Janvier et février 2012 qui ont correspondu à la période électorale ont fortement impacté les entrées de touristes au Sénégal qui, a affiché une baisse de -3,9% de la fréquentation.
Certes les statistiques reprises de la Dpee(Direction de la prévision et des études économiques) sont officielles et ne prennent pas en compte les entrées éventuelles hors aéroport, mais elles renseignent certainement sur l’impact de la psychose de la période pré et post électorale au Sénégal sur le secteur touristique. Si en janvier-février 2011 le tableau comparatif fait état d’un total des entrées de 129 898 visiteurs (transit, résidents, non résidents), ils ont été 130 469 visiteurs à la même période de 2012 soit une variation de seulement 0,4%.
Dans le détail, en 2012, le nombre de visiteurs non résidents en janvier-février 2012 a chuté à 91 834 contre 95 600 à la même période de 2011 soit une variation de -3,9%. On constate la même évolution à la baisse pour les visiteurs en transit dont le nombre, en comparaison avec les deux périodes de 2011-2012 affiche une baisse de -21,9%.
Restons dans le tableau comparatif pour constater la morosité dans la fréquentation des établissements hôteliers qui affichent une baisse de -4,9% en janvier-février 2012 tandis que les auberges et autres campements voient chuter la fréquentation respectivement de -8,6 et -8,1%.
La morosité en question, aucun type d’hébergement n’y a échappé, même pas les résidences qui ont enregistré une baisse de -5,1%. En somme, les entrées de touristes affichent une baisse globale de -3,9% au niveau de l’hébergement, y compris la parahôtellerie.
Toujours dans le détail, on note une baisse des visites pour affaires de -5,0% mais c’est très certainement les conférences qui ont le plus pâti de la situation pré électorale, avec une chute de -45,2%, suivies des visites pour pèlerinage (-34,0%). Il est aussi notoire de souligner qu’en janvier-février 2012, pas un touriste français n’est venu s’ajouter aux 49 203 qui ont foulé le sol sénégalais dans la même période de 2011. Au contraire, on note plutôt une baisse des visiteurs français qui ont été au nombre de 49 187. Rappelons que la France est le principal marché émetteur du tourisme sénégalais.
Quant aux visiteurs américains, espagnols et même maliens, maures et autres nigérians, on note des baisses respectives de -14,3 ; -11,8 ; -12,6 ; -16,6 et -23,8%.
Traditionnel marché français
Finalement, les seules évolutions positives notées dans les entrées durant la période électorale de 2012 se situent au niveau des pèlerins sénégalais de la diaspora, avec une variation de 80% comparé à la même période de 2011.
De manière générale, les statistiques touristiques annuelles disponibles confirment la prédominance du marché français. Avec 198978 touristes, les français occupent la première place du classement des entrées de non résidents au Sénégal, en 2011. Ils représentent ainsi une part de marché de 43,36% des entrées des non résidents malgré une baisse de 6,27% par rapport à 2008. En revanche, ils sont 111525 touristes de nationalité africaine répertoriés ; 18942 américains ; 14211 belges ; 14032 espagnols ; 11547 italiens. Les six nationalités citées totalisent ensemble prés de 80% des entrées des non résidents par nationalité tandis que les flux des entrées de la diaspora (47909) représentent une part de 10,44% contre 10,24 en 2008.
Mais quoi de plus normal? Au ministère du tourisme, les gens ne travaillent pas! Le DRHF a une seule activité: organiser le concours d’entrée à l’ENFHT en avril et les examens d’Etat en juin! Et pourtant c’est une Direction Nationale! Moussa NDIAYE est un nullard.Youssou NDOUR aura bcp de problèmes làbàs