XALIMANEWS- Hugo Lloris a annoncé ce lundi la fin de son aventure en équipe de Franc, rapporte RMC. Le capitaine des Bleus et recordman de sélections (145) a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale, à l’âge de 36 ans.
Après le capitaine du pays de Galles, Gareth Bale, un peu plutôt dans la journée, un de ses homologues européens, lui a emboité le pas
C’est la fin d’une longue idylle. Ce lundi, Hugo Lloris, le capitaine des Bleus a annoncé la fin de sa carrière internationale à l’âge de 36 ans. Dans un entretien accordé à L’Équipe, le champion du monde 2018, recordman de sélections (145), a fait savoir qu’il stoppe avec la sélection tricolore.
« Il arrive un moment où il faut savoir passer la main, explique le gardien de Tottenham. Je n’ai pas envie de m’approprier la chose, j’ai toujours dit et répété que l’équipe de France n’appartenait m]à personne, et on doit tous faire en sorte que cela soit le cas, moi le premier. Je pense que derrière, l’équipe est prête à continuer, il y a également un gardien qui est prêt (Mike Maignan). »
Les raisons évoquées par le portier des Spurs d’Arsenal pour arreter sa carrière internationale : ses échanges avec deux anciens gardiens des Bleus: Fabien Barthez et Joël Bats, non sans parler d’une usure physique et mentale après un si long bail au poste de titulaire. « Quand tu es le numéro 1, on regarde tous tes faits et gestes, et on retient souvent le négatif. Un an, trois ans, c’est déjà difficile, mais pendant quatorze ans, c’est vraiment un achievement, comme disent les Anglais, un accomplissement. J’arrive à un moment de ma vie où je ressens le besoin d’autre chose. » A ajouté le finaliste du dernier Mondial, qui semble être aussi stressé par le pouds du capitanat : « Le brassard, j’en ai toujours été fier, mais peut-être qu’à un moment, à être toujours exposé, tu manques un peu d’énergie, après. Quand tu es juste gardien, tu peux rester dans ta bulle. Mais j’ai vévu six phases finales comme capitaine, c’est éprouvant, et mentalement, je vois bien que je récupère moins vite qu’avant. J’ai fini épuisé. Mais c’est beau aussi, dans le sport, ce sentiment d’être allé au bout des choses, d’avoir tout donné, et de sortir de cette façon ».
la fin de sa carrière internationale