortie de la 51e promotion du centre d’études des sciences et technique de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

”Depuis au moins une dizaine d’années, on n’a pas un calendrier académique stable au Sénégal et cela a des conséquences naturellement sur le plan académique, sur le plan financier et cela fait de l’université sénégalaise une exception, dans la mesure où nous sommes l’une des rares universités du monde à ne pas avoir un calendrier académique intangible”, a déploré M. Diouf.

Ce glissement du calendrier, selon lui, a aussi un impact financier négatif. Par exemple, a-t-il dit, ”pratiquement toute les licences au Sénégal sont aujourd’hui délivrées sur quatre années au lieu de trois années, sans pour autant que l’étudiant redouble. Alors imaginez une année de bourse, une année de salaire pour les enseignants, une année de repas, une année de subventions de l’État cumulé sur 12 années”.

Cela montre que la plupart des difficultés financières notées au niveau de l’Enseignement supérieur peuvent être résolues par l’Enseignement supérieur lui même s’il consent à faire l’effort de revenir à une année académique normale, a soutenu le ministre.

APS

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