XALIMA NEWS – Insatisfait de la gestion des ordures à Dakar, le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement territorial l’a retiré à l’Entente Cadak-Car pour la transférer à un de ses démembrements, l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (Ucg). Face à la presse, hier, le Coordonnateur de l’Ucg, Ibrahima Diagne, est revenu sur le travail que sa structure va mener dans la région de Dakar.
«Naturellement, le premier acte c’est de voir qu’est-ce qui se passe sur le terrain, de faire une situation de référence. Et du coup, on n’a pas une association très objective. Parce qu’en 8 journées, on ne pouvait pas quand même faire le tour de la région de Dakar», a-t-il dit.
Et pour relever les défis, le coordonnateur de l’Ucg a renseigné qu’il fallait prendre des points singuliers, illustratifs et qui permettent de renseigner sur l’état de la région. «On a commencé dans les allées Khalifa Ababacar Sy, les deux voies du Camp pénal, le rond-point de la Foire, l’échangeur de la Foire et aussi toute la bande verte le long du mur de l’aéroport, l’autoroute de Patte d’Oie à Malick Sy, les Hlm. Puis, on a visité les Filao, les Hamo 4, 5 et 6, le marché Thiaroye-Gars, la décharge de Demba Diop et aussi la ville de Rufisque sur le littoral et le long des rails», a–t-il listé.
D’après lui, «cela a permis de constater aujourd’hui il y a un besoin de propreté manifestée. La situation est là. Nous, on ne se limite pas uniquement dans un constat. Parce que l’autorité nous a instruits de répondre à la demande des populations qui est une demande sociale, de fournir un service de propreté de qualité, d’offrir aux producteurs des déchets un système de gestion de leurs déchets en prenant en compte les préoccupations des travailleurs du nettoiement. Il faut les mettre dans les conditions de performances, c’est les deux principaux indicateurs».
«Je pense que ce qu’il faut, c’est un programme de propreté urbaine, mais non pas uniquement un programme de gestion des déchets. Parce qu’il faut arriver à intégrer la gestion des déchets à l’occupation de nos publics», a–t-il proposé, non sans indiquer que «sur le changement dans la gestion des déchets, présentement, nous allons attaquer d’abord les urgences. Car, aujourd’hui, des urgences, il y en a».
«Notre préoccupation c’était aussi de payer les salaires des travailleurs. Car jusqu’à aujourd’hui, il n’était pas encore payé. Donc, on a travaillé le week-end pour finaliser le fichier, faire le tour du ministère, et ce matin avec la bande, les dispositions sont prises pour que les salaires puissent être payés dès ce jour. Ça, c’est notre première urgence. La deuxième urgence, c’était de réorganiser les dispositifs des collectes. Parce qu’on s’est rendu compte que dans le fonctionnement, il y a des ajustements qu’il fallait apporter», a expliqué Ibrahima Diagne.
Le patron de l’Ucg de dire également que «sur la base de ce qu’on organisait aujourd’hui, on a engagé aussi des actions urgentes démarrées à partir de mercredi prochain au niveau des axes les plus stratégiques. Parce que Dakar est la porte d’entrée du Sénégal».
Le Populaire