Éditions Athéna édif.
Sénégalais d’origine, Bathie Ngoye Thiam vit en Europe depuis sa jeunesse, mais reste très attaché à son pays natal.
Architecte de formation, il s’exprime davantage à travers la peinture, l’écriture, et sur les planches en tant qu’acteur et conteur.
« Fawenatou est une ode à l’errance, avec son cortège d’espoirs et de doutes, de réussites et d’échecs enterrés silencieusement. C’est la malédiction du tiers-monde, ces départs attendus avec ferveur, ces attentes interminables, ces serments répétés trois fois et qui lient au-delà de la mort…
Fawenatou, c’est aussi la fresque d’une fraternité presque naïve entre hommes et femmes de bonne volonté, de toutes couleurs, que parfois tout sépare mais qu’un rien unit, c’est le souvenir de Madjiguène et d’Ababacar, héros du siège de l’Église Saint-Bernard, des « sans-dents » et des sans-noms, de ces Mamadou et Fatou, et de leur combat pour un petit bout de papier et une juste part de dignité.
Fawenatou c’est enfin une histoire d’amour, le fil rouge du roman : des pertes, des égarements, des renoncements, des séparations, mais de l’amour pur… »
Extrait :
Pendant que je languissais devant un verre de limonade, une
femme noire entra dans le café. Elle avait une casquette sur la tête
et un walkman par-dessus, une jolie casquette en harmonie avec
son tee-shirt à rayures vertes, jaunes et rouges, qui s’arrêtait au-dessus
de son nombril provocateur. Nos regards se croisèrent
furtivement. Mon cœur se mit à battre très fort et je sentis des
frissons parcourir mon corps. Elle avait une bosse, ou un bébé sur
le dos… Non ! Ce n’était qu’un sac de voyage à moitié vide,
probablement sa garde-robe. J’avais l’impression que je la
connaissais déjà, peut-être d’une vie antérieure. Elle commanda
un coca et s’installa dans un coin. Elle était seule, si seule…
Lorsque quelqu’un essayait de lui parler, elle fermait les yeux et
se cloîtrait dans un mutisme hanté sans doute par de terribles pensées.
Avait-elle des proches parmi les sans-papiers délogés de
l’église Saint-Bernard ? Pleurait-elle sans larmes son pays lointain,
ses fratricides de frères, ou ses enfants enlevés ? Voulait-elle
s’évader d’un passé douloureux, ou d’un futur terrifiant ? De
temps à autre elle fixait les vitres, captée par la nuit qui étouffait
la ville, cette ville où elle ne trouvait pas sa place… Elle avait
l’air malheureuse, mon Dieu, Ô combien ! Brusquement, elle se
leva et se précipita vers la sortie. Je la suivis du regard avec le
pressentiment que nous allions nous connaitre un jour.
Disponible à Dakar chez:
– Mona Lisa Papeterie – Librairie à Ngor à côté de la Station Shell (6 route de Ngor).
– Buro Plus 100 Rue Moussé Diop à côté de lInstitut Français Dakar et en face de la Mosquée.
France, Suisse, Belgique :
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Bonsoir Bathie,
Heureux de te retrouver avec ce nouveau roman dont l extrait donne de l eau a la bouche….je ferai des pieds et des mains pour m en procurer une copie….je ne suis pas certes un bon lecteur mais j aime beaucoup ta plume…..Excellent succès a cette edition
Merci, Buur Basen.
J’espère que tu ne seras pas déçu.
Hahaha.
Bonne lecture donc !
Bathie.
Toutes mes felicitations mon cher.
J aime tes livres et mais surtout tes idees.
Franchement je crois qu au senegal, on devrait ecouter un plus plus ceux qui reflechissent et moins ceux qui barvardent toute la journee a travers radio et teles.
Un jour pour sur, on se rencontrera. Bonne continuation.
Mes felicitations mon frère.
Heureux d avoir tes nouvelles.
Bonne chance!
Cheers
Serigne