Formé à Poitiers puis révélé à Châteauroux, c’est au RC Lens que Ferdinand Coly effectuera ses meilleures saisons, avec notamment un titre de champion de France perdu lors de la dernière journée de la saison contre Lyon lors de la saison 2001-2002. S’en suivra une courte expérience en Premier League à Birmingham puis le début de cinq saisons en Italie, à Pérouse tout d’abord, puis à Parme. Sans club depuis deux ans, le solide défenseur international a porté le maillot des Lions de la Teranga à 44 reprises. Le chargé de mission de l’équipe nationale du Sénégal, s’est confié au site www.footmag.net.
Que retenez-vous de l’épopée fantastique du Sénégal lors de la coupe du monde au Japon et en Corée du sud en 2002 ?
C’était vraiment un moment magique de rêve ! En plus, la cerise sur le gateau, on bat l’équipe championne du monde en titre (NDLR : Sénégal 1 – 0 France).
Lors de cette même année, vous disputez la finale de la CAN, contre le Cameroun. Qu’a-t-il manqué aux Lions de la Téranga pour l’emporter ?
Il nous a manqué de la lucidité et de l’efficacité dans le dernier geste. Aussi la veille de match nous n’avions pas désigné les tireurs pour la séance de tir au but … ça nous a donc pénalisé.
Quel est le meilleur souvenir que vous gardez de votre carrière professionnelle ?
L’année 2002 reste une année de rêve comme je l’ai évoqué précédemment; vice-champion de France avec Lens ; vice-champion d’Afrique et quart de finaliste coupe du monde.
Comment avez-vous vécu les insultes racistes dont vous avez été victime en 2005, à Vérone ?
Je ne vais jamais oublier ces moments ou une grande partie d’un stade hurle comme des singes à chaque touché de balle. Mais le plus triste c’était dans l’équipe adverse il y avait aussi un autre joueur de couleur, il était lui aussi insulté par ses propres supporters. Mais pour moi ce match a été énorme nous avions gagné 1-0 pour la fête du centenaire du club de Vérone.
Vous êtes actuellement coordinateur de l’équipe première du Sénégal. En quoi consiste votre rôle exactement ?
En fait, je suis membre du staff technique. Je suis le lien entre les joueurs et le staff, le staff et la Fédération ainsi que le ministère des sports. J’ai un rôle de médiation entre les différentes structures. Mais je suis surtout là pour accompagner les joueurs. Je participe aussi aux entrainements, d’ailleurs je pense reprendre une licence.
La forme est toujours là, à 37 ans !
Les Lions de la Téranga connaissent une petite crise depuis 2007. Pensez-vous que cette équipe a les armes pour se qualifier pour la CAN 2012, et si oui, a-t-elle la capacité d’y faire bonne figure ?
Oui c’est sûr que le Sénégal a connu des moments sombres depuis 2007 mais depuis 1 an on sent un renouveau avec cette nouvelle génération très talentueuse. Oui nous avons la capacité de nous qualifier dès le match contre le Cameroun du 26 Mars à Dakar. La Can 2012 si on a les capacités d’y aller ça sera pour cette génération un formidable tremplin pour éclater sur le continent Africain.
Vous êtes au milieu d’un débat concernant le retour éventuel d’El-Hadji Diouf en sélection. Pourquoi vous êtes-vous positionné en faveur de son retour ?
Sur le plan footballistique, purement, je pense qu’El hadji Diouf a les moyens de jouer un rôle dans ce groupe. Je l’imaginais comme un grand frère partageant son expérience du haut niveau auprès de cette jeune génération. Aujourd’hui un groupe s’est construit autour de son capitaine Mamadou Niang.
Je demande un peu de respect pour tout ce qu’El hadji Diouf a fait pour le football africain et sénégalais. Nous avons partagé de grands moments c’est pourquoi je ne peux pas ne pas le soutenir.
SOURCE : FOOTMAG.COM :
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apporté mai sont ca est politiser par des jaloux