Pendant que l’Etat cherche les voies et moyens pour sauver Sénégal Airlines du dépôt de bilan, son Directeur général semble se livrer à une course contre la montre pour piller les maigres ressources de la compagnie aérienne. La preuve , Plusieurs dépenses ordonnées par Edgardo Badiali à son profit à celui de sociétés douteuses, qui ont fini de révulser des cadres sénégalais de Sénégal Airlines. En effet, aussi incroyable que cela puisse paraître, M. Badiali arrosé mensuellement avec un salaire de 7,9 millions de FCFA, est logé dans une villa de fonction payée 3 millions de FCFA. Et rien que pour les frais d’entretien de sa piscine, c’est 205 000 FCFA que Sénégal Airlines paye par trimestre. Sans compter 50 000 FCFA chaque trois mois pour le gasoil de son group électrogène, un véhicule 4X4 loué 2 millions de FCFA par mois et conduit par un chauffeur payé 205 00 0FCFA. Mais, il y’a grave : au moment où le personnel réclame les salaires de novembre non encore payés, hier, le Dg de Sénégal Airlines s’empresse actuellement à décaisser au profit d’autres sociétés des sommes énormes que rien ne justifie : un affrètement en Acmi pour les dessertes intérieures à 300 000 dollars le mois pour un avion qui est souvent en panne, entraînant ainsi la location d’autres avions sur la plate forme (Transair) au frais de Sénégal Airlines, compte non tenu des coûts annexes liés à ces irrégularités (hôtels, restauration, perte de clientèle etc.) ; le paiement de 1,2 millions de dollars à trois fournisseur ; le scandale du Md80 de Global Aviation, une compagnie sud-africaine à qui un montant de 200 millions de FCFA a été payé sans pour autant que Sénégal Airlines puisse utiliser les services dudit avion, l’Anacim ayant refuser d’autoriser l’affrètement de cette avion vieux de trente ans. Naturellement, la question que tout le monde se pose est : qui sont les personnes qui se cachent derrière ces sociétés sorties nulle part ?
LIBERATION
Observons ce qui se passe dans le monde entier pour constater tous les peuples qui ont un sens élevé de leur souveraineté disposent d’une Compagnie Aérienne !
Au moment où on nous bassine avec le slogan de « Sénégal émergeant », ce serait un honte pour nous tous, si cette Compagnie qui est le nôtre, par ses actionnaires majoritairement nationaux venait à disparaitre ou bien à être entre des mains étrangers.
La mondialisation ne veut pas dire permettre à n’importe qui de venir s’accaparer de ce qui peut rapporter des gros bénéfices chez-nous!
Nous nous sommes débrouillé, avec quelques nationaux pour acheter des avions de bonne qualité, nous devons tout faire pour que le drapeau de notre pays continue de traverser les mers, comme d’autres pays beaucoup plus petits que le Sénégal.