La question migratoire constitue sans doute actuellement une des problématiques majeures des États du monde entier. Elle demeure au cœur des débats de politique économique et sociale tant dans les pays de départ que dans les pays d’accueil.
Le Sénégal est un pays d’accueil traditionnel de populations d’origines diverses, accueillant plusieurs nationalités. Ainsi dans le souci de doter le pays d’une politique migratoire, la société civile sénégalaise et des organisations nationales et internationales se sont réunies dans un cadre afin de réfléchir sur la question migratoire au Sénégal. Ainsi, il est sorti de ce cadre, un document qui présente les urgences en matière de gouvernance des questions migratoires et les incidences qui en découlent.
En effet, il s’agit pour ce cadre, de proposer des lois ou des cadres pouvant réguler le flux migratoire à l’intérieur du pays. Ainsi selon ce cadre de réflexion, il est « nécessaire pour le Sénégal de disposer d’un cadre de gouvernance migratoire axé sur les enjeux les plus cruciaux de l’heure et arrimé à ses intérêts ».
Parti du constat que la majeure partie du flux migratoire se déplaçant au Sénégal et dans la sous région est dû à la recherche d’emploi dont les victimes ne sont rien d’autres que les jeunes, les enfants et les femmes qui sont vulnérables, il est plus que nécessaire de mettre en place des stratégies plus efficaces en matière d’emploi des jeunes par la promotion de l’entrepreneuriat dans des secteurs innovants afin de proposer une des alternatives adéquates à l’émigration irrégulière. De ce fait, il est impératif selon le document présenté par ce cadre réflexion, que le Sénégal « ratifie et mette en place le protocole de libre-circulation de la Cedeao et ces dispositions additionnelles dans tous les pays membres de cette organisation… »
Dakaractu