XALIMANEWS-Recruté l’été dernier pour remplacer Loic Rémy, parti au Çaykur Rizespor, l’international turc est entrain de répondre aux attentes de Christophe Galtier. Burak Yilmaz y est pour quelque chose dans la bonne tenue du LOSC, leader de la Ligue 1 à 4 tours du terme.
En conférence de presse d’avant match de Samedi face à Nice, le coach des Dogues lillois, a évoqué son attaquant. «Avec Luis (Campos), on était déçus de perdre Loïc (Rémy, parti au Çaykur Rizespor, ndlr). On s’est demandé qui allait pouvoir remplacer Loïc. Quand Luis m’a présenté Burak, j’ai validé rapidement, à 100%. Ensuite, il fallait tout mettre en place. C’était la première fois que Burak jouait dans un autre championnat européen (il avait évolué en Turquie et en Chine auparavant). Il fallait trouver des automatismes, gérer les charges de travail. La seule chose qu’on savait est qu’il s’intégrerait parfaitement dans le 4-4-2 mis en place à mon arrivée à Lille», a d’abord raconté l’entraîneur des Dogues, avant d’évoquer le caractère sanguin du joueur.
Quand les journalistes demandaient à Christophe Galtier si l’international turc de 35 ans a l’âme d’un leader. L’ancien défenseur marseillais à répondu à l’endroit de l’attaquant aux 66 sélections et meilleur buteur du LOSC avec 12 buts en 24 matchs joués, dont 19 titularisations. «C’est la personnalité. Il y a du charisme. Il montre qu’il est très heureux dans les victoires. Mais il montre une colère incroyable dans la contre-performance, individuelle ou collective, par rapport à Benjamin (André), qui est plus mesuré. Burak est lui dans les extrêmes. Mais c’est aussi une bonne chose. Qu’on mette une telle énergie dans les victoires, pour un but, c’est très bon pour nos joueurs. Mais montrer la haine de la contre-performance, c’est aussi bon pour nos jeunes», a expliqué Galtier.
Même son de cloche de la part de Benjamin André, partenaire de club de Burak, présent quelques instants auparavant lors de cette conférence de presse. «José (Fonte) et moi on parle beaucoup. C’est une question de personnalité. Burak, sur le terrain, il se transforme. Il est très discret dans la vie, posé. Sur le terrain, c’est un caractère fort. Dans ses gestes, ses duels, ses courses, ses buts, on voit ce caractère. Quand on a quelqu’un comme ça devant, qui se bat tout le temps, ça tire tout le monde dans le même sens». A 4 journées de la fin de la Ligue 1, le natif d’Antalya, aura l’occasion de parfaire ses statistiques demain soir face à Nice, dans le cadre de la 35e journée du championnat. Une victoire conforterait les Dogues dans la course au titre de Champion de France.