XALIMANEWS: Selon Snjcgt.fr l’ancienne présentatrice de la Radio d’Etat sénégalaise, la journaliste Maty Fall, résidant désormais en France, subit des menaces de mort et du cyber-harcèlement pour son traitement de l’actualité politique sénégalaise dans l’émission qu’elle anime depuis la France, très suivie sur les réseaux sociaux.
Ces menaces et ces pressions contre une journaliste sont inacceptables, au Sénégal, comme en France.
Les syndicats de journalistes représentatifs de la profession, SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes, membres de la Fédération internationale des journalistes, main dans la main avec le syndicat des journalistes du Sénégal (Synpics), apportent tout leur soutien à notre consœur et dénoncent ces intimidations intolérables.
En mars dernier, l’actualité sénégalaise a été marquée par des affrontements sans précédent dans l’histoire récente du pays, et un déferlement de violence sur les réseaux sociaux, après l’arrestation du leader politique Ousmane Sonko. Principal opposant au président Macky Sall, il est accusé de viol par une femme de 21 ans.
Ses partisans dénoncent une machination du pouvoir pour l’écarter de la présidentielle. Vrai ou pas, toujours est-il que le rôle des journalistes est de rendre compte de tels débats, ce qu’a fait Maty Fall en veillant à donner la parole à toutes les parties prenantes, ce que n’acceptent pas les auteurs des menaces, identifiés par la journaliste comme followers et sympathisants d’Ousmane Sonko.
Les pressions qu’elle subit en France sont également exercées sur des journalistes au Sénégal, où l’hystérisation du contexte politique rejaillit sur ceux dont le métier est d’informer. Maty Fall a porté plainte auprès de la police française. L’enquête est en cours.
France: La journaliste sénégalaise Maty Fall menacée de mort
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Des apprentis politiciens dirigés par le yolom guénio national Sonko Fusilleur qui ne sont pas encore au pouvoir mais qui exercent déjà autant de violences mortelles dans le pays, de menaces de mort sur des citoyens et des journalistes, de destructions de bien publics et privés, de divisions ethniques et religieuses, d’instrumentalisation de rebelles du MFDC, en attendant le pire… Mais les sénégalais ne vous laisseront jamais faire ! Et le malade de Bignona, seul déclencheur et seul responsable de tout ça, n’a encore rien vu car le chemin vers 2024 sera un vrai chemin de croix pour lui…
On doit défendre la liberté d’expression et particulièrement celle du journaliste à exercer librement sa profession. Mais un journaliste ne doit pas non plus entrer dans un conflit d’intérêts, utiliser sa tribune ou son micro pour s’attaquer toutes les semaines à un parti politique, dénigrer son leader, annoncer des jours à l’avance sur sa page Facebook son programme et son intention de s’attaquer à ce parti politique puis espérer s’en sortir sans réplique ni egratignure. On ne peut pas cracher tous les jours contre le vent et s’offusquer de recevoir quelques chose sur le nez.