Une des dispositions du décret interdisant l’entrée de ressortissants de sept pays aux Etats-Unis a été suspendue par la justice, après avoir suscité des manifestations dans les aéroports.
Vingt-quatre heures après avoir signé son décret sur les étrangers, Donald Trump a été confronté aux deux contre-pouvoirs qui risquent de mettre sa présidence à l’épreuve : la justice et la rue.
Saisie par les associations de défense des droits civiques, une juge fédérale a suspendu, samedi 28 janvier, une partie de l’application du texte « Protéger la nation contre l’entrée de terroristes étrangers aux Etats-Unis » qui interdit aux ressortissants de sept pays musulmans d’entrer sur le territoire américain.
Dans la soirée, Ann Donnelly a décidé d’un sursis d’urgence qui interdit momentanément l’expulsion des personnes arrivées dans des aéroports américains avec un visa valide et les autorise à entrer dans le pays.
Mobilisations dans les aéroports
Des rassemblements spontanés de plusieurs milliers de personnes s’étaient déclarés dans une demi-douzaine d’aéroports du pays pour obtenir la libération des passagers d’origine étrangère détenus par les services de l’immigration en vertu du décret.
Avant même la publication de celui-ci, l’ACLU, l’association de défense des libertés civiles, avait donné au président « rendez-vous au tribunal ». Dès samedi matin, elle a saisi la juge fédérale Ann Donnelly, au nom de deux Irakiens retenus à l’aéroport John F. Kennedy à New York, alors qu’ils avaient des visas d’entrée aux Etats-Unis.
Toute la journée, des centaines de manifestants ont envahi les abords du Terminal 4, aux cris de « Let them in ! » : « Laissez-les entrer ! » D’autres se sont massés devant le tribunal de Brooklyn, pour attendre la décision de la juge.
La même situation s’est déroulée à l’aéroport O’Hare de Chicago, ou encore à celui de Dallas. A San Francisco, des centaines de personnes ont envahi l’aérogare internationale, exigeant la révocation du « muslim ban ». Des avocats bénévoles se sont rendus sur les lieux pour aider les familles des passagers détenus, et essayer d’obtenir des informations, à l’appel du National immigration law center.
De 100 à 200 personnes concernées
Vers 21 heures, la magistrate new-yorkaise a donc prononcé une suspension partielle, estimant que l’application du décret aux deux plaignants leur causerait un « tort irréparable » en les forçant à retourner dans leur pays. Il s’agit d’une mesure temporaire, dans l’attente que la plainte de l’ACLU pour non-constitutionnalité du décret soit jugée sur le fond, mais elle est valide sur le plan national.
Selon l’association, de 100 à 200 personnes – dont une douzaine à New York – étaient samedi retenues dans les aéroports en vertu du nouveau décret, qui vise aussi bien les réfugiés que les détenteurs de cartes vertes : scientifique iranien se rendant à Boston, famille syrienne ayant finalement été acceptée dans l’Ohio, étudiante en anthropologie à Stanford, d’origine soudanaise… Tous pris de court par la soudaineté des mesures prises par la police de l’immigration.
L’ACLU a prévenu que l’essentiel restait à faire. « La décision préserve le statu quo », a expliqué Lee Gelernt, le responsable des droits des migrants au sein de l’organisation. Mais son directeur, Anthony Romero s’est réjoui : « Dès sa première semaine, Donald Trump a essuyé une première défaite devant la justice. » À Brooklyn, les militants ont exulté : « On a gagné ! »
Statue de la Liberté en larmes et incrédulité
Intervenant à l’issue d’une semaine éprouvante, qui a vu des pans entiers du programme de campagne de Donald Trump être mis en route à vitesse accélérée, le décret sur les étrangers a provoqué un émoi considérable dans le pays.
Les internautes ont multiplié les images d’une Statue de la liberté en larmes et les témoignages d’incrédulité face à une mesure qui interdit aux titulaires d’une double nationalité de rentrer chez eux, s’ils sont nés dans l’un des sept pays de la liste.
La mesure est temporaire – 90 jours –, mais même Dick Cheney, le défenseur des « interrogatoires musclés » de la CIA sous George W. Bush, l’a jugée profondément « non américaine ».
lemonde.fr
Ces médias corrompus et spécialisés en Fake News ne disent pas qu’en 2011, Barack Obama LUI-MÊME avait mis en place une interdiction IDENTIQUE pendant 6 MOIS (le decret de Trump ne s’applique que pour 3 mois) après avoir établi que les ressortissants de 6 des 7 pays interdits par Trump représentaient un risque particulièrement élevé.
Ils vous font croire qu’il s’agit d’une interdiction visant l’islam alors qu’il ne vise QUE les terroristes. Actuellement sous Donald Trump, les ressortissants de 48 pays musulmans n’ont AUCUNE interdiction d’entrée: ni les musulmans canadiens, français, belges ou allemands. Donc 92% des musulmans du monde ne sont PAS concernés par le décret du président des Etats Unis.
Tout comme ils ne disent pas que plus de 40 réfugiés acceptés en Amérique sous le programme de réfugiés ont été impliqués dans des tentatives d’attentat.
Et ces médias grands pourvoyeurs de Fakes News se gardent bien de révéler que plus de 400 étrangers qui avaient reçu la citoyenneté américaine après avoir été admis dans le pays ont été COUPABLES D’ATTENTATS depuis 9/11.