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Feuilleton judiciaire : Rebondissement dans l’affaire du centre commercial de la Grande mosquée de Dakar

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Toute chose a une fin. C’est la conclusion que tire le promoteur immobilier, Amadou Ly, après que la justice a débouté ses accusateurs, dans l’affaire relative à la gestion des magasins du Centre commercial de l’Institut islamique de Dakar. Traîné, à tort, dans la boue, le directeur de l’entreprise «Amadou Ly & associés» n’a jamais été lâché d’un mètre par la partie civile qui avait réussi à le faire condamner, en première instance, à un an de prison ferme. Lui, mais aussi Oumar Diène, pour faux et usage de faux en écritures privées. Mais la Cour d’appel de Dakar, statuant publiquement, contradictoirement, en matière correctionnelle et en dernier ressort, a rétabli M. Ly dans ses droits en infirmant le jugement entrepris en toutes ses dispositions. Sauf que le séquestre Tanor Mbaye, désigné à titre provisoire, par l’arrêté n°145 du 11 août 2009, essaie de jouer les prolongations, au motif que «l’autre partie a intenté un recours en cassation ».
Alors que dans sa décision, rendue le 21 mars 2016, suite à la requête aux fins de mainlevée des sommes placées sous séquestre, a ordonné «la restitution des objets placés sous main de justice même après décision définitive». En clair, la Cour constate la fin de la mission du séquestre désigné pour gérer l’argent représentant les redevances locatives supposées encaissées auprès de tous les exploitants des magasins. Dans sa tentative de faire durer le suspense, la partie civile a joué et perdu son dernier match arbitré par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de céans. Et là encore, la Cour, statuant publiquement, contradictoirement, après avoir reçu la demande reconventionnelle des défenseurs, a ordonné, de nouveau, «au séquestre Tanor Mbaye de restituer les redevances locatives à Monsieur Amadou Ly dit Amada pour 80% et 20% pour l’Institut islamique».
Pour siffler la fin du match qui a démarré depuis 2007, le juge a même ordonné «l’exécution immédiate de la décision, nonobstant tout recours et sans caution». L’attestation d’arrêt rendu a été délivré le 17 novembre dernier, sur sa demande, à Me Ibrahima Diaw, conseil d’Amada, «pour servir et valoir ce que de droit». Après toutes ces glissades répétées sur un terrain bien miné, les requérants se posent la question de savoir «qu’attend le séquestre Tanor Mbaye pour restituer l’argent encaissé, sachant que sa mission est terminée depuis fort longtemps». Peut-être qu’il cherche un nouveau camouflet avec une sommation des avocats d’Amada qui, malgré les difficultés rencontrées durant ce long procès, remercie leur client, ont tenu à faire triompher le droit». Etant convaincus que «Dieu est le Meilleur Juge».

(Source : Le Populaire)

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