Un beau spectacle. C’est ce que les acteurs de la journée de lutte du 02 octobre ont offert au public, nostalgique de la lutte. En effet, Gouye-Gui est arrivé au stade très confiant et très en forme. A chaque fois que Bazooka a voulu lui jeter quelque chose, il offrait tout son corps et interdisait à ses poulains de faire un barrage.
C’est à 19h53 que l’arbitre de la rencontre a sifflé le combat entre Gouye-Gui et Bazooka. Gouye-Gui reçoit un premier avertissement pour avoir mis plus de 05 minutes dans sa dernière phase de préparation mystique. Dès le coup de sifflet de l’arbitre, il commence ses incantations, Bazooka essaye de l’attaquer pour l’en empêcher, mais Gouye-Gui fuit et sort de l’enceinte, pour continuer ses récitations.
Il revient après avoir terminé. L’arbitre lui donne un autre avertissement avant de siffler une seconde fois le début des hostilités. Cette fois-ci, sans problème, les choses sérieuses commencent. Les balancements de bras durent à peine quelques minutes et c’est le début de la bagarre. Les rafales de coups pleuvent. C’est l’accrochage. Dans ce corps à corps, Gouye-Gui semble être plus fort physiquement, car il emprisonne son adversaire dans un étau. Impossible pour Bazooka de sortir de l’étau, il n’a qu’une seule solution, frapper pour trouver une porte de sortie. Sa main gauche aussi est emprisonnée par Gouye-Gui. Le sociétaire de l’école de lutte Mor Fadam, gère le combat, tandis que le leader de l’écurie Mbour Mbollo s’essouffle au bout de 07 minutes de combat. Épuisé, Bazooka arrive quand même à tenter un caxabal, malheureusement pour lui, déjoué par Gouye-Gui, qui adosse tout son poids sur son adversaire. Acculé par le poids de Gouye-Gui, Bazzoka s’assoit, c’est la fin.
Mais dans l’action du Caxabal, Gouye-Gui a vu son genou se déboîter. Après les premiers soins, prodigués par les sapeurs pompiers, Gouye-Gui se retrouve dans la voiture de ces derniers pour un tour à l’Hôpital Général de Grand Yoff.
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