Pour formaliser les activités de l’économie informelle à l’économie formelle, afin qu’elles soient déclarées, couvertes par la législation et donner lieu à une protection efficace, la CNTS( Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal) et les acteurs du secteur informelle, ont lancés officiellement la campagne de sensibilisation pour la formalisation du secteur informel.
Interrogé, sur l’objectif de la journée, madame Anny Diouf, responsable du syndicat national des travailleurs de l’économie informelle, dit être motivée pour la bonne marche du secteur mais aussi pour le bien-être de protégés.
» Notre souhait en lançant cette journée, c’est le faire de vouloir étendre la couverture juridique aux personnes exclues au insuffisamment couvertes couvertes, fournir un niveau adéquat de protection juridique, assurer un respect effectif des lois et règlements » disait Madame Anny Diouf.
La formalisation selon elle, est due au faite, qu’au Sénégal, 9 travailleurs sur 10 occupent un emploi informel et 97% des entreprises sont dans le secteur informel, alors que qu’il couvre une multiplicité de situations mais aussi une conséquence commune, qui est un déficit de travail décent.
• Accès aux protections liées à l’emploi( sécurité sociale, pension de retraite, caisse de sécurité sociale et du travail)
• Accès à des emplois de meilleure qualité, mieux renumérés et plus durables( notion de salaire minimum).
• Accès aux droits, à la représentation et à la possibilité de défendre ses intérêts.
• Accès à un marché plus vaste et mieux règlementé;
• Possibilité accrues d’accéder à de nouveaux marchés et d’intégrer les marchés régionaux, continentaux et internationaux via les Exportateurs.
• Contribution au développement économique et social grâce au paiement d’impôts et permettre éventuellement une baisse des taux d’imposition à travers le dialogue social.
C’est à ces bases que se fonde le désir de formaliser le secteur informel, conclut la responsable du syndicat national des travailleurs du secteur informel, madame Anny Diouf.