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Football, match Senghor-Gackou : 3-0

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Et de deux pour Me Augustin Senghor! Dans la série de matchs qui l’oppose à son éternel adversaire, El Hadj Malick Gackou, le président de l’Union sportive goréenne (USG) vient de signer sa troisième victoire sur l’ex-président de Guédiawaye Football Club (GFC). Le Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de Football (FSF), élargi aux 14 présidents de Ligues régionales, en réunion ce mercredi 31 octobre 2012, a réaffirmé, à l’unanimité, sa confiance à Me Senghor et lui demande de poursuivre le travail entamé pour le développement du football sénégalais.

Après la défaite d’El Hadj Malick Gackou, en 2009, à l’élection du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), au cours de laquelle l’ex-président de GFC a été largement battu, après l’échec de «sa revanche» à l’occasion de la double confrontation (piège) Côte d’Ivoire-Sénégal, l’adversaire de Me Senghor se voit retirer la confiance du chef de l’Etat pour la gestion des question du sport sénégalais. Un quotidien de la place a d’ailleurs titré, dans son édition du mardi 30 octobre : «Senghor obtient la tête de Gackou», au lendemain du remaniement ministériel qui lui a ôté le portefeuille des Sports pour l’envoyer chez les respectables marchands ambulants. Alors, peut-on dire : «victoire en matchs « aller » et « retour ». Mais ce n’est pas tout!

Motion de confiance et de soutien

La troisième défaite de l’ancien ministre des Sports, face au président de la Fédération sénégalaise de football, c’est ce désaveu des membres du Comité exécutif, qu’il aurait tenté de saborder en entraînant la démission de quatre vice-présidents afin d’isoler le président Senghor et de le pousser à la démission. Echec de mat! Le Comité exécutif, élargi aux présidents des 14 ligues régionales, a d’abord pourvu les postes vacants, suite aux démissions de quatre vice-présidents (Louis Lamotte, Moussa Diao Dieng, Cheikh Seck et Ibrahima Traoré), avant de voter à l’unanimité une «motion de confiance et de soutien au président Augustin Senghor».

Fort de la confiance de ses pairs, Me Senghor a réitéré son appel à une collaboration franche, étroite et sincère entre l’Etat et la fédération, «deux structures qui, selon lui, n’auraient jamais dû connaître de telles dissensions». Aussi, a-t-il révélé n’attendre que la prise de fonction du nouveau ministre, Mbagnick Ndiaye, pour solliciter une audience avec la FSF, «afin d’étudier les voies et solutions pour régler rapidement les problèmes qui se posent et œuvrer ensemble au développement du football.»

Le Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football, à la fin de ses travaux, a rédigé une motion de félicitation au successeur de Malick Gackou, qu’il dit «soutenir et encourager pour la réussite de sa mission». Le chemin est donc bien balisé pour «Monsieur Ndef Leng» (s’unir, en Sérère), qui a tout intérêt à donner un sens au nom de l’ONG dont il est le président, durant son magistère à la tête d’un département qui est son environnement naturel. D’autant que plus d’une vingtaine de fédérations de foot ont défilé devant lui, de 1976 à ce jour.

Quand l’arbitre donne des coups

D’un autre côté, c’est l’homme qui a toujours rêvé de diriger le football sénégalais, mais qui hélas n’en a pas le cran et la dimension, Badara Mamaya Sène, qui monte au créneau pour pousser les arbitres à la rébellion. Un acte qui, si l’on respecte scrupuleusement les textes de l’Olympique, doit lui valoir une radiation du football sénégalais et une suspension au niveau international, dès lors qu’il appelle une structure fédérale à «paralyser le football sénégalais», pour des questions crypto-personnelles.

Badara Mamaya Sène, après avoir démissionné du Comité exécutif de la FSF, en début de semaine, arguant ne plus pouvoir travailler avec celle-ci, «tant que Me Senghor sera à sa tête», a réuni l’ensemble des arbitres sénégalais, dont il est le président, pour exiger le renouvellement de leur pacte d’allégeance et de signer un engagement à «bloquer le développement du football sénégalais». Certains Sénégalais ont vite fait un rapprochement avec ces nombreuses revendications, les boycotts et autres grèves des arbitres, de ces dernières années, pour désigner du doigt le maire de Rufisque, qui serait derrière tout cela, à leur avis. D’autres, plus catégoriques, suggèrent de s’inspirer de l’exemple du mouvement « Navétanes« , qui a très tôt réglé cette question du «chantage» des arbitres en faisant officier des bénévoles. Quel ancien international ne sait pas arbitrer un match?

Un autre conflit à régler, pour le ministre Mbagnick Ndiaye, qui risque d’en oublier ses obligations de président de la Confédération africaine d’Escrime (CAE) et de vice-président de la Fédération mondiale d’Escrime (FME), avec tous ces foyers qui allumés par ses prédécesseurs. En attendant, exit Gackou, viva Senghor !

SERIGNE MOUR DIOP

 

2 Commentaires

  1. Monsieur Senghor, Tenez bon!!!
    C’est avec attention que j’ai suivi votre interview dans Sport 2S avec Adama Kandé. J’avoue que, comme d’habitude, votre lucidité, votre sérenité et surtout votre courage ont forcé mon admiration et dissipé dans la foulée mes interrogaions ayant trait aux soubresauts actuels de la FSF. Ainsi une question me vient à l’esprit: Est-il raisonnable que tout le football sénégalais soit réduit à une seule catégorie de sa composante? L’équipe nationale A a perdu et Alors! A ce que je sache, la terre ne s’est pas encore arrêtée de tourner. Comment peut-on d’un revers de main balayer tout le travail abattu depuis 2009 au niveau des autres catégories et de surcroît nous donnent satisfaction.
    Osons le dire, le parcours de l’équipe olympique lors des JO de Londres n’est pas négligeable. N’est-ce pas là une pépiniére salvatrice pour des lendemains enchanteurs de notre football.
    Réduire à néant toute l’architecture de notre fédé est-ce la solution face aux maux (si maux il y a?) qui gangrénent notre football?
    Tenez bon, disais-je, car votre légitimité n’est pas usurpée, n’en deplaisent à tous ces profanes en la matiére qui s’arrogent le droit de juger.
    Qu’ils gazouillent, ces oiseaux de mauvaise augure,
    qu’ils s’agitent, ces girouettes amorphes de la presse corrompue, adeptes du voilage et loin des profondeurs.
    Gardez votre ligne de conduite et usez à bon escient du silence, l’arme redoutable face à l’inacceptable.
    Quoi qu’il advienne, ayez la tête haute car vous n’avez rien à vous reprocher.

  2. Bravo Mr Senghor…le peuple sportif,le vrai,vous sait gre des efforts et risques que vous prenez pour defendre le foot de votre pays…La federation n’a pas ete elue sur la base d’un contrat d’objectifs.Pourquoi demissionner parce que l’equipe A a ete eliminee par une plus forte?Pourquoi demissionner simplement parce il y avait du grabuge apres cette elimination?(qui a donne des milliers de billets d’entree a des amateurs de lutte dans les tribunes..)pourquoi demisionner a 1 an de la fin du mandat de la federation? Ces des idioties que tu ne peux accepter.Merci mon frere.
    Ces « incorrects » de politiciens,qu’ils nous laissent vivre!!!!Gakou au ministere du sport pour qui connait l’homme politique manoeuvrier,c’etait a la limite insultant.Il n’a jamais digere sa defaite face a Senghor a la presidence de la fede..Esprit revanchard et politicien!Ce President des arbitres Badara mamaya Sene etait son directeur de campagne lors de ces elections..On comprend mieux….Mamaya Sene president de la commission centrale des arbitres:president jamais elu democratiquement mais toujours impose depuis Feu Cheikh Diop Gaye paix a son ame, que tous les arbitres regrettent.Il s’est impose par la corruption avec toutes les commissions regionales des arbitres a la tete desquelles ,il a place ses hommes de confiance qui suivront toujours ses positions.Beaucoup,non tous,de ces dirigeants sont des chomeurs ou retraites,ou des anciens dont le seul revenu vient des supervisions de match ou quelque fois de la poche de ce vereux president…alors ce sont simplement des beni oui oui. commernt on choisit les arbitres internationaux? C’est Mamaya qui les choisit dans son bureau comme il veut: ses meilleurs pions.La connaissance des lois du jeu,la perfection dnas l’interpretation des textes, la responsabilite,la competence, aucune qualite n’est prise en compte.Regardez:les meilleurs arbitres ne sont pas internationaux parce quils n’accepteront jamais de cirer ses chaussures!International n’est pas un grade.Il n’ya que 3 grades:District,ligue,federal.Beaucoup d’arbitres sont contre ses agissements mais ils sont museles par le president qui leur interdit de parler sous peine de suspension ou d’exclñusion du corps arbitral;alors ils se taisent..pour ne pas perdre leur seul source de revenu…
    Mamaya est un pion de Ayatou..tout le monde le sait..il a la manie d’etre escalave pour avoir ce qu’il veut..Il l’a fait avec feu Mawade pour qu’il l’introduise a la CAF;il l’a fait avec feu Cheikh Diop Gaye pour prendre illegalement la Presidence de la commission des arbitres.Alors il ne nous surprend pas quand il le fait avec Ayatou pour demeurer eternellement a la caf..Le plus grave ,actuellement est qu’il travaille contre le foot ball de son pays en appelant au boycot des matchs par les arbitres tant que Senghor est la…Question d’interets et de personne comme toujours Basta Mamaya tu n’est pas Dieu et tu n’es rien par rapport au peuple senegalalais..Le football c’est le fair play….Et comme le disait ton mentor Mawade: » le football c’est l’intelligence en mouvement ». Basta et fiches nous la paix….
    Sportivement votre et sans rancune…un ex arbitre !!!!

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