XALIMANEWS- Sur l’augmentation des cas de décès, Dr Abdoulaye Bousso a révélé sur le plateau de la Tfm, qu’aujourd’hui, il y a 25% de décès dans les réanimations.
Selon le directeur du Centre des Opérations d’urgences sanitaires (COUS), le nombre élevé de décès était « prévu », compte tenu des malades avec des pathologies chroniques.
« 60% des personnes contaminées sont asymptomatiques et le problème est qu’elles pensent qu’elles ne sont pas malades mais ce sont elles qui contaminent et propagent le virus », explique le Dr Bousso qui informe, par ailleurs, que 160 agents de santé sont infectés.
Pour Dr Bousso, à ce jour, aucun pays n’a de solution au moment ou au Sénégal, on se félicite déjà d’avoir un taux de 65% de guérisons.
Partout dans le monde la transmission s’opère généralement ainsi.Il faut encourager le port du masque, se laver régulièrement les mains et respecter la distanciation sociale.Soyons prudents et vigilants.Merci Dr et a tout le personnel de la santé, ces vaillants«soldats» au front
C’est maintenant que les sénégalais doivent être très très vigilants ! L’explosion des décès a évolué exactement comme ça au Brésil : mortalité faible au début + propagation rapide incontrôlable ensuite + hôpitaux débordés après + explosion des morts enfin jusqu’à dépasser les 1000 morts/jours. Les principaux facteurs de cette terrible dégradation sont l’indiscipline généralisée, l’ignorance des mesures barrières, le refus des contaminés d’aller rapidement à l’hôpital, l’irresponsabilité des leaders sociaux. Donc c’est exactement la même chose au Sénégal ! Et ajoutez-y les refus de mises en quarantaine et les malades qui sont dans le déni et se cachent, tout est réuni pour que ça évolue comme au Brésil ou au Mexique ! C’est vraiment le moment de respecter les mesures barrières surtout dans les lieux publics comme les marchés, les ateliers, les garages et les transports. Comme dit le Dr Bousso ce sont les cas asymptomatiques qui propagent le plus le virus chez nous. Attention l’hivernage arrive et c’est un facteur aggravant. Nous ne pourrons jamais gérer des centaines de morts par jour !