A une dizaine de jours de la fin des inscriptions sur les listes électorales,ce n’est pas le grand rush dans les régions, ont constaté nos correspondants.
La révision des listes électorales sera close le 10 juin, mais l’affluence des électeurs potentiels appelés à s’inscrire est très faible au niveau du département de Saint-Louis.A la date du vendredi 27 mai, seules 1.363 inscriptions ont été enregistrées par la commission électorale, qui a commencé ses itinérances.
Depuis l’ouverture de la révision des listes électorales le 3 janvier 2011, ce n’est pas la grande bousculade pour les inscriptions dans le département de Saint-Louis où une grande faiblesse a été notée. A Saint-Louis commune, 780 inscriptions ont été enregistrées, contre seulement 65 à Mpal. Dans l’arrondissement de Rao, la Communauté rurale de Gandon se taille la part du lion avec 359 inscrits contre 83 pour Ndiébène-Gandiole et 76 pour Fass-Ngom. La même faiblesse a été notée pour les modifications. Dans tout le département, elles sont au nombre de 681, dont 304 pour Saint-Louis, 51 pour Mpal, 143 pour Fass-Ngom, 123 pour Gandon et 60 pour Ndiébène-Gandiole. S’agissant des radiations, 8 seulement ont été enregistrées à Ndiébène-Gandiole, tandis que 18 changements de statut ont été enregistrés dans tout le département, soit 17 dans la seule commune de Saint-Louis et 1 à Ndiébène-Gandiole. Il faut aussi signaler qu’aucun militaire ne s’est inscrit dans tout le département. Hormis les 2 changements de statut enregistrés, aucune inscription ni radiation n’a été notée dans leurs rangs sur l’étendue du département.
Après 5 mois de révision, le constat est que le rythme des inscriptions est trop lent.
Le préfet du département a déploré cette véritable faiblesse. M. Serigne Mbaye a souligné parmi, entre autres griefs, l’absence des partis politiques dans les commissions dont ils font partie intégrante.
« Depuis le début de l’opération, on a noté que les responsables politiques ne sont pas dans le coup. Malgré les correspondances qui leur ont été adressées, leur absence est quasi-totale au niveau de cesdites commissions », a indiqué Serigne Mbaye.
Aujourd’hui, avec le démarrage des commissions itinérantes, le préfet espère que la donne va changer d’ici la date de la clôture des révisions. «Cette itinérance va créer l’engouement au niveau de la fréquentation des commissions et les populations vont s’inscrire en masse», a-t-il dit.
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