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Gestion de la Senelec : Les bons points de Matar Cissé

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L’AS – La situation actuelle de la Société nationale d’électricité (Senelec) est étincelante. elle doit son embellie au plan Yessal (reconstruction) mis en place par le régime de Macky Sall sous les cendres du plan Takkal et qui porte sur près de 840 milliards fcfa. alors que le plan va de 2015 à 2020, la Senelec a déjà trouvé près de 230 milliards fcfa, si l’on se fie au boss de la boîte, Mouhamadou Matar Cissé, invité de la table de la presse.

Après plusieurs mois de pause, la Table de la Presse a été dressée hier pour accueillir le directeur général de la Senelec. Mouhamadou Matar Cissé, qui avait autour de lui Issa Sall de «Nouvel Horizon», Massamba Mbaye de «D-Médias», Ibrahima Lissa Faye de «Pressafrik», Cheikh Thiam du «Soleil», Mamoudou Ibra Kane de «Gfm», Maïmouna Ndour Faye de «AZACTU», Mamoudou Wane de «Enquête» et Mamadou Thierno Talla de «L’As», a dressé un tableau particulièrement reluisant de l’entreprise qu’il gère depuis plus d’un an. Si la Senelec qui était naguère dans un gouffre a connu une certaine embellie, se vante son Directeur général, c’est grâce au Plan Yessal (reconstruction) qui remplace désormais le Plan Takkal. Il soutient que ce programme va de 2015 à 2020 et porte sur près de 840 milliards Fcfa.

Devant ses hôtes, Mouhamadou Matar Cissé a indiqué que la Senelec a déjà trouvé 126 milliards sur fonds propres, 23 milliards Fcfa du Fonds de soutien à l’électricité. Elle a reçu 25 milliards Fcfa de la Banque Mondiale et autant de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), 25 milliards Fcfa de la Banque ouestafricaine pour le développement (Boad) et des fonds d’autres bailleurs. Alors qu’il ne lui reste à trouver que 200 milliards Fcfa, renseigne l’ancien ministre du Budget, la Senelec a reçu de différents bailleurs des propositions de financements de l’ordre de 300 milliards Fcfa.

En plus de cette avalanche de financements qui lui tombe dessus, la société d’électricité affiche une bonne santé financière. Si l’on en croit son Directeur général, elle a réalisé un bénéfice net de 15 milliards pour un chiffre d’affaires de plus de 300 milliards. Sa masse salariale est de 7% du chiffre d’affaires. C’est dire que les choses bougent… L’entreprise dispose d’une réserve de 200 mégawatts en surplus. Ce qui lui avait permis de «louer» 20 mégawatts au Mali pendant le Sommet France-Afrique en décembre dernier.

A ce rythme et avec les centrales qui vont voir le jour comme celle de Sendou en octobre prochain dont la capacité est estimée à 125 mégawatts, l’entreprise basée à la rue Vincent pourrait entrer en bourse à l’image de la Sonatel. En tout cas, c’est le voeu le plus ardent de ses dirigeants, avec à leur tête Mouhamadou Matar Cissé qui affiche une large banane devant ses interlocuteurs. Généreux en éloges, ce dernier n’a pas manqué de tirer le chapeau aux travailleurs qui, selon lui, ont réussi à tirer l’entreprise du gouffre. «La compétence et l’expertise du personnel ont beaucoup contribué à la réussite de cette entreprise que l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) classe dans son répertoire des 500 entreprises à la 3ème place avec un chiffre d’affaires de 391 milliards», souligne l’Inspecteur général d’Etat (Ige) qui met l’accent sur la contribution financière de l’entreprise dans les caisses de l’Etat.

A l’en croire, plus de 60 milliards sont versés annuellement à l’Etat au titre de droits de douane, de Tva et d’impôts divers. Pour montrer à quel point la Senelec est sur les rampes de l’émergence, M.Cisse met le curseur sur le budget d’investissement. «En 2014, le budget d’investissement de Senelec était exécuté à hauteur de 20% seulement, aujourd’hui il est à 70%», dit-il avant d’insister sur la mise en exergue des ressources humaines et des approvisionnements. «La Senelec a misé sur la modernisation et l’innovation», selon Mouhamadou Matar Cissé.

Pour le directeur général de la Senelec, la baisse de 10% décidée par le chef de l’Etat sera effective dès les prochaines factures». Cette baisse de 10% entraîne un manque à gagner de 34 milliards par an. C’est pourquoi, renseigne le Dg de la Senelec, l’Etat ne peut pas aller au-delà de ce taux. Cependant, l’ancien ministre du Budget reconnaît que tout n’est pas rose. Il estime que beaucoup d’efforts restent encore à faire en matière d’accueil de la clientèle et de politique commerciale.

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