Alors que Abdoulaye Wade jongle avec les chiffres sur son coût réel et son montage financier, l’on apprend d’Abdel Kader Pierre Fall, l’administrateur de la société d’exploitation du monument de la renaissance africaine (Semra), que son capital a été bouclé
Source Kotch : Expliquant de façon laconique que le bouclage du capital a été effectué auprès d’un notaire de Dakar, Abdel Kader Pierre Fall, qui s’exprimait sur la radio nationale (Rts), n’a pas dit à l’arrivée comment ce capital a été bouclé, ni qu’elle est la clé de réparation. Cela, même s’il maintient que l’Etat du Sénégal reste majoritaire à travers la société que, lui Fall, dirige. Ce qui vient s’ajouter à la série d’interrogations sur la gestion de ce monument dont l’Etat est détenteur de la majorité du capital. En effet, ce monument a accueilli certains événements comme plusieurs visites payant depuis son inauguration. Il y a aussi le festival mondial des arts nègres et plusieurs autres activités culturelles qui ont, à n’en pas douté, généré des recettes.
Ces revenus font-ils parti du capital bouclé et ont-ils été versés comme prévu à la Petite enfance ? Autre zone d’ombre dans ce dossier : l’o apprend mardi 26 avril dernier, de la directrice du bureau sénégalais des droits d’auteurs (Bsda) que Wade n’a pas encore déclaré le monument auprès de ce service. « Mieux le bureau n’a pas été saisi pour une quelconque réclamation » avait indiqué Abibatou Siby. A quand à cette déclaration qui aiderait l’opinion à voir plus clair sur l’exploitation faite des droits dont se prévaut le concepteur Abdoulaye Wade ? Autant de questions qui sont soigneusement évitées par la présidence et les gérants du monument. Au finish il aura fallu plus d’un an pour que la Semra arrive à ficeler le capital d’un monument toujours présenté comme un symbole fédérant les Africains du continent et ceux de la diaspora.
Logiquement donc, il ne devrait pas avoir d’obstacles sérieux pour boucler son capital et si l’on croit le président qui magnifie toujours la rentabilité et l’engouement pour son monument. Seulement, le retard était prévisible puisqu’à l’image du montage financier bizarre à la base de la construction, une grande opacité entoure son exploitation.
En effet Abdoulaye Wade annonçait lors de l’inauguration que l’Eta allait détenir 55% du capital alors que la fondation qui porte son nom, dirigée par sa fille va s’octroyer 30%, les 15% restants allant à l’agence nationale de la petite enfance. Une telle configuration est perplexe puisque c’est Abdoulaye Wade qui dicte ces choix sur les personnes sensées représenter l’Etat dans la capital. L’administrateur de la Semra a d’ailleurs été dernièrement coopté au bureau politique du Pds. Rappelons que le financement de la construction du monument de la Renaissance est d’une transaction foncière douteuse montée par Abdoulaye Wade qui s’est auto proclamé concepteur de la statue. Wade affirmait pourtant que ce sont les terres de l’Etat du Sénégal qu’il a évalué à 11 puis 14 milliards qui ont été tronquées contre la construction du monument. C’est dire qu’il s’est arrogé 14 milliards de francs Cfa du contribuable pour construire ce monument avec cette précision de taille dans le document officiel à la presse lors de l’inauguration : « Abdoulaye Wade est chargé de recueillir les rémunérations de ses droits d’auteurs sur les œuvres culturelles, littéraires, scientifiques et artistiques du monument de la renaissance et de les verser intégralement à l’agence nationale de la petite enfance » qui dépend de ses services.
Kotch
Gestion du monument de la Renaissance: opacité totale autour du capital
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louko nekh na def bissa gni thi biss yi
mai boy ibra boul wakhé khol mm si c’est vrai ce ke tu raccontes mais khana s nekoul sa weett sinon toth casse rek ngue néékké fofou