Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS traitent pour l’essentiel de l’audition de l’ancien ministre libéral Farba Senghor, entendu la veille dans le cadre de la traque des biens présumés mal acquis.
« Farba Senghor fait le muet devant les gendarmes et réclame la Haute cour de justice’’, rapporte le quotidien L’Observateur, résumant à sa Une l’audition de l’ancien ministre libéral, actuellement en charge de la mobilisation et de la propagande au Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition).
« Comme il l’avait annoncé, Farba Senghor s’est mué en carpe devant les enquêteurs de la Section de recherches (de la gendarmerie de Colobane). Il a refusé de répondre à toute question émanant de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) et de son procureur Alioune Ndao’’, écrit le quotidien du groupe Futurs médias.
« Il avait promis de ne pas répondre aux questions des enquêteurs avant d’aller répondre à la convocation (qui lui avait été adressée dans le cadre de la traque des biens présumés mal acquis). Il l’a fait’’, renchérit le quotidien Walfadjri.
Selon ce journal, à l’occasion de son face-à-face avec les enquêteurs, Farba Senghor « s’est emmuré dans un silence étonnant, se réfugiant derrière son +privilège de juridiction+. Tout juste a-t-il consenti, selon ses dires, à décliner son identité et sa situation matrimoniale’’.
« Les gendarmes étaient gênés, tout comme moi’’, déclare le chargé de la propagande du PDS dans des propos rapportés par Direct Info. « Farba Senghor tient tête aux enquêteurs’’, note le même journal à sa Une. ‘’C’est comme si Farba Senghor, le propagandiste du PDS, s’est joué des pandores de la Brigade de recherches hier (jeudi)’’, ajoute-t-il.
« Le +Baay Faal+ de Me Abdoulaye Wade qui dit avoir résisté pendant 10 tours d’horloge et répondu à 50 questions s’est barricadé au finish préférant faire du +silence et bouche cousue+ sur certaines interpellations. Preuve que Farba a du caractère. Détient-il des révélations contre le pouvoir ? En tout cas, le courage de +Farbarito+ a l’air d’une défiance’’, commente Direct Info.