Le financement des partis politiques en prélude à la présidentielle de 2012 intéresse la presse. Les partis politiques partent à la pêche de fonds et refusent de communiquer sur les voies et moyens d’y arriver.
« Pour la campagne électorale de février 2012, les partis politiques vont avoir besoin d’argent. Mises à part les sources de financement classiques, personne ne sait d’où ils (les candidats) tirent leurs capacités financières. Ils n’en parlent que le moins possible. Une manière comme une autre de laisser croire que ces sources ont inavouables », écrit « EnQuête ».
Selon « EnQuête », « à 81 jours de la présidentielle de 2012, les candidats fourbissent leurs armes et déploient des moyens pour mettre toutes les chances de leur côté. Mais la course à la présidentielle de cette année aura la particularité d’être très sélective au regard de la caution (65 millions) jugée onéreuse. Ce qui pose le problème du financement des partis politiques. Or, une loi sur le financement des partis avait été déposée sur la table de l’ancien président de la République, Abdou Diouf, depuis 1998, mais peine à être votée. Une situation à laquelle se complaît la mouvance présidentielle ».
Extrait revue de presse