Pour le Directeur de Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies, « il serait illogique et peu réaliste pour le Sénégal de rester en dehors de cette plateforme régionale qu’est le G5 Sahel».
« Enclenché depuis le sommet de Ndjamena en novembre 2015, le processus qui a abouti à la création d’une force conjointe regroupant les pays du G5 Sahel franchit une étape décisive vers l’opérationnalisation de l’idée d’une mutualisation des forces dans la lutte contre le terrorisme au Sahel », analyse Bakary Sambe, coordonnateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique.
Suite à la décision de mettre en place la force conjointe du G5 Sahel, de nombreuses interrogations légitimes portent sur le positionnement du Sénégal face à ce cadre régional d’action au moment où les menaces deviennent de plus en plus transnationales et hybrides.
Selon Sambe, « il est temps de dépasser les velléités et les préjugés mutuels et de faire preuve de réalisme car les futures stratégies de défense sous-régionales risquent de se faire sans le Sénégal si ce pays ratait encore le coche d’une telle initiative de coordination ».
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Ce n’est pas que le Sénégal se serait exclu de ce G5 SAHEL, ce sont les initiateurs qui n’ont pas voulu que notre pays en fasse partie ! Pourquoi chercher midi à quatorze heures ? Il est une chose d’envoyer des soldats au Mali ou ailleurs, il en est une autre que d’envoyer des soldats au front pour se battre avec les risques en vie humaines comme l’a fait et continue de la faire le Tchad de Déby qui est le leader en Afrique pour lutter contre le terrorisme, et au-delà même quand il s’agit de la création d’une monnaie qui remplacerait le FCFA/EURO qui rapporte plus à la France et à ses sociétés installées dans la zone concernée par le FCFA !