On l’appelle «Ndiombor», le lièvre en wolof. Mais le «lièvre» qui a remporté le scrutin des élections présidentielles le 1er avril 2000 a compris que son pays, démuni de pétrole et de richesses, ne peut investir que dans l’intelligence de ses hommes et de ses femmes. Cette intelligence, il la pratique quotidiennement en tant que médiateur dans les affaires qui mobilisent les énergies et focalisent parfois les haines. Présent à l’occasion des événements clefs en Afrique récemment en Mauritanie, au Niger, en Guinée, il a plaidé jusqu’au bout, nous rappelle-t-il, dans plusieurs affaires qui avaient défrayé la chronique, aboutissant à la libération de la Française Clotilde Reiss et d’une autre détenue américaine en Iran, un pays avec qui il partage d’excellentes relations.
On pourra mesurer ses capacités de médiation et d’intelligence sachant qu’il est à la fois l’ami de Georges Bush comme il nous l’a confié et du président Obama, mais aussi proche… du régime iranien qui a investi dans plusieurs projets dont l’usine de montage de voitures avec les moteurs Peugeot. [Xalima.com] «Gorgui», comme l’appelle avec affection ses compatriotes, n’a de cesse de proposer des projets qui pourraient paraître utopiques mais qui répondent aux inquiétudes du présent et du futur. En témoigne son projet de Grande muraille verte qui suit un tracé de plus de 7.100 km de long et de 15 km de large entre Dakar et Djibouti, à travers onze pays : Burkina Faso, Djibouti, Erythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Tchad ; un projet africain conçu pour les Africains pour combattre la désertification et les changements climatiques, nous confie-t-il.
N’ayant jamais pâti de coup d’Etat et avec sa tradition de stabilité politique, legs des présidents Senghor et Diouf qui ont tous préservé la paix et la démocratie, avec sa position géostratégique, ses ressources humaines formées et compétentes, le Sénégal bénéficie d’un environnement qui lui donne des atouts dans la mondialisation. [Xalima.com] Le Président Wade, Docteur en Droit et en Sciences économiques de l’Université de Grenoble où il a soutenu sa thèse «Economie de l’Ouest africain, unité et croissance», a été fait Docteur Honoris Causa de plusieurs Universités dans le monde dont celle de l’Université Mohammed V de Rabat.
Il a également reçu plusieurs distinctions dont le Prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix qui lui a été remis par Henri Kissinger et le directeur général de l’UNESCO Koichiro Matsura en 2006.
Un an auparavant, il avait reçu la distinction «Don de la terre» qui illustre son engagement en faveur de l’environnement et de son projet de grande muraille verte allant de Dakar à Djibouti. Président de l’OCI, il organise la conférence des Ouléma tour à tour à Dakar et en Arabie saoudite. [xalima.com] Tout ce travail d’intelligence diplomatique a des retombées positives.
Le Sénégal est le seul autre pays d’Afrique avec la Zambie à faire partie des 15 premiers pays africains les plus aidés en montant total de l’aide allouée au pays et en volume par habitant depuis 1960 !
Autre événement auquel le Maroc doit s’intéresser, c’est la tenue à Dakar du 10 au 31 décembre de la troisième édition du Festival mondial des arts nègres, le Fesman.
Avec un programme qui est encore jalousement gardé secret, et où figure le match de football opposant les équipes du Sénégal et du Brésil, le pays qui compte le plus de noirs au monde après le Nigeria, du théâtre, des danses, des expositions d’art, des concerts, le Sénégal entend renouer avec la culture.
Avant cette date, un autre événement est inscrit dans l’agenda diplomatique du Président Wade qui a été la semaine dernière au centre des entretiens des ministres des Affaires étrangères du Maroc et du Sénégal.
Les relations entre ces deux pays, soulignait le président Wade, invité de l’Académie royale, « sont uniques, elles réunissent une même famille ».
Fondées sur des alliances familiales, religieuses, commerciales, ces relations séculaires se sont raffermies au fil du temps. En témoigne la déclaration de Madické Niang, ministre des Affaires étrangères à Rabat réitérant la position constante du Sénégal concernant l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et la marocanité du Sahara.
«Le Sénégal ne va jamais varier dans cette option si forte, le Maroc peut compter sur le Sénégal pour engager ensemble toutes les batailles nécessaires pour que le Sahara demeure et reste marocain».
C’est la même tonalité que nous retrouvons dans l’entretien que le Président Wade nous a accordé jeudi 11 novembre au Palais présidentiel à Dakar
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LE MATIN: Une question d’actualité, tout d’abord
M. le Président. Le G20 vient de s’achever sans un réel accord entre les 20 pays qui représentent 90% du Produit mondial brut. Le sommet s’est déroulé sur fond de guerre des monnaies et de crise économique même si celle-ci a été quelque peu occultée. Au moment où l’on critique cette pratique de dévaluation compétitive et celle de la planche à billets utilisée récemment par la Réserve fédérale américaine, que peuvent attendre des pays comme les nôtres, le Sénégal et le Maroc, de telles rencontres au sommet ?
ABDOULAYE WADE : Cette question des monnaies est fondamentale, et déjà l’école de pensée économique des physiocrates le confirmait vers les années 1758 avec le fameux Tableau économique qui mesurait les richesses économiques d’un pays. Après, il y a eu l’économiste britannique John Maynard Keynes fondateur de la macroéconomie moderne, qui fut l’un des acteurs principaux des accords de Bretton Woods et qui fut l’auteur notamment du Traité de la monnaie. Il a inspiré la pensée économique d’aujourd’hui. Personnellement, j’ai soulevé ces problèmes de la monnaie depuis près de deux décennies dans des revues, dans le journal Le Monde ou le Financial Time, dans des séminaires…. En tant que consultant de l’OUA et de la BAD, j’avais organisé la conférence monétaire des Etats africains qui étaient tous représentés. La question de la monnaie est une question complexe, difficile que nous avions traitée à Evian dans le cadre de la WPC de Montbrial avec nombre de chefs d’Etat… Nous avions focalisé sur des questions comme la gouvernance financière, la régulation du système monétaire international, qui devrait inclure les économies émergentes qui ont un rôle fondamental : la Chine, l’Inde, le Brésil. Tous ces thèmes sont toujours d’actualité puisque, avec la gouvernance financière, ils ont été au cœur de la dernière rencontre de la WPC de Marrakech. Certaines idées que j’ai avancées pour la réforme du FMI ont été adoptées. Vous savez, par exemple, que le capital du Fonds est constitué par des quotas qui sont en rapport avec la richesse de chaque pays. J’ai posé pour la première fois la question d’une possibilité d’associer nos pays comme actionnaires au Fonds. On m’a répondu que nous n’avions pas d’argent et j’ai alors rappelé qu’il y a des Droits de tirage spéciaux (DTS) qu’on crée artificiellement. En d’autres termes, l’allocation de Droits de tirages spéciaux (DTS) par quota pour la constitution du capital du FMI devrait être maintenue, mais pas proportionnellement à la richesse des Etats membres.
Elle devrait prendre en considération la dualité de notre monde et, par exemple, attribuer la moitié ou les deux tiers aux pays riches et le complément au Tiers-monde. Leur part s’en trouvera améliorée. J’ai donc proposé un tirage spécial de DTS pour l’Afrique dans le but de financer exclusivement les infrastructures, l’éducation, la santé et les technologies de l’information et de la communication. L’Afrique prendrait en charge elle-même tous les autres secteurs, principalement en s’ouvrant aux capitaux extérieurs et en promouvant l’association entre le secteur public et le secteur privé.
Qu’en est-il de cette proposition et quelle suite lui a-t-elle été donnée ?
Le principe a été adopté. J’ai rappelé cette proposition pour vous dire que je suis de très près les travaux du G20 et que comme le Président Sarkozy, qui sur cette question va sur les traces du général De Gaulle et de son ministre Jacques Rueff qui déplorait la mainmise américaine, je suis partisan d’une réforme du système monétaire international.
Aujourd’hui, il ne s’agit pas en effet que de résoudre la question de parité entre la monnaie chinoise et le dollar, il faut une réforme globale et la dernière réunion de Séoul est allée dans ce sens en prenant certaines orientations comme l’admission des pays émergents à la table des pays riches et de nouvelles règles. Mais la question des grands déséquilibres monétaires, budgétaires et commerciaux à l’origine de la crise ont été éludés. Il faudra y revenir comme nous l’avons fait sur mon initiative avec un certain nombre d’économistes, de penseurs, d’experts qui travaillent sur un document relatif à la réforme globale du système financier international. De fil en aiguille, j’ai eu l’idée de créer une structure animée par une soixantaine de penseurs qui ont exprimé, de par le monde, de grandes idées de changement et d’orientation, de la gouvernance mondiale. Nous nous retrouverons à Dakar en février prochain pour réfléchir sur cette gouvernance mondiale, une question qui nous intéresse bien sûr en tant que pays du tiers-monde mais qui intéresse les pays développés qui, avec cette crise financière et économique qui les touche, ne savent même plus où ils vont.
Avec la montée du protectionnisme, les pays en voie de développement sont de plus en plus pénalisés par les orientations du G2O qui font face à une crise sans précédent. Quels conseils leur donnerez-vous ?
J’ai écrit un article l’année dernière «Un bouquet pour Obama» publié par Le monde et le Financial Time où je rappelais l’origine de la crise mondiale, à savoir la crise des subprimes où les banques prêtaient parfois jusqu’à 2 à 3 fois la valeur des maisons achetées par les citoyens américains. Au lieu de prêter de l’argent pris aux contribuables aux banques comme l’a fait Obama, il aurait mieux valu prêter de l’argent aux ménages pour payer les banques. Les ménages se seraient endettés mais les banques se seraient retrouvées. Au lieu de cela, les choses continuent comme avant. J’ai aussi rappeler dans cet article que la récurrence des crises peut trouver une solution stratégique en Afrique, grand continent qui pourrait absorber les surplus des fonds spéculatifs largement responsables de l’inflation comme cela a été constaté récemment dans l’augmentation rapide des prix du pétrole et des produits agricoles qui a entraîné une inflation générale transmise vers les pays du Sud.
J’ai également rappelé que l’Afrique était riche en ressources naturelles et en ressources humaines, et qu’elle pourrait se développer suivant le modèle des Etats-Unis du XIXe siècle. Elle pourrait s’ouvrir aux capitaux privés et aux scientifiques, mais cela suppose que nous ayons le contrôle des leviers économiques à l’intérieur d’une organisation continentale sous la forme d’Etats unis d’Afrique. L’Afrique devrait se préparer dès maintenant au rôle éminent qu’elle est appelée à jouer, celui d’être la dernière frontière du développement du monde.
Une des orientations prises par le G20 c’est d’éviter les dévaluations dites compétitives qui pénalisent en premier lieu nos productions. Un mot M. le Président sur ce sujet précis ?
Les dévaluations artificielles alimentent les guerres de la monnaie. Si les Chinois maintiennent un yuan faible par rapport à l’euro et au dollar, c’est un peu comme une dévaluation et cela avantage leurs exportations. Chaque pays défend ses intérêts et je comprends que la Chine ne veut pas réduire son commerce international pour renforcer l’économie américaine. Reste qu’une dévaluation n’est pas une bonne politique, car les autres pays aussi risquent de dévaluer à leur tour et on ne sait pas où cela va s’arrêter… Le monde comme la monnaie ont besoin d’ordre, de règles et de gouvernance.
Le monde a aussi besoin d’ordre et de paix. Vous êtes connu M. le Président comme étant un «passeur», un médiateur, un homme de volonté qui tente de rapprocher les points de vue comme vous l’avez fait entre les Etats-Unis et l’Iran. Vous avez évoqué pour nous le rôle que vous avez joué dans la libération de Clotilde Reiss et de la jeune Américaine détenues par l’Iran, mais aussi le rôle joué auprès du Hamas pour la libération du soldat Shalit, initiative finalement arrêtée par le gouvernement israélien. On connaît également vos prises de position en tant que Président de l’OCI pour la Palestine. Avez-vous essayé de rapprocher l’Algérie et le Maroc pour trouver une issue au conflit du Sahara ?
Votre question me rappelle un souvenir récent dans lequel le président Bouteflika se retrouvera. Un soir, où nous étions en train de dîner avec le président suisse de l’époque, le président Bouteflika et la ministre suisse des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey, qui sera élue présidente de la Confédération en 2007. Mme Calmy-Rey me dit : « Président Wade, tout le monde connaît vos bonnes relations avec le Roi du Maroc et je constate que vous êtes également l’ami du président algérien M. Bouteflika. Comment expliquez-vous cela ?». Le président Bouteflika a pris la parole pour dire «c’est moi qui vais répondre à cette question ! D’un côté c’est le problème du peuple sénégalais et du peuple marocain qui ont des relations séculaires et les présidents et les rois assument ces relations en symbiose avec ces liens séculaires. De l’autre côté, c’est un problème entre le peuple algérien et Abdoulaye Wade qui était avocat du FLN ».
Je trouve cette réponse très sensée et je voudrais rappeler que pendant la gestion des socialistes, avoir un visa pour un Algérien et venir au Sénégal relevait d’une grande difficulté ! Les relations avec l’Algérie n’ont jamais été simples. Les choses sont peut-être plus simples pour moi, car je me suis engagé dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et, de ce fait, j’ai de bonnes relations avec ce pays. Mais dès le départ, j’ai affiché mon soutien au Maroc et ceci quelles que soient les relations que j’ai avec l’Algérie et le peuple algérien. J’ai abordé une fois la question du Sahara occidental mais cela n’est pas allé trop loin parce que pour intervenir et rapprocher des points de vue, il faut l’accord des deux parties. Je poserai la question au Souverain du Maroc pour voir s’il y a une possibilité…
En avril 2007 et pour trouver une issue au conflit du Sahara, le Maroc a proposé un projet d’autonomie. Que pensez-vous de ce projet ?
J’ai choisi depuis le début de soutenir le Maroc parce que les relations séculaires qui lient nos deux pays n’ont pas de prix. A l’Union africaine, nous faisions l’analyse des problèmes de la région et j’ai fait remarquer que dans tous les schémas proposés par les Nations unies qui vont vers l’autonomie, le Sahara n’est pas proposé pour avoir une vie internationale. L’option du Maroc est de représenter le Sahara dans la vie internationale. Maintenant, est-ce que cette option va réussir? Je ne sais pas. Mais quelle que soit l’évolution, je soutiens le Maroc dans ses choix.
Vous étiez en faveur de la création d’une zone de sécurité entre le Sénégal, le Mali et la Mauritanie pour, dites-vous, arrêter la progression du terrorisme dans la région. Depuis, les choses ont évolué de mal en pis au point où une zone grise, une zone de non-droit est en train de se constituer. Quelle analyse faites-vous de ces évolutions ?
Je constate les faits comme vous. Ces faits, ce sont le déploiement du terrorisme, la prise d’otage monnayée, le trafic des armes… Bien que nous n’ayons pas une menace au Sénégal, nous réalisons que nous sommes à proximité de ce front-là, à la frontière du Mali et de la Mauritanie où se sont passées beaucoup de choses. Je suis partisan d’une stratégie de prévention, consistant au point de croisement des trois frontières qui font un triangle, à mettre trois bataillons de soldats, chacun dans son triangle, un malien, mauritanien et sénégalais avec des hélicoptères et de manière à pouvoir intervenir dès que quelque chose se manifeste. Le conflit Mauritanie-Mali n’a pas facilité cette opération…. pour ne pas dire plus. Et l’opération malheureuse de la France n’a pas arrangé les choses. Je voudrais ajouter que je suis contre le terrorisme sous quelque forme qu’il soit et que je suis solidaire de la Mauritanie lorsqu’elle subit des agressions, et du Mali qui a eu à perdre des soldats.
Pour rester dans la région en recevant Hassan El Ouatara, qui est l’opposant du président Laurent Gbagbo, et qui sera présent au second tour de la présidentielle le 28 novembre aux côtés de M. Gbagbo, vous avez failli provoquer une crise diplomatique… Comment pouvez-vous expliquer cette initiative ?
L’intervention dans les affaires intérieures en Afrique, cela n’existe pas. On peut parler de la situation de n’importe quel pays. Quand Gbagbo a été mis en prison par Houphouët, j’étais intervenu pour sa libération même s’il avait rappelé que lui était socialiste et que moi j’étais libéral. Quand j’étais ministre d’Etat, je recevais les partis d’opposition. Quand j’ai été élu président, je n’ai pas rompu cette tradition. Quand un opposant qui a un parti légal demande à me rencontrer, je le reçois et c’est ce que j’ai toujours fait. Nombre de chefs d’Etat m’ont sollicité pour faire la médiation entre eux et leur opposition. Je l’ai fait au Gabon, au Niger, au Mali …parce que j’étais le modèle d’opposition que tout chef d’état voudrait avoir. J’ai intervenu dans plusieurs cas, et cela a parfois débouché sur la participation d’opposants au gouvernement. M. Gbagbo est aussi en relation avec l’opposition sénégalaise, je le sais, mais la Côte-d’Ivoire n’est pas un pays étranger pour moi.
Le président Obama était récemment à Djakarta, en Indonésie, qui compte le plus grand nombre de musulmans au monde, et il a rappelé ce qu’il a dit dans son discours du Caire, à savoir que « les Etats-Unis ne sont pas et ne seront jamais en guerre contre l’Islam ». En réalité, on assiste à travers le monde à une montée de l’islamophobie partout au monde et en particulier en Europe comme vous l’avez souligné dans votre discours devant l’Assemblée générale des Nations unies. Comment réagir à cette stigmatisation de l‘Islam ?
Parmi ceux qui sont contre les musulmans, je distingue toujours les racistes des ignorants. Contre la bêtise des racistes on ne peut rien, mais on peut faire beaucoup pour informer, parler aux ignorants et il y en a beaucoup. Dans un monde en proie à la crise de valeurs, un monde aux repères brouillés, les stéréotypes sur l’Islam souvent représentés par le glaive, le sabre…sont nombreux. Il faut sans cesse rappeler que le premier message de l’Islam est la paix, que l’Islam est la religion du juste milieu et de la tolérance, alors que d’autres religions ont prôné les croisades.
Au Sénégal, Senghor, chrétien, a présidé pendant 20 ans aux destinées du Sénégal à 95% de musulmans. Des intolérants irresponsables qui ignorent tout de l’Islam, il y en a partout en Europe, aux Etats-Unis comme celui qui voulait brûler le Coran. On aurait pu à notre tour brûler la Bible mais cela n’a aucun sens et c’est primaire. Il nous appartient avec notre patience traditionnelle d’expliquer l’esprit et la lettre de l’Islam dont un verset dit « garder votre religion car chacun a le droit d’avoir sa religion et laissez-moi la mienne». Il faut cependant demander aux gouvernements des pays d’Europe de faire une campagne d’explication pour montrer le vrai visage de l’Islam qui ne menace personne. Il faut dans une perspective pédagogique rappeler, comme je l’ai dit dans la dernière conférence des Ouléma qui s’est tenue à Dakar, rappeler tout l’apport de l’héritage islamique aux sciences universelles. Je pense à Al Khawarizmi, membre de la prestigieuse «Maison de la Sagesse», «Baït Al Hikma», de Bagdad, sous le règne du Khalife Al Mamoun qui, entre 813 et 833, a laissé en héritage au monde musulman et à d’autres civilisations une œuvre d’une envergure et d’une qualité rarement égalées. Je pense aussi au précieux apport d’Abul Walid Muhamad Ibn Rushd de Cordoue, plus connu sous le nom d’Averroès, à la philosophie, aux mathématiques et à la médecine et l’œuvre du philosophe et médecin Ibn Sina, Avicenne, qui a été une référence en médecine pendant 600 ans, y compris en Occident, celui d’al-Ghazali, Al-Arabi, Muhammad Iqbal et tant d’autres étaient de la même trempe… Il faut rappeler toute cette richesse, et le patrimoine de l’Islam en Afrique. Il faut aussi faire attention à ceux qui se servent de la religion comme moyen de pouvoir, à ceux qui utilisent les bombes pas seulement contre l’Occident mais aussi contre les musulmans qu’ils jugent peu orthodoxes…
Nous avons assisté récemment au 50e anniversaire de l’indépendance de nombre de pays africains qui sont restés enserrés dans des structures économiques néocoloniales qui contrôlent les richesses minières et agricoles. «L’Afrique est mal partie» titrait l’agronome René Dumont dans les années 75. Où en sommes-nous aujourd’hui ?
Les choses ont changé et je peux vous dire que l’Afrique, 50 ans plus tard, est bien partie comme le montre le mouvement de la Renaissance africaine. Nous assistons à une re-naissance de l’Afrique et le festival qui aura lieu en décembre à Dakar témoignera de cette évolution. Des artistes américains prédisent déjà que ce sera le plus grand festival de tous les temps. Bien sûr, les handicaps sont toujours là et le plus grand des handicaps ce sont les frontières que le colonisateur a laissées. Mettre une frontière entre le Sénégal, le Mali, la Guinée Bissau ou la Gambie est une hérésie : nous formons un même pays, un même peuple et ces frontières sont des artifices posés par les colonialistes. Pendant que nous nous débattons dans ces structures, ils continuent leurs bonnes affaires avec une Afrique divisée. Nous devons, nous chefs d’Etat, nous élever à un niveau de compréhension et dire que l’Afrique ne peut pas s’en tirer s’il n’y a pas une réelle volonté d’unité politique, s’il n’y a pas les Etats unis d’Afrique. Sans cela, l’Afrique ne peut pas avancer. Nous y allons, maintenant se pose la question du rythme dans dix ans, vingt ans. Moi je dis, faisons ces Etats unis d’Afrique tout de suite !
Avec le Maroc, Monsieur
le Président ?
On ne peut pas imaginer l’Afrique sans le Maroc. Cela n’a pas de sens. Je ne peux pas imaginer l’Afrique sans le Maroc. Le Maroc est le plus africain de tous les pays de l’Afrique du Nord. Le Maroc est même plus africain que l’Egypte dont la civilisation a été créée par nos ancêtres ! Il y a eu cette malheureuse affaire du Sahara qui est venue compliquer les choses. Malgré tout, il y a des perspectives et des possibilités de résoudre cette question. Récemment, j’ai transmis un message à Sa Majesté par le biais du Premier ministre que j’ai rencontré. Il faut dépasser cette situation et il faut que le Maroc revienne à l’Organisation de l’Union africaine. Lorsque j’organise des rencontres, j’invite personnellement toujours le Maroc. Pour moi, on ne peut pas concevoir l’Afrique sans le Maroc qui doit jouer un grand rôle.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de la République du Sénégal, Me Madické Niang, a effectué une visite d’amitié et de travail au Maroc, le 1er novembre dernier, où il a beaucoup été question de consolidation des relations. Celles-ci ont été renforcées avec la présence très active des missions diplomatiques et des entreprises privées et publiques. Aujourd’hui, quel regard portez-vous sur ces relations et sur les investissements réalisés par le Maroc ? Quels seraient en outre les mesures et les moyens pour renforcer la coopération maroco-sénégalaise ?
J’ai écrit, il y a quelque années de cela, un article dans lequel je disais que l’Afrique devrait adopter la position suivante : dans tous les investissements qui seraient faits en Afrique, il faut privilégier les entreprises africaines. Même si la plupart des pays africains ne disposent pas de grandes entreprises, il y a, et j’ai cité ces deux pays, le Maroc et l’Afrique du Sud qui ont de grandes entreprises qui permettent de réaliser des grands projets. Le Maroc dispose d’une force économique et surtout d’une grande expérience. Par rapport à nous, les Marocains ont une forte tradition d’industrialisation et de savoir-faire. J’ai récemment effectué une restauration dans ce palais et j’ai beaucoup observé le travail réalisé par vos compatriotes qui ont, je l’ai dit, une grande tradition. Comment renforcer nos échanges qui ne sont pas encore au niveau que l’on aurait souhaité ? C’est une question politique et il nous appartient de mettre nos hommes d’affaires dans cet état d’esprit en multipliant les joint-ventures par exemple. Les produits marocains comme le textile abondent dans les grands magasins parisiens et la plupart du temps nous achetons ces produits en France alors que le Maroc est à beaucoup plus proche de nous. Il faut donc renforcer les relations commerciales, et pour cela les Etats doivent s’y atteler pour encourager cette dynamique. Quand il y a des joint-ventures, les exploitations sénégalaises au Maroc sont facilitées et les exploitations marocaines au Sénégal le sont aussi. Le Maroc a un degré d’industrialisation des plus intéressants et nous attendons beaucoup du Maroc. Dans notre projet du mur pour arrêter l’érosion côtière, j’avais consulté des entreprises marocaines comme la SOMASED qui est venue contrôler ce que nous faisons. Il faut encourager les échanges, l’assistance technique, la coopération. Nous avons beaucoup de banques de pays musulmans et autres qui s’installent au Sénégal. Une banque marocaine d’import-export installée au Sénégal faciliterait grandement les choses à travers notamment des crédits orientés. Cette question du renforcement de nos relations me tient à cœur et nous étudierons la question, et nous apporterons nos conclusions à la commission mixte qui doit bientôt se réunir. Je veillerais à ce que ces conclusions soient traduites en décisions.
Vous aviez annoncé récemment la construction d’une Grande muraille verte dans l’axe Sénégal, Mali, Tchad pour arrêter la désertification. Où en êtes-vous dans ce projet ?
Ce projet est en cours et j’ai même reçu une médaille aux Etats-Unis. On est sur le terrain, les études sont achevées, les plantes sont sélectionnées, les pépinières sont prêtes et on a commencé à planter. Ce projet de Grande muraille, une large bande de verdure, qui suit un tracé de plus de 7.100 km de long et de 15 km de large entre Dakar et Djibouti, à travers onze pays : Burkina Faso, Djibouti, Erythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Tchad, est un projet africain conçu pour les Africains pour combattre la désertification et les changements climatiques. J’ai dit récemment lors d’une conférence consacrée à ce projet à N’djamena au Tchad que le désert est un cancer qui progresse et qui doit être combattu. C’est pour cela que nous avons décidé ensemble de mener cette bataille titanesque, car avec la Grande muraille, nous avons en perspective l’arrêt du désert, mais au-delà, la colonisation du désert grignote peu à peu les terres les plus fertiles comme en témoigne la bande sahélienne touchée par une grave crise alimentaire. Aujourd’hui, tout est prêt, nous attendons les aides financières promises.
lematin.ma
Entretien réalisé par Mohamed Jouahri et Farida Moha
La Cote D’ivoire n’a jamais ete un pays etranger pour toi car etant etudiant en france, le robusta que tu vendais te venait de cote d’ivoire. Ce cafe t’a permis de mobiliser la dote que tu as donne a Viviane Vert lol
JE RÉPONDS A WADE SUR LES 2 PREMIERS PARAGRAPHE QUE J’AI DÉJÀ LU ET JE REVIENDRAI SUR LE RESTE, CAR IL FAIT NUIT.
JE VOUDRAIS DIRE DEUX CHOSES , MOI JE NE SUIS PAS ÉCONOMISTE, JE SUIS INFORMATICIEN MAIS JE VAIS MONTRER QU’IL RACONTE DES CONNERIES SI TENTE QUE LES PROPOS VIENNENT DIRECTEMENT DE LUI, CE QUI NE M’ÉTONNERAI PAS NON PLUS.
SUR LA PREMIÈRE QUESTION, JE CROIS QUE VOUS DONNEZ A WADE DE L’IMPORTANCE QU’IL N’A PAS, IL N’Y CONNAIT RIEN DUT TOUT CAR IL A RÉPONDU N’IMPORTE QUOI. LA VRAIE REPONSE C’EST QUE L’AFRIQUE N’A RIEN A ATTENDRE DE CE G20 CONCERNANT LES PROBLEMES DE MONNAIES, LE VRAI PROBLEME , C’EST QUE LES CHINOIS ONT TOUT SIMPLEMENT SOUS EVALUES LE YEN ET DE CE FAIT LES OCCIDENTAUX SE SONT RENDUS COMPTE QUE CETTE SOUS EVALUATION DU YEN FAISAIT QU’ILS NE POUVAIENT PAS TENIR LA COUCURRENCE ET ETRE COMPETITIFS FACE A LA CHINE PARCEQUE TOUT SIMPLEMENT LA MAIN D’OEUVRE EN CHINE EST BEAUCOUP MOINS CHERS QU’EN OCCIDENT.
TOUS CE QUE L’AFRIQUE PEUT FAIRE C’EST PROFITER DE CE CHANGEMENT DE L’ORDRE MONDIAL QUI EST ENTRAIN DE S’OPERER POUR VOIR COMMENT ELLE POURRA ETRE COMPETITIF ET ESSAYER DE COMMERCER AVEC LA CHINE, DE NEGOCIER AVEC LA CHINE POUR QU’ELLE SE RETOURNE VERS L’AFRIQUE, PROFITER DE L’EXPERIENCE CHINOISE ET DE LA TECHNOLOGIE…..
CONCERNANT LA DEUXIEME QUESTION SUR LE PROTECTIONNISME, IL N’A PAS DU TOUT REPONDU A LA QUESTION, ENCORE UNE FOIS JE VAIS ESSAYER DE REPONDRE. POUR LA MONTEE DES PROTECTIONNISMES WADE N’A PAS DE CONSEILS A DONNER (ENCORE UNE FOIS, LA BETISE A PRIS LE DESSUS AVEC LA REPONSE QU’IL A DONNE CAR POUR MOI, CE QU’IL DOIT FAIRE , C’EST DE VOIR COMMENT REDUIRE LES DEGATS POUR UN PAYS COMME LE SENEGAL CAR CA RISQUE DE FAIRE MAL POUR LES PAYS PAUVRES NON COMPETITIFS AVEC LA MONTEES DES PROTECTIONNISMES) .
MAIS JE REVIENS SUR LE BLA BLA DE WADE, LES SUBPRIMES C’EST TOUT SIMPLEMENT UN MÉCANISME QUI CONSISTAIT, PUISQUE LE PRIX DE L’IMMOBILIER AUGMENTAIT SANS CESSE DE PRETER DE L’ARGENT A DES GENS QUI N’ETAIENT PAS TRES FIABLES A POUVOIR PAYER L’EMPRUNT A DES TAUX ELEVES MAIS QUE PAR UN MONTAGE SOPHISTIQUÉ ET COMPLEXE L’EMPRUNTEUR PAYAIT AU DEBUT DU PRET A DES TAUX RELATIVEMENT BAS. CE QUI EST INDIVIDUELLEMENT RISQUE MAIS RENTABLE D’AUTANT PLUS QUE SI L’EMPRUNTEUR N’ARRIVE PLUS A PAYER, IL REVEND ET REMBOURSE LA BANQUE. LE PROBLEME QUI S’EST POSÉ, C’EST QU’ON S’EST RENDU COMPTE QUE C’ETAIT UNE BÊTISE CAR LA PLUPART DES GENS NE POUVAIT PAS REMBOURSER ET C’EST LA PANIQUE…
TOUT ÇA POUR VOUS DIRE QUE SUR LA QUESTION POSÉE, IL EST TOUT A FAIT A L’OUEST.
IL PARLE AUSSI DE L’ABSORTION DES FONDS SPECULATIFS PAR L’AFRIQUE, C’EST ENCORE UNE CONNERIE CAR LA PLUPART DE CES FONDS EST TOXIQUE ET N’EXISTE PAS ALORS COMMENT L’AFRIQUE PEUT LES ABSORBER.
IL PARLE AUSSI D’INFLATION, MAIS MOI QUI SUIS EN EUROPE , J’AI PAS CONSTATER D’INFLATION, SI IL YA QUELQUE CHOSE QUE MÉPRISE L’EUROPE ACUTUELLEMENT C’EST BIEN L’INFLATION ET LA BANQUE CENTRALE EUROPENNE EST LA POUR ÇA AVEC JEAN CLAUDE TRICHET.
EN GROS C’EST QUOI L’INFLATION, C’EST QUAND IL YA TROP DE LIQUIDITE DANS LES MARCHES ET QUE CELA SE TRADUIT PAR UNE AUGMENTATION DES PRIX, LA LOGIQUE C’EST QUAND J’AI BEAUCOUP D’ARGENT, J’AI TENDANCE A ACHETER PLUS CHER ET A REVENDRE PLUS CHER, C’EST AUSSI SIMPLE QUE CELA.
NE SOYONS PAS DUPES NOUS LES SENEGALAIS, TOUT CECI NOUS EST ACESSIBLE ET PERSONNE NE DOIT PLUS NOUS ROULER DANS LA FARINE.
ON VOUDRAIT QUE TU DEGAGE DE NOTRE PAYS Mr WADE. C’EST TOUS CE QU’ON DEMANDE
cher ami presse de critiquer le president ets vous sur que le yen est une monnaie chinoise?
quel petasse de menteur……………………….ce voyou……………..de chef d etat……….
JE RÉPONDS A WADE SUR LES 2 PREMIERS PARAGRAPHE QUE J’AI DÉJÀ LU ET JE REVIENDRAI SUR LE RESTE, CAR IL FAIT NUIT.
JE VOUDRAIS DIRE DEUX CHOSES , MOI JE NE SUIS PAS ÉCONOMISTE, JE SUIS INFORMATICIEN MAIS JE VAIS MONTRER QU’IL RACONTE DES CONNERIES SI TENTE QUE LES PROPOS VIENNENT DIRECTEMENT DE LUI, CE QUI NE M’ÉTONNERAI PAS NON PLUS.
SUR LA PREMIÈRE QUESTION, JE CROIS QUE VOUS DONNEZ A WADE DE L’IMPORTANCE QU’IL N’A PAS, IL N’Y CONNAIT RIEN DUT TOUT CAR IL A RÉPONDU N’IMPORTE QUOI. LA VRAIE RÉPONSE C’EST QUE L’AFRIQUE N’A RIEN A ATTENDRE DE CE G20 CONCERNANT LES PROBLÈMES DE MONNAIES, LE VRAI PROBLÈME , C’EST QUE LES CHINOIS ONT TOUT SIMPLEMENT SOUS ÉVALUÉS LE YUAN ET DE CE FAIT LES OCCIDENTAUX SE SONT RENDUS COMPTE QUE CETTE SOUS ÉVALUATION DU YUAN FAISAIT QU’ILS NE POUVAIENT PAS TENIR LA CONCURRENCE ET ÊTRE COMPÉTITIFS FACE A LA CHINE PARCE QUE TOUT SIMPLEMENT LA MAIN D’OEUVRE EN CHINE EST BEAUCOUP MOINS CHERS QU’EN OCCIDENT.
TOUS CE QUE L’AFRIQUE PEUT FAIRE C’EST PROFITER DE CE CHANGEMENT DE L’ORDRE MONDIAL QUI EST ENTRAIN DE S’OPERER POUR VOIR COMMENT ELLE POURRA ÊTRE COMPÉTITIF ET ESSAYER DE COMMERCER AVEC LA CHINE, DE NÉGOCIER AVEC LA CHINE POUR QU’ELLE SE RETOURNE VERS L’AFRIQUE, PROFITER DE INEXPÉRIENCE CHINOISE ET DE LA TECHNOLOGIE…..
CONCERNANT LA DEUXIÈME QUESTION SUR LE PROTECTIONNISME, IL N’A PAS DU TOUT RÉPONDU A LA QUESTION, ENCORE UNE FOIS JE VAIS ESSAYER DE RÉPONDRE. POUR LA MONTÉE DES PROTECTIONNISMES WADE N’A PAS DE CONSEILS A DONNER (ENCORE UNE FOIS, LA BÊTISE A PRIS LE DESSUS AVEC LA RÉPONSE QU’IL A DONNE CAR POUR MOI, CE QU’IL DOIT FAIRE , C’EST DE VOIR COMMENT RÉDUIRE LES DÉGÂTS POUR UN PAYS COMME LE SÉNÉGAL CAR ÇA RISQUE DE FAIRE MAL POUR LES PAYS PAUVRES NON COMPÉTITIFS AVEC LA MONTÉES DES PROTECTIONNISMES) .
MAIS JE REVIENS SUR LE BLA BLA DE WADE, LES SUPPRIMES C’EST TOUT SIMPLEMENT UN MÉCANISME QUI CONSISTAIT, PUISQUE LE PRIX DE L’IMMOBILIER AUGMENTAIT SANS CESSE DE PRÊTER DE L’ARGENT A DES GENS QUI N’ETAIENT PAS TRÈS FIABLES A POUVOIR PAYER L’EMPRUNT A DES TAUX ÉLEVÉS MAIS QUE PAR UN MONTAGE SOPHISTIQUÉ ET COMPLEXE L’EMPRUNTEUR PAYAIT AU DÉBUT DU PRÊT A DES TAUX RELATIVEMENT BAS. CE QUI EST INDIVIDUELLEMENT RISQUE MAIS RENTABLE D’AUTANT PLUS QUE SI L’EMPRUNTEUR N’ARRIVE PLUS A PAYER, IL REVEND ET REMBOURSE LA BANQUE. LE PROBLÈME QUI S’EST POSÉ, C’EST QU’ON S’EST RENDU COMPTE QUE C’ETAIT UNE BÊTISE CAR LA PLUPART DES GENS NE POUVAIT PAS REMBOURSER ET C’EST LA PANIQUE…
TOUT ÇA POUR VOUS DIRE QUE SUR LA QUESTION POSÉE, IL EST TOUT A FAIT A L’OUEST.
IL PARLE AUSSI DE L’ABSORTION DES FONDS SPECULATIFS PAR L’AFRIQUE, C’EST ENCORE UNE CONNERIE CAR LA PLUPART DE CES FONDS EST TOXIQUE ET N’EXISTE PAS ALORS COMMENT L’AFRIQUE PEUT LES ABSORBER.
IL PARLE AUSSI D’INFLATION, MAIS MOI QUI SUIS EN EUROPE , J’AI PAS CONSTATER D’INFLATION, SI IL YA QUELQUE CHOSE QUE MÉPRISE L’EUROPE ACTUELLEMENT C’EST BIEN L’INFLATION ET LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE EST LA POUR ÇA AVEC JEAN CLAUDE TRICHET.
EN GROS C’EST QUOI L’INFLATION, C’EST QUAND IL YA TROP DE LIQUIDITÉ DANS LES MARCHES ET QUE CELA SE TRADUIT PAR UNE AUGMENTATION DES PRIX, LA LOGIQUE C’EST QUAND J’AI BEAUCOUP D’ARGENT, J’AI TENDANCE A ACHETER PLUS CHER ET A REVENDRE PLUS CHER, C’EST AUSSI SIMPLE QUE CELA.
NE SOYONS PAS DUPES NOUS LES SENEGALAIS, TOUT CECI NOUS EST ACCESSIBLE ET PERSONNE NE DOIT PLUS NOUS ROULER DANS LA FARINE.
ON VOUDRAIT QUE TU DÉGAGE DE NOTRE PAYS Mr WADE. C’EST TOUS CE QU’ON DEMANDE
AUTAN POUR MOI POUR AVOIR ÉCORCHER LE NOM DE LA MONNAIE CHINOISE et l’avoir inverser avec la monnaie japonnaise. Mais bon j’avais vraiment sommeil au moment d’écrire cette contribution mais je ne pouvais pas, ne pas réagir car ces écrits sont bourrés de mensonges.
bamba seydi, je suppose que vous faite parti de ces imposteurs qui ont pris le pays en otages, de ces nombrilistes qui ne méritent que d’aller croupir en prison à cause des crimes économiques qu’ils sont entrain de causer au peuple sénégalais et qu’ils vont payer tôt ou tard.