XALIMANEWS-Au moins 15 personnes, dont un policier, ont péri dans le dernier épisode en date de violences ethniques dans la région éthiopienne de l’Amhara, ont annoncé lundi 19 avril des responsables administratifs locaux, des victimes qui viennent s’ajouter à des centaines d’autres.
Plusieurs dizaines d’habitations ont été réduites en cendres et des milliers d’habitants ont été déplacés depuis mercredi, la plupart ayant trouvé refuge dans des écoles et des stades, selon ces responsables. «J’ai soigné plus de 30 blessés et plus de 10 personnes ont été tuées», a déclaré lundi à l’AFP Wondwossen Zeleke, un responsable médical d’Anstoka, un district de la zone administrative du Nord Shoa, décrivant des «tueries, déplacements et incendies d’habitations à grande échelle sans précédent». «Toutes les victimes ont été touchées par balles», a-t-il ajouté.
À Majeté, localité du Nord Choa, quatre fermiers ont été tués et un policier abattu, lors de deux événements distincts a indiqué à l’AFP un responsable municipal. Les deux responsables ont indiqué prévoir un bilan bien plus lourd. Le médiateur en chef de l’Éthiopie, Endale Haile, a indiqué à l’AFP début avril que plus de 300 personnes avaient péri et plus de 300 avaient été blessées lors de plusieurs jours de violence en mars dans deux zones administratives de l’Amhara, celle du Nord-Choa et la zone spéciale d’Oromo.
Avec Lefigaro