La société africaine de raffinage vient de signer deux conventions de financement avec l’Union africaine de banque et Ecobank. La signature de ces conventions a eu lieu hier, mercredi 1er septembre, au ministère de l’énergie, en présence de Samuel Sarr, ministre d’Etat chargé de l’énergie. Ce financement d’un montant de 194 milliard de F Cfa est destiné à l’approvisionnement de la Sar en hydrocarbures pour une année. Avec ce nouveau financement, après l’ouverture du capital au groupe saoudien Bin Laden, la Sar annonce un recouvrement et une augmentation de ces capacités de production.
La société africaine vient de signer deux conventions de financement d’un montant de 194 milliards de F Cfa avec l’Union de banques africaine et Ecobank. Les deux banques ont concouru respectivement à hauteur de 153 milliards et de 41 milliards de francs Cfa. Avec ces conventions, l’approvisionnement du pays en hydrocarbures peut être assuré sur une durée d’une année. Pour le directeur de la Société africaine de raffinage, « la société revient de très loin avec les 85 milliards de dettes en passant par l’ouverture du capital de la société au groupe Saudi Bin Laden. Ce qui augure d’ailleurs de très belles perspectives d’extension et de modernisation. Cette convention est une excellente combinaison qui permet à la société de sortir de la situation antérieure et d’assurer dorénavant le financement de l’importation de pétrole brut et l’achat de produits raffinés. »
En plus d’assurer l’approvisionnement en hydrocarbures, ce financement va permettre à la société africaine de raffinage de « recouvrer sa compétitivité et de la préparer à des lendemains meilleurs. Ce futur sera fait d’une augmentation de la capacité du traitement de la Sar qui devra passer de 1,2millions de tonnes à 3 voire 4 millions de tonnes », s’est réjoui le directeur de la Sar, Carmélo Sagna.
La Sar prévoit dans le cadre de son extension deux nouvelles unités de transformation. Une unité de désulfuration et une unité de d’hydrocraquage. Selon le Ministre de l’énergie, cette nouvelle convention permet de faire une réduction de coûts d’une valeur de 2 milliards comparativement aux autres conventions qui ont lié la Sar à d’autres partenaires.
Pour le directeur de UBA Sénégal, « cette signature est l’aboutissement d’une collaboration sud -sud et notre structure s’engage à soutenir les initiatives du gouvernement dans ce secteur, eu égard à l’importance du secteur de l’énergie dans le développement. » C’est pourquoi, a-t-il ajouté, « cette transaction est la première d’une longue série »
Revenant sur l’importance de l’énergie dans le développement, le directeur de Ecobank, Yves Coffi dont la société a déjà accompagné la Sar, a dit qu’il était du rôle des banques et des opérateurs à « participer à la capacité à procurer aux populations ce produit nécessaire à un minimum de confort ».
Au delà de ces deux conventions, il s’agit d’un signe de la vitalité de la Sar selon Carmélo Sagna. Pour le directeur de la société de raffinage, « l’arrivée de nouveaux partenaires dans le capital de la Sar est un signal aux banques et investisseurs pour leur dire voila une société avec laquelle vous pouvez faire de bonnes affaires. »
sudonline.sn
Cher ami on n’injecte pas dans les vannes pour la simple raison qu’une vanne c’est un robinet d’arrêt qui sert à fermer un circuit composé de tuyau. Donc si on doit injecter c’est dans la tuyauterie (système de tuyaux) qu’on peut le faire. Tout au plus si vous tenez à vos vannes vous pouvez utiliser l’expression « ouvrir les vannes »