La première convention nationale du Mouvement politique citoyen « Luy Jot Jotna » (Mpcl) a officiellement investi ce samedi 11 juin, à Thiès, Cheikh Tidiane Gadio comme candidat à l’élection présidentielle de février 2012. Quelque treize mois après que son mouvement a été porté sur les fonts baptismaux, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise se lance à la quête des suffrages des citoyens pour présider aux destinées des 13 millions de sénégalais et défie son ancien-employeur, le Chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade.
Moins de huit mois avant le lancement officiel de la campagne électorale pour la présidentielle de 2012, le champ politique sénégalais continue de se mettre en ébullition aves les déclarations de candidature qui se succèdent au niveau des acteurs.
C’est ainsi que trois jours à peine après l’ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal sous le régime socialiste, Ibrahima Fall, qui s’est mis sur les starting-blocks pour la prochaine présidentielle, un autre cador de la diplomatie sénégalaise, en l’occurrence Cheikh Tidiane Gadio, entre dans la danse et affiche ses ambitions présidentielles pour conduire les destinées des 13 millions de Sénégalais. A l’issue de la première convention nationale du Mouvement politique citoyen « Luy Jot Jotna » (Mpcl) qui s’est déroulé à Thiès, du vendredi 10 juin au samedi 11 juin, les délégués de ce mouvement, venus de toutes les régions du Sénégal, ont en effet officiellement investi l’ancien ministre des Affaires étrangères de Me Wade comme candidat à l’élection présidentielle de février 2012.
Le docteur Gadio qui a été quasiment inamovible au poste de ministre des Affaires étrangères de 2000 à 2009, sous le régime libéral, avant d’être sorti du gouvernement en octobre 2009, a proclamé officiellement sa candidature à la présidentielle contre son ancien employeur, Me Wade, devant un parterre de leaders politiques. Le premier congrès national du Mouvement politique citoyen « Luy Jot Jotna » (Mpcl) organisé dans la « capitale du Rail », ville dite ‘’symbole […] du refus de l’arbitraire’’, s’est en effet tenu en présence de nombreux leaders de l’opposition dont Amath Dansokho, président d’honneur du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), Macky Sall, président de l’Alliance pour la République (Apr), Elène Tine, porte-parole nationale de l’Alliance des forces de progrès (Apr) de Moustapha Niasse, voire Yankhoba Diattara, représentant du maire de Thiès, Idrissa Seck…
7EME CANDIDATURE A LA PRESIDENTIELLE DE 2012
La candidature de l’ex-ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio à la présidentielle de 2012 fixe aujourd’hui à sept le nombre de prétendants formellement déclarés à la magistrature suprême. Second ancien chef de la diplomatie sénégalaise à candidater pour la présidence, le docteur Gadio vient rejoindre dans les rangs des prétendants un ancien tenant du poste, Ibrahima Fall. Un diplomate et universitaire, responsable onusien pendant plusieurs années et ancien recteur de l’université de Dakar, qui a été ministre des Affaires étrangères sous Abdou Diouf et qui a déclaré sa volonté de briguer les suffrages des électeurs jeudi dernier.
Ces candidatures succèdent à celles de Talla Sylla, déjà investi candidat à la présidentielle par son parti, le Jëf-Jël, et par une coalition nommée « Benno Taxawal Senegaal », et de Macky Sall, président de l’Alliance pour la république (Apr) et ancien président de l’Assemblée nationale. Dans le même sillage, on note les candidatures de l’ avocat El Hadj Diouf, l’ancien ministre des Bassins de rétention et des lacs artificiels sous le magistère Wade, qui a indiqué sa disposition à « chausser les crampons » pour la joute présidentielle, ou même d’un autre universitaire, venant des Usa, parfaitement méconnu du sérail politique et du grand public sénégalais, Arona Ndoffène Diouf.
La gent féminine ne s’est voulue en reste dans cette quête des suffrages des électeurs sénégalais. Amsatou Sow Sidibé, une universitaire et fervente militante de la société civile, a déclaré elle aussi sa candidature par l’entremise du mouvement citoyen « Car Leneen ». Tout ce beau monde s’est ainsi mis en ordre de bataille pour « bouter », hors du Palais de la République, l’actuel pensionnaire Me Abdoulaye Wade. Seulement, le président sortant est loin de vouloir prêter le flanc. Après deux mandats à la tête du Sénégal, entre 2000 et 2012, le chef de l’Etat a officiellement déclaré sa candidature à sa propre succession, depuis septembre 2009. Pour l’instant, il est le seul candidat du camp libéral à devoir affronter des prétendants dont la liste est loin d’être close.
D’autant que d’autres candidatures pourraient se faire jour, dans les mois à venir, et que la coalition de l’opposition significative « Benno Siggil Senegaal » n’a pas encore désigné son « candidat unique de transition »… A moins d’une candidature plurielle. sudonline.sn
S’il ne s’agit que de Gadio, wade peut dormir tranquille. Ce … de Gadio ne pese rien. En plus tout le monde sait que c’est un voleur et un sale menteur.