Bingo ! Le ministre des Transports aériens a décidé à travers une série d’audits, de lancer les enquêteurs aux trousses des directeurs généraux de tous les Services aéroportuaires relevant de sa tutelle. Et si l’Agence des aéroports du Sénégal, l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal, ainsi que celle de la Météorologie sont entre autres ciblées, c’est que beaucoup souhaitent que la lumière soit faite sur les redevances de l’Asecna affectées à l’Etat, les fonds de la Haute autorité sous la coupe de la Primature, ainsi que les financements des travaux des aérogares.
Un ouragan va incessamment souffler dans les Services aéroportuaires dépendant du Ministère des Transports aériens, et pour cause. De sources concordantes, Karim Wade a décidé de lâcher une meute d’inspecteurs pour fouiner dans les affaires desdits Services. Et il s’agira, en fait, pour les enquêteurs, de fouiller dans la gestion des Aéroports du Sénégal (Ads), de l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (Anacs), de l’Agence nationale de la météorologie (Anams)…. Même si elle relève de la Primature, la Haute autorité devrait, en principe, faire partie de ces Services dont la gestion sera passée au peigne fin par les enquêteurs. Au motif que la Haute autorité fonctionne grâce aux redevances de la Sûreté générées par l’aéroport Léopold Sédar Senghor. S’agissant des Ads, une source établie à l’aéroport Léopold Sédar Senghor se demande même si les enquêteurs n’ont pas déjà entamé leurs investigations. Si, pour justifier cette série d’audits, des sources proches du Ministère des Transports aériens invoquent une vieille revendication des Syndicats aéroportuaires, ces derniers soutiennent le contraire. « On applaudirait des deux mains si le ministre Karim Wade procédait à ces audits, quand bien même nous n’en avons jamais été demandeurs », déclare un syndicaliste. Qui ajoute : « ce serait salutaire que la tutelle permette, à travers ces audits, d’éclairer beaucoup de choses dans la gestion de ces différents Services ; mais il faudrait également qu’elle prenne ses responsabilités, en endossant une telle initiative ». Ce faisant, la tutelle, pense notre interlocuteur, rendrait un grand service à l’opinion, en tirant au clair la gestion de la partie des fonds de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne qui revient à l’Etat du Sénégal.
Kil commence d’abord par lui même, ce serait la meilleur des choses.
<>. Mais kil sache k son ANOCI sera objectivement audité in cha allah.