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Ernesto Valverde, nouvel entraîneur du FC Barcelone

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Après quatre années fructueuses passée à l’Athletic Bilbao, l’Espagnol Ernesto Valverde a été nommé lundi entraîneur du FC Barcelone, en remplacement de Luis Enrique. Avec l’objectif de replacer le Barça au sommet du football espagnol.

Barcelone a choisi Ernesto Valverde. Après quatre ans passés sur le banc de l’Athletic Bilbao, l’Espagnol a été nommé lundi 29 mai entraîneur du Barça pour les deux prochaines saisons, avec l’objectif de reconstruire une équipe catalane en fin de cycle.

Surnommé « Txingurri » (la fourmi, en basque), Valverde est un ancien joueur blaugrana et un technicien réputé en Espagne, prêt à assumer la lourde succession de Luis Enrique. Mais sa notoriété est moindre sur la scène européenne, où il va devoir ramener le Barça au sommet.

Passé par Bilbao, Valence, Villarreal, l’Olympiakos Le Pirée ou l’Espanyol, l’autre club de Barcelone, le technicien revient en Catalogne à un moment charnière : il succède à Luis Enrique, parti de lui-même après neuf trophées sur 13 possibles en trois saisons.

Fort caractère, âgé de 53 ans, Valverde va devoir remettre d’aplomb un effectif vieillissant où les stars Lionel Messi, Luis Suarez, Gerard Piqué ou Andres Iniesta approchent ou dépassent la trentaine.

« C’est un entraîneur compétent, qui a du discernement, des connaissances, de l’expérience », a fait valoir président barcelonais Josep Maria Bartomeu.

Des merveilles à Bilbao

Valverde a fait des merveilles avec le club de Bilbao, dont le recrutement est limité aux joueurs nés ou formés au Pays basque. Sous sa direction (2003-2005 puis 2013-2017), cette équipe a brillé ces quatre dernières années, avec une qualification pour la Ligue des champions et trois pour l’Europa Ligue.

En outre, il a déployé un jeu intense et séduisant, proche des critères esthétiques en vigueur au Camp Nou. Et il a lancé beaucoup de jeunes pousses… à l’inverse de Luis Enrique. Avec Valverde, on pourrait donc assister à un recentrage vers le jeu de possession et vers la « Masia », le célèbre centre de formation catalan.

« C’est un amoureux des catégories de jeunes, il a le style et la manière de travailler de ce club. Sa philosophie de jeu et son fonctionnement sont similaires à ceux du Barça », a commenté Bartomeu. Reste encore à gérer les stars de l’effectif.

Ferme mais ouvert au dialogue

Né en Estrémadure (sud-ouest de l’Espagne) mais arrivé très jeune au Pays basque, l’Espagnol n’a pas été lui-même une grande star au Barça, à l’inverse de ses prédécesseurs Pep Guardiola (2008-2012) ou Luis Enrique, anciens capitaines.

Attaquant de poche, cet éphémère international (une sélection) était surnommé « Txingurri » par l’ancien sélectionneur espagnol Javier Clemente à cause de sa taille. Ce surnom décrit bien un technicien travailleur, considéré comme ferme mais ouvert au dialogue. Devant la presse, ce communiquant austère manie l’ironie avec un débit de mitraillette.

Son passé à l’Espanyol, voisin honni du Barça, lui sera vite reproché si les résultats ne suivent pas. Et son palmarès d’entraîneur n’est pas très garni, avec trois titres de champion de Grèce, une finale de Coupe de l’UEFA perdue en 2007 et une Supercoupe d’Espagne glanée avec Bilbao… face au Barça en 2015 (4-0, 1-1).

Avec AFP

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