Nous n’en pouvons plus !
Voilà ce que Gaston Mbengue, le promoteur de lutte a déclaré dans les colonnes de l’Observateur.
Pour lui, on va vers l’arrêt de lutte. Car, à ce rythme, seuls les petits promoteurs pourront organiser de petits combats.
« Les promoteurs ne peuvent plus payer des sommes faramineuses. Je l’ai toujours dénoncé, mais on ne m’a pas cru. On a même poussé les gens à faire des folies, et on le faisait par honneur. C’est fini, je ne ferai plus de folies. Aziz Ndiaye a déclaré qu’il va arrêter après le combat Gris Bordeaux-Tyson. Il a raison. Nous n’en pouvons plus ! Dites-moi : quelle est l’activité économique qui peut supporter plus 100 millions FCfa en un crépuscule ? », confie l’un des doyens des promoteurs de lutte, Gaston.
Il pense qu’avec 200 millions FCFA, cachet de deux lutteurs, on peut créer une grande société et faire travailler beaucoup de personnes.
« Si les promoteurs croisent les bras, on verra ce que feront les lutteurs. Ce n’est plus possible de continuer comme ça. », ajoute-t-il.
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Les Sénégalais n’en mourraient pas ! On développerait la lutte traditionnelle et tous les autres sports qui nous vaudraient des médailles sur le plan international! Si on avait la même politique des sports que CUBA et la Jamaïque, pays qui dépensent dix fois moins que les pays d’Afrique dans les sports à compétition nous aurions de grands champions en judo, lutte gréco-Romaine, athlétisme, boxe, lancer de poids et de javelot , sans oublier le disque ! Notre lutte est le seul sport de combat où les gifles ne sont pas interdites ! Tant mieux, si cette forme de lutte n’existait plus au pays de la téranga !