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Evacuation médicale de Bibo Bourgi en France – Le Liban manœuvre, le Conseil de sécurité de l’Onu ordonne

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L’affaire Bibo Bourgi dépasse de loin les frontières du Sénégal. En plus de l’entrée en jeu du parlement français, l’un de ses pays d’origine, le Liban tire aussi sur les ficelles pour obtenir sa libération.

Hier, la Commission d’arbitrage des Nations Unies sur le droit commercial a ordonné à l’Etat du Sénégal de laisser Bibo Bourgi se rendre en France pour des raisons de santé… dans un délais de 20 jours. Mais, pendant ce temps, renseigne L’Observateur, le Liban est également dans les coulisses pour demander la mainlevée en faveur de son ressortissant. Car, l’homme d’affaires détient trois nationalités (libanaise, sénégalaise et française). A en croire l’accélération des procédures dans les juridictions arbitrales à caractère international, comme celle rendue, hier, par le Tribunal arbitral des Nations Unies, l’entrée en jeu du Parlement français… est juste un préalable pour la saisine du Conseil de sécurité de l’Onu. C’est dire que Bibo rame vers une main levée du mandat de dépôt pour aller se faire soigner en France dans les jours à venir.

Déclaré coupable de complicité d’enrichissement illicite dans l’affaire Karim Wade, Bibo a été condamné, en mars 2015, à 5 ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de francs Cfa. Son état de santé n’étant pas compatible avec le milieu carcéral, il a bénéficié d’une mise en liberté provisoire avant de se faire arrêter de nouveau le 7 avril dernier.

2 Commentaires

  1. Les mensonges cautionnés par la CREI pour les besoins de la peinture de Macky (pour que Macky soit beau il faut que tout le monde soit sali) mèneront le Sénégal très loin dans la scène internationale. Et ce ne sera pas pour être bien vu comme pays de rupture et bonne gouvernance, au contraire. Parce que le reste du monde n’est pas composé que de légionnaires, dames de compagnie et fanatisés. Parce que le reste du monde n’est pas composé que de gans prêts à mentir pour de la politique. Parce que le reste du monde n’est pas composé que de gens qui face à leurs intérêts politiques ne savent plus ce que humain veut dire.

  2. Franchement personne n’a induit Macky dans une quelconque erreur. Il est venu avec son propre programme, il fallait qu’il l’applique pour sa vengeance, et ce, coûte que coûte. Il suffit de ne pas oublier facilement le processus qui a mené à ceci pour le comprendre:
    – toutes les institutions judiciaires sénégalaises ont été abandonnées parce que ne faisant pas l’affaire de Macky, il a préféré ressusciter une juridiction qui n’existait plus, parce qu’elle est la plus politique, la plus hors la loi.
    – Les magistrats sénégalais qui existaient dans les différentes juridictions du Sénégal ont été abandonnés pour le choix d’un appel d’offre pour un juge de la nouvelle CREI. Qui dit appel d’offre dit cahier de charges. Le nouveau juge de la CREI est choisi parce qu’on lui a indiqué tout ce qu’il aura à faire et qu’il a accepté de le faire. Il s’agissait de l’application d’un cahier de charges et non de l’application de la justice du Sénégal.
    Il ne s’agissait donc pas de l’application d’une quelconque justice comme connue jusque là par le Sénégal, mais de l’application d’un programme inconnu de la justice sénégalaise.
    Maintenant voilà, l’application faite, les conséquences sont là sous nos yeux. On n’en finit pas, et on n’en finira jamais. Cela plombe tous les efforts. Cela bouche toutes les horizons. Le Sénégal n’a plus qu’un secteur chargé du tintamarre: les médias. La haine est installée, pour des années, entre citoyens sénégalais. Et cela donne inévitable l’extrême peur du pouvoir de Macky de perdre un jour la direction du Sénégal, et cela donne naissance à un fort désir de s’assurer du lendemain, d’être sûr d’avoir mis hors d’état de vous nuire, pour des années et des années à venir, tout citoyen sénégalais duquel vous redoutez quelque chose.
    Quoi qu’on dise, il est absolument impossible d’avoir une gouvernance sereine dans ces conditions. Les hurlements d’un millions de communicateurs n’y pourra absolument rien. Mohamed V disait: « Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir vaincre un peuple sur plusieurs générations, il ne faut pas lui déclarer la guerre ».
    Parce qu’en déclarant la guerre, vous vous mettez dans une situation où vous n’avez pas seulement besoin d’une victoire aujourd’hui, mais de 100 victoires durant 100 ans. En illustration, voici 70 ans qu’Israël mène la guerre contre la Palestine, et ce n’est pas encore fini. Aujourd’hui l’armée israélienne citée parmi les plus puissantes se bat contre les enfants.
    Il y a de ces choses pour lesquelles la solution c’était de ne pas commencer.

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