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Football-Coupe du monde 2022/Cameroun : avis partagés au pays des Indomptables, sur l’affaire Eto’o/Youtubeur algérien

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XALIMANEWS-L’image a fait le tour du monde, Samuel Eto’o Fils le président de la FECAFOOT, s’en prenant d’un violent coup de pied, à un Youtubeur algérien qui le harcelait. Au pays des Indomptables, les avis sont partagés concernant l’attitude de l’ancienne gloire du football camerounais. Voici quelques extraits de réactions de quotodiens camerounais, relayés par Footmercato.

Le Youtubeur algérien est accusé d’avoir provoqué l’ancien attaquant en lui demandant combien cela coûte pour acheter un arbitre (en référence à un barrage retour controversé entre le Cameroun et l’Algérie en mars dernier). Ce qui eut pour effet, de provoquer l’ire du président de la FECAFOOT.

La victime, Sadouni SM, a publié une vidéo depuis un commissariat pour annoncer qu’il portait plainte et qu’il espérait que cette affaire n’allait pas être étouffée en raison de la notoriété de l’ancien joueur duo FC Barcelone. « Il a détruit ma caméra et mon microphone. Je suis au commissariat de police. Partagez cette vidéo, je sais que le Qatar est un pays de droit. Soyez solidaire. J’ai fait ça pour l’Algérie. »  Cependant, la fédération camerounaise (FECAFOOT) ne s’est toujours exprimée. En revanche, Samuel Eto’o l’a fait, mais via son compte personnel.

Après s’être excusé, l’ancien Blaugranz a rappelé qu’il est l’objet de harcèlement continu de certains supporters algériens depuis le fameux barrage remporté face aux Fennecs.

Mais au pays des Bamilékés, les avis son partages, concernant l’acte du président de l’instance dirigeante du football local.

Pour le journal L’Info à Chaud, on peut lire dans une de ses pages : « La patrie d’abord. Petite correction du harceler raciste algérien. Même si dans sa lettre d’excuses le « soldat » Samuel Eto’o Fils regrette d’avoir perdu son sang-froid et réagi d’une manière qui ne correspond pas à sa personnalité, le président de la FECAFOOT rappelle aux autorités algériennes que son pays est la cible d’insultes et d’allégations de tricherie sans aucun fondement. »

De son côté, L’Info Matin publie un encart sur sa Une soulignant : « Une agression de trop contre Eto’o et le Cameroun ». Un parti pris également illustré par les propos suivants : « le Youtubeur algérien, à la sortie du stade 974 de Doha, est en réalité un membre d’un gang d’extrémistes ». Enfin, le Professeur de sociologie Claude Abé est lui aussi venu soutenir Eto’o. « Il faut donner du temps à monsieur Eto’o pour faire son travail. Je pense qu’il est en train de bien structurer le football camerounais, il doit d’être soutenu », a-t-il déclaré sur Vision 4. Petite précision, Claude Abé a été le directeur de campagne d’Eto’o (pour les élections de la FECAFOOT).

Cependant, y’a d’autres quo n’approuvent l’attitude du champion olympique 2000. Le quotidien Émergence a ainsi parlé d’une « nouvelle affaire Eto’o ». De son côté, Guibai Gatama a réclamé des comptes à la fédération. « Si je dis ça, vous direz que j’ai mal bouche. Mais normalement, quand un président fait ce qu’il a fait là, en public, à tort ou à raison, i devrait quand même passer devant le conseil de discipline de la FECAFOOT ou ce qui en tient lieu pour s’expliquer. Quitte à être blanchi ! C’est la règle, le respect de l’institution. heureusement qu’il a eu la bonne idée de m’exclure très tôt de tout ça », a-t-il posté sur son compte Facebook. Gatama est le premier journaliste à s’être opposé à la nomination d’Eto’o au poste de président de la fédération suite à une condamnation judiciaire prononcée contre Eto’o par la justice espagnole. Une prise de position qui avait valu à Gatama d’être exclu du comité exécutif de la FECAFOOT en août dernier.

Le journal Le Parisien a fait des révélations sur la mainmise d’Eto’o sur la FECAFOOT. Selon Footmercato, il lui est reproché ses interventions dans le vestiaire de la sélection nationale, mettant ainsi en cause l’autorité du sélectionneur. Ensuite, il a attiré l’attention de la FIFA en modifiant les statuts de la fédération avec pour but d’allonger le mandat présidentiel (de 4 à 7 ans). « Il prend les décisions tout seul, explique encore un proche de l’instance. Je ne vois pas qui oserait lever le petit doigt », indique une source proche de la fédération au quotidien. Des décisions prises selon son bon vouloir qui ont couté cher à la FECAFOOT : le licenciement de Toni Conceição (1,6 M€) et la rupture unilatérale du contrat avec l’équipementier Le Coq Sportif. Ce dernier point fait d’ailleurs encore l’objet d’un litige. Vous l’aurez compris, Samuel Eto’o est loin de faire l’unanimité dans son pays.

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