Ambiance de lendemain d’alternance en 2000, le coup de fil de Diouf, le stress des premiers moments d’alternance, le Président Wade, dans une interview accordée au Groupe Futurs Médias (Rfm et L’Observateur), revient sur les premières heures de la chute du régime socialiste. Il esquisse aussi son bilan, évoque la demande sociale toujours pressante et ne manque pas de solder, tous azimuts, ses comptes. Bonne gouvernance, gestion du foncier, coût de la vie, bases françaises, le Président Wade se penche et s’épanche sur ces questions. Non sans oublier de tresser des lauriers à son fils Karim Wade et à son gouvernement qu’il ne compte pas remanier. Une interview réalisée dans une ambiance particulière hier, au Palais de la République, en présence de son staff de communication et sous la pression de celle-ci.
19 mars 2000, 19 mars 2010, 10 ans que vous êtes à la tête du pouvoir. Quel souvenir gardez-vous de votre accession au pouvoir, le jour « j » de ce fameux 19 mars 2000 ?
Bismilaahi. Il faut d’abord dire que le jour du 19 mars 2000, cela faisait 25 ans que je battais déjà. Cela ne m’a pas surpris. Plusieurs fois j’ai gagné, mais on m’a privé de victoire. Il faut savoir que quand j’ai commencé à faire de la politique, le Sénégal n’avait pas la maturité nécessaire pour la politique. Je vais vous dire, au moment de m’engager en politique, j’ai recueilli les conseils de mon père qui m’a dit : « si tu n’as pas peur de la prison et des privations, tu peux y aller ». Donc je me suis battu. Certains de mes compagnons sont morts. Mais à la fin, j’ai gagné.
Donc le mardi qui a suivi le dimanche 19 mars, Diouf m’a appelé pour me féliciter et me dire qu’il va appeler la presse pour annoncer ma victoire. Car Diouf savait qu’il y avait un plan qui consistait à afficher des résultats fabriqués. Ceux qui étaient derrière ce plan comptaient sur l’Intérieur et l’Armée. Mais ils ne pouvaient rien faire car j’avais gagné avec une majorité écrasante. J’ai ensuite félicité Diouf pour son courage. Mais le soir, en pleine nuit, j’ai commencé à réaliser le poids de la charge. Je me suis demandé : « qu’est ce qui m’est arrivé ». Je n’avais pas assez de cadres… J’ai par la suite nommé mon gouvernement. J’ai donc souvenir du poids de la charge qui m’attendait et de la joie des populations.
10 ans après, est-ce qu’on peut dire que le bilan est reluisant ?
Dans mon intimité, j’ai souvenir de mon programme que j’ai entièrement réalisé. Je dirais même que je l’ai dépassé. J’ai réalisé plus que mon programme et dans tous les domaines : Nepad, Infrastructures, l’aéroport de Ndiass qui fera partie des meilleurs d’Afrique, l’Education, l’Agriculture avec la Goana.
La demande sociale est pourtant là. Beaucoup de sénégalais tirent le Diable par la queue ?
La demande sociale est une notion abstraite. Les gens ne savent pas ce que ça veut dire.
Concrètement, il y a une flambée des prix du gaz, l’électricité…
(Il coupe). Cela est dû à la flambée des prix à l’extérieur. Le Sénégal n’a ni pétrole ni gaz. Le baril de pétrole est passé de 29 dollars en 2003 à plus de 100 dollars. Cela a occasionné les problèmes de la flambée des prix de gaz et d’électricité. Maintenant on a une capacité de stockage de pétrole au Port qui nous permet de prévenir les pénuries. Ceux qui se plaignent de l’électricité et du gaz ne savent même pas comment ça se passe…
Dans le chapitre des réalisations de l’alternance, il y a des pas qui ont été faits dans les infrastructures. Seulement, d’aucuns sont d’avis que les denrées de première consommation, la question de la nourriture…
(Il coupe) Chacun a sa façon de gouverner. Si vous étiez à ma place, vous feriez autre chose. Les Sénégalais ont placé leur confiance en moi compte tenu de mes pensées et ma façon de faire. Ma vision est qu’il faut faire une place de choix pour les infrastructures, mais je veux des routes pareilles à celles qui sont en France et ailleurs. Ces gens dont vous parlez sont libres d’émettre leurs idées, mais ils ne sont pas au pouvoir. C’est moi qui incarne le pouvoir aujourd’hui et tant que les Sénégalais ne se démarqueront pas de ma vision et de ma démarche, j’irais dans ce sens. D’ailleurs, il m’est souvent reproché de privilégier les routes, mais j’ai pensé à la nourriture. Pour preuve, ce n’est qu’au Sénégal qu’il y a eu la Goana. Elle nous a permis d’avoir de l’abondance.
Des audits ont été faits par l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) et la Commission nationale de lutte contre la transparence ont déposé leur rapport. Seulement, d’aucuns doutent de la suite qui sera réservée à ces rapports. Au nom de la transparence, quelle est la démarche que vous comptez adopter ?
Je ne voudrais pas que l’on évoque les questions dans les généralités. Je suis pour qu’on pose les problèmes au cas par cas afin que j’apporte la réponse qui sied. Il faut que les choses soient claires. Pour le cas de l’Artp que vous évoquez, comment peut-on mettre plus de 120 personnes dans une structure qui doit fonctionner avec 20 agents ? Est-ce normal ? Je les poursuis pour les pratiques qui y ont toujours fait école. Ils se partagent chaque année 1,6 milliard de francs Cfa. C’est ce qu’ils ont toujours fait. La nouveauté, c’est la mesure que j’ai prise de mettre fin à cela. Le texte sur lequel ils se sont basés permet un prélèvement de 2% sur toutes les rentrées d’argent, mais cela ne veut pas dire qu’ils ont le droit de se les partager. C’est dire qu’on ne peut pas imaginer les sommes qui ont été utilisées de cette manière. C’est moi qui ai changé cette disposition règlementaire. Malgré cela, ils ont continué la pratique du partage et j’ai livré tout le monde à la justice, qu’ils soient des magistrats ou autre chose.
On a commencé par l’ancien Dg car après que je l’ai limogé, il est parti avec la somme de 100 millions de francs. Je l’ai poursuivi pour ce détournement précis. Pour les magistrats, il a été retenu qu’ils versent une caution de 50 millions pour bénéficier d’une liberté provisoire. Pourquoi ils n’ont pas été emprisonnés ? Vous savez que le Droit n’est pas facile à comprendre. Si la loi permet d’entrer en possession des 2% et que ces gens le prennent, il faut voir comment qualifier ce délit. C’est du vol ou autre. Ils en ont droit, mais ils l’ont perçu en avance. Il faut que les juristes se penchent sur la question. Si c’est une faute de gestion, le Tribunal n’y a pas droit.
Il y a aussi un membre de votre famille à qui vous avez confié des responsabilités gouvernementales et la gestion de l’Anoci, c’est Karim Wade. Il a été même épinglé par l’Armp dans sa gestion de l’Anoci, mais d’aucuns pensent qu’il n’a pas été inquiété parce que simplement c’est votre fils.
Non. C’est parce que personne n’a pu apporter la moindre preuve qu’il a posé un acte illégal dans sa gestion. D’abord, il faut que les gens sachent qu’il n’a pas géré l’argent, il était seulement le Président de l’Anoci. Actuellement, je suis le Président, mais est-ce qu’on peut m’incriminer parce qu’un ministre a volé de l’argent ? Je défends tout le monde à l’Anoci, mais c’est Karim qu’on attaque toujours. Je vais vous dire. Karim pouvait ne pas venir au Sénégal car il était bien dans l’une des plus grandes banques du monde, Ubs. Ma fille Sindiély faisait partie de ceux qui auditaient les plus grandes banques suisses. Donc, mes deux enfants avaient des salaires qui pouvaient leur permettre de ne pas venir au Sénégal. Mais lorsque j’ai fait appel à tous les Sénégalais pour qu’ils viennent me soutenir dans mes projets de reconstruction du pays, ils se sont sentis concernés et ont dit qu’ils ne pouvaient rester alors que d’autres fils du pays avaient décidé de soutenir leur père. La banque où travaillait Karim lui avait suggéré la gestion d’un fonds destiné à l’Afrique, il a décliné cette offre.
Pour ce qui est l’Anoci, le Conseil de surveillance qu’il présidait, est composé de journalistes et d’autres corps. Les comptes sont audités chaque année et un quitus est délivré à l’occasion. Si ce Conseil de surveillance approuve les comptes, on ne peut plus rien dire. Karim n’a pas manipulé l’argent, mais c’est lui qui est attaqué. L’audit des comptes a été confié à un grand cabinet international dont le rapport dit qu’il n’y a rien d’anormal dans la gestion de l’Anoci. Je ne connais pas mieux que vous le Sénégal où il y a des gens qui nient les évidences les plus évidentes. Ce sont ces gens qui passent tout leur temps à porter des accusations de vol sur d’autres personnes alors qu’ils sont incapables d’en apporter la preuve. Qu’ils prouvent donc ce qu’ils avancent !
Le problème, c’est que (…)
(Il coupe). Je voudrais que vous me laissiez terminer. Au Sénégal, tout le monde est intelligent et mon père me disait qu’il plaint celui qui se croit plus intelligent que les autres. Je maîtrise mieux la stratégie de ceux qui m’attaquent. Ils soulèvent des lièvres au fur et à mesure. Quand un sujet est épuisé, ils évoquent un autre en écrivant des livres. J’ai porté mon choix sur mon fils pour l’organisation du sommet de l’Oci parce que cela fait partie de ces compétences. Et il a réussi le travail et tout le monde en est satisfait. Tous les pays arabes qui y avaient injecté leur argent sont satisfaits. C’était la seule préoccupation. Si ces bailleurs arabes n’étaient pas satisfaits, ils auraient réclamé des comptes. S’il y avait un Sénégalais qui a escroqué des saoudiens, c’est le Roi (Ndlr, d’Arabie Saoudite) lui-même qui aurait ordonné les poursuites judiciaires et actuellement il serait en prison. Pourtant, au début, beaucoup de gens pensaient que le gouvernement ne pouvait pas organiser le sommet, mais les Arabes ont dit qu’un sommet aussi réussi ne s’est jamais tenu. C’est à l’honneur de Karim.
Après le Sommet, j’ai confié à Karim Wade des responsabilités parce qu’il a les compétences requises pour réussir cette mission.
Qu’on me désigne, au Sénégal, quelqu’un qui maîtrise mieux les Finances que lui ? Qu’on me cite un nom et je lui confie un ministère. Aucun Sénégalais ne peut dire qu’il est plus calé que lui en Finances. Ce n’est pas seulement en termes de diplôme car il a les plus grands diplômes et a capitalisé une grande expérience pour avoir servi dans les plus grandes banques…
Le problème, c’est qu’il n’est pas soumis aux mêmes règles de transparence que tous les citoyens.
Bien sûr qu’il y ait soumis. Quand je le nommais à l’Oci, je l’ai appelé et lui ai dit : «Vous (Karim et Baldé», que vous détourniez l’argent ou pas, vous serez accusés. N’y touchez pas ! Et ne soyez pas témoin à tout ce qui touche à l’argent. Ne gérez pas l’argent». Il a bien entendu mon conseil, c’est pourquoi il n’a pas géré l’argent. Les accusations ne peuvent pas manquer, mais les preuves feront défaut. Les documents sont là, mais personne ne peut apporter la preuve des accusations. Donc, la transparence s’applique à lui et à d’autres.
Son conseiller Bamba Ndiaye se lève pour mettre fin au débat, Me Wade intervient : « reste à votre place, le débat est intéressant, donc on continue… Posez vos questions »
Vous avez lancé un appel au dialogue politique à Tivaouane avec la nomination d’un médiateur en la personne de Serigne Abdoul Aziz Sy Junior, pourquoi jusqu’à présent, les choses n’avancent pas ?
Attendez ! Il faut poser la question à Junior, moi, j’ai donné mon accord pour le dialogue, Habib Sy a expliqué tout cela à la télévision. Junior a expliqué sa démarche. Je suis prêt pour le dialogue.
Mais, la question du médiateur de ce processus semble poser problème…
Je leur ai demandé de proposer un médiateur, mais eux me retournent la question. Si je choisis, ils vont commencer à le récuser. Je peux faire le choix et je le ferais. D’ailleurs, j’ai choisi Doudou Ndir qui est médiateur et magistrat. S’ils sont d’accord, on le confirme sinon, qu’ils choisissent qui ils veulent. Je suis tellement à l’aise dans cette affaire que je suis d’accord sur toute personne qu’ils choisissent. Je confirme Doudou Ndir et je leur notifierai cela.
Vous fêtez les 10 ans l’alternance aujourd’hui avec ceux qui vous combattiez avant. Les alliés qui vous ont porté au pouvoir, comme Dansokho, Bathily, Niasse ou Landing sont aujourd’hui dans l’opposition. Comment appréciez-vous cela ?
C’est bon à expliquer. Nous sommes alliés dans un contexte particulier, mais nous étions différents fondamentalement dans la philosophie. Je reconnais qu’ils ont combattu à mes côtés jusqu’à ce que je sois au pouvoir, mais ils doivent comprendre que c’est moi le Président.
Je ne dis pas que nous ne nous sommes pas battus ensemble pour que j’arrive au pouvoir, mais ils doivent savoir que c’est moi qui suis au pouvoir, avec toutes les faveurs que la Constitution me donne. Mais je ne peux former un gouvernement collégial pour leur demander à chaque fois leur avis sur tout ce que je fais. Je ne le ferai pas parce que c’est moi que le peuple a élu et non eux. Ce sont les Communistes qui forment ce type de gouvernement et on perd beaucoup de temps si chacun doit parler. Ils devaient savoir que je suis un libéral et que la personne représente plus pour moi qu’un groupe où l’individu n’est rien.
Son conseiller Bamba Ndiaye se lève à nouveau, Me Wade réplique à nouveau : « Bayi ma » (laisse moi tranquille).
Vos relations avec la presse sont très tendues…
Je me demande toujours pourquoi la presse s’est subitement retournée contre moi. Elle a joué un grand rôle dans ma campagne électorale ainsi que dans mon accession au pouvoir, en publiant les résultats des bureaux de vote. Donc, je ne serai pas ici sans elle. Je connais la force de la presse et j’y ai investi avec mes journaux «Démocrate» et «Sopi» qui font partie de ce qui m’a permis d’accéder au pouvoir. Je connais la force de la presse. Donc, j’ai trouvé un budget de 100 millions FCFA d’aide à la presse que j’ai amené jusqu’à 150 millions FCFA quelques mois après, avant d’arriver aujourd’hui à 300 millions FCFA. Ce n’est pas pour acheter un journal, mais c’est pour aider la presse. J’aime une presse qui dit la vérité et qui ne me trompe pas. Je n’aime pas une presse qui m’attaque gratuitement. Vous connaissez tous «Takussaan» que j’ai acheté pour le donner à des journalistes. J’aide la presse car je sais que même si les journalistes ont les capacités, elles n’ont pas les moyens financiers nécessaires. J’ai dit aux éditeurs de presse que j’avais décidé de donner 600 millions d’aide à la presse et je ne sais pas où sont les 300 millions qui restent. C’est l’intendance qui n’a pas suivi. Donc je pense que ce retournement de la presse contre moi est également lié à l’argent. Avant, on donnait l’aide à la presse aux patrons des journaux et ceux qui étaient avec moi à l’intérieur du pays pour faire des reportages étaient oubliés. C’est ce que j’ai voulu changer en aidant tous les journalistes. Surtout ceux qui me suivent dans la poussière. Les patrons de presse que j’ai reçus ont décidé de collaborer, mais je ne soudoierai aucun journaliste pour qu’il écrive quelque chose pour moi.
Le groupe Futurs Médias a un projet de télévision, mais il y a un blocage de votre côté…
Je ne sais pas ce que c’est Futurs Médias.
Son conseiller s’interpose…
Wade réplique : « yanngi yax sa affaire, yow », s’adressant toujours à Bamba Ndiaye. Avant de poursuivre.
J’ai dit que n’importe quel Sénégalais peut ouvrir une télé ou une radio s’il le souhaite, mais à la condition qu’il ne finance pas son projet avec l’argent de l’Extérieur. C’est clair.
C’est un projet du groupe Futurs Médias
J’ai des informations contraires… Je défends les intérêts du pays et je ne l’autoriserai jamais. J’ai des renseignements très sûrs. Si quelqu’un prend de l’argent ailleurs pour avoir une télé, je ne peux pas l’accepter.
On vous accuse d’avoir cassé les accords de défense avec la France pour récupérer les terres des bases…
Mais l’Etat du Sénégal en a le plein droit. Tout le monde devrait me féliciter pour les terres que j’ai récupérées. Maintenant, le Sénégal peut en faire ce qu’il veut. Ce qui est important pour moi, c’est que ces bases soient récupérées et restituées aux sénégalais. Après ils peuvent en faire ce qu’ils veulent. Chacun est libre d’exprimer ses doutes, mais si cela devait avoir lieu, c’est l’Assemblée Nationale qui en déciderait.
Beaucoup de sénégalais élèvent la voix parce que les bases militaires françaises créent des emplois.
C’est vrai que l’Armée française employait des Sénégalais, mais cela ne date pas d’aujourd’hui. Après les années 1960, tous ceux qui travaillaient à la SMB (Société Matériel et Bâtiment) avaient été renvoyés par les Français. J’étais leur avocat et j’y ai travaillé avec Senghor jusqu’à ce que leurs dus leurs soient payés. Mais nous ne pouvons pas dire que c’est parce que des Sénégalais sont employés par l’Armée française que celle-ci doit rester. L’indépendance a un prix et c’est pour assumer sa dignité et le respect de son peuple. Ils devaient venir me voir s’ils ne veulent pas perdre leurs emplois, mais ne pas parler élever la voix comme s’ils étaient contre ma décision de récupérer cette base. Les Français nous ont remis un document à signer pour récupérer les bases militaires, mais ce n’est pas clair. Donc, nous leur avons demandé des documents clairs, transparents dans un langage simple. Je ne sais pas s’ils vont les signer ou pas. Nous avons aussi discuté des facilités à leur accorder, mais avant il faut récupérer tout avant de finaliser. Mais, ce qui est sûr, c’est que les bases françaises reviennent au Sénégal.
On vous accuse aussi de mettre de bâtons dans les roues du maire de Dakar Khalifa Sall dans le cadre du recasement des ambulants pour des raisons à la fois politiques et liées au foncier.
Je n’ai pas vu Khalifa Sall depuis que je suis au pouvoir et il ne m’a jamais écrit pour me demander quoi que ce soit. Si tel n’est pas le cas, il peut venir me montrer une lettre qu’il m’a écrite.
Il veut juste recaser les ambulants
Il n y aura jamais de cantines là-bas. Les Mamelles…
Non, on ne parle des Mamelles, mais du terrain du Cerf Volant, à Colobane.
Je ne dis pas qu’il n’y aura pas de cantines, mais elles seront construites dans des endroits adéquats et pas n’importe où. Il faut des places indiquées pour cela. On ne peut pas mettre des cantines n’importe où.
On vous prête l’intention de vouloir limoger votre Premier ministre
Je peux changer de Premier ministre si je le veux. Mais, un remaniement n’est pas dans mon esprit car mes ministres font bien leur travail. Un gouvernement est comme une équipe de football et il est nécessaire de faire des changements. Mais ce gouvernement me satisfait entièrement.
La Vice-Présidence, c’est pour quand ?
Est-ce que je ne vais pas te nommer, toi ?
lobs.sn