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Grand entretien avec Hilaire KOBENA.

Date:

En sa qualité de Commissaire général du Festival International Efrouba du Livre, organisé du 03 au 06 octobre 2018 à Abidjan et à Grand Lahou en Côte d’Ivoire.
Monsieur Hilaire KOBENA, le Groupe Efrouba pour la Culture vient de terminer la 4e édition du Festival International Efrouba du Livre. Pouvez-vous nous donner vos impressions ?

Hilaire KOBENA.
Elles sont très satisfaisantes. Tous nos invités attendus sont arrivés et sont repartis en bonne santé et nous avons réalisés toutes les activités prévues au programme. Nous remercions particulièrement l’Etat et les auteurs du Sénégal, le pays à l’honneur qui ont répondu à notre invitation.
Pouvez-vous revenir sur la genèse de cette initiative en faveur du livre et de la lecture?

Hilaire KOBENA.
Le Festival International Efrouba du Livre a été créé le 15 juin 2015 par mes confrères Jules Dégni, Samuel Dégni et moi pour la promotion du livre et de l’intégration culturelle des peuples. C’est une foire annuelle qui rapproche le livre et son auteur des lecteurs dans une ambiance à la foi studieuse et festive.

Il semble aujourd’hui avoir gagné en maturité. Quel est le secret du Groupe Efrouba pour la Culture ?

Hilaire KOBENA.
C’est vrai qu’un autre pas vient d’être fait avec cette 4e édition mais beaucoup reste encore à réaliser. Nous avons besoin de tous pour gagner encore en maturité et cela nous met du baume au cœur que de voir des militants du livre venir de loin nous honorer et communier avec les festivaliers ivoiriens. Le Groupe Efrouba continuera de travailler dur avec ses propres moyens car, il faut le dire, pendant 4 ans, nous avons financé ce grand rendez-vous culturel avec nos propres économies, sans aucune subvention nationale ou internationale.
Vous avez enregistré cette année beaucoup d’invités écrivains. Qui sont-ils et d’où vous viennent-ils ?

Hilaire KOBENA.
Comme participation étrangère, nous avons eu les écrivains Tafsir Ndicke Dieye, Mamadou Samb et Ndongo Mbaye du Sénégal, Sosthène Mbernodji et Ahmad Daoud Chari Ouda du Tchad, Sébastien Vondoly et Agaté Josée du Togo et le sieur Edgar Samba Sambeligue, un investisseur culturel venu de Grenoble en France, pour ne citer que ceux-là. Nous rendons gloire à Dieu pour cette participation de qualité et cette bonne visibilité qu’a réalisée la chaîne internationale Africa 24. Le Niger et le Bénin était aussi à l’édition passée. Cette ouverture à l’international relèverait-il d’un désir d’intégration des peuples par la culture?

Hilaire KOBENA.
Je ne vous le fais pas si bien dire. C’est même notre objectif prioritaire : réunir le monde entier dans un brassage culturel. La culture est l’âme de notre identité. En s’interpénétrant, nos cultures ne dépérissent jamais et s’enrichissent mutuellement. Ici, à Grand-Lahou, chaque année, nous découvrons la littérature d’un pays invité. Quelle richesse inestimable pour les festivaliers ! Par ailleurs, notre vœu chéri est de voir le monde entier participer au Festival International Efrouba du Livre de Grand-Lahou de sorte à attirer les opportunités culturelles. Le festi efrouba grandit et devient plus exigent en ressources humaines, logistiques et financières.
Pouvez-vous nous présenter les activités du Festi efrouba?

Hilaire KOBENA.
Le Festival International Efrouba du Livre se déroule à une date fixe : du 1er mercredi au 1er samedi du mois d’octobre. Soit 4 jours pour 4 activités principales :
– Le mercredi pour la promotion de la littérature enfantine avec les enfants de la maternelle et du primaire.
– Le jeudi pour les cafés littéraires et les animations de classes avec une vingtaines d’auteurs nationaux et étrangers. C’est la journée consacrée aux élèves du secondaire et aux étudiants.
– Le vendredi c’est le focus sur le pays à l’honneur et sa littérature. Cette journée se termine par une nuit de conte au flambeau où les festivaliers dégustent du bon café ivoirien. Cette année, il y a même eu du mouton braisé offert à nos hôtes qui a été partagé de façon conviviale. Nous profitons de votre tribune pour remercier les sénateurs des Grands Ponts, notre région, pour ce geste louable.
– Le samedi est consacrée à la cérémonie de remise des Prix Efrouba qui récompensent des écrivains et des acteurs culturels de notre pays. Une occasion d’offrir aux écrivains invités l’Echarpe d’honneur du Festival. C’est aussi la grande journée des expositions et des dédicaces d’ouvrages.

Nous voyons que vos cibles préférées sont les élèves et les étudiants. Comment expliquez-
vous ce choix?

Hilaire KOBENA.
Il faut semer le goût de la lecture chez l’enfant dès son plus jeune âge et continuer en l’aidant à entretenir cet avantage incommensurable. Un élève qui lit assidûment est une vraie mine de merveilles. Nos pays ont besoin d’une élite et cela passe par l’éducation à travers le livre. Le Festival International Efrouba du Livre se veut un moyen de contribuer au développement intellectuel de la relève dans notre pays. Petitement mais surement. Le suivi évaluation des trois dernières éditions est satisfaisant. Cette activité a servi à élever le taux de réussite scolaire dans la région. Nos jeunes festivaliers se sont familiarisés avec les livres et sont conséquemment plus brillants en classe.
Organiser un Festival de cette dimension nécessite beaucoup d’effort. Avez-vous bénéficié de l’accompagnement de l’Etat central ?

Hilaire KOBENA.
Il faut juste une dose de passion pour faire un tel miracle ! L’Etat de Côte d’Ivoire et le ministériel chargé de la culture sont lents à réagir. Le livre est le parent pauvre qui vit d’amour et d’eau fraîche chez nous. Nous lançons ici un appel à toutes les bonnes volontés qui pourraient soutenir cette belle initiative culturelle qui commence à peser sur nos frêles épaules. Le Festival International du livre de Grand-Lahou ne doit pas mourir par manque de financement. Ce sera une grosse honte pour l’Afrique culturelle ! Dieu merci, jusqu’ici, il constitue un événement phare qui réunit nos écrivains africains de grande envergure et d’éminents acteurs du secteur du livre.

Vos perspectives ?

Hilaire KOBENA.
Améliorer l’organisation du Festi Efrouba en construisant le Complexe Efrouba à Grand-Lahou. Ce site qui accueillera le festival comportera un hôtel avec restaurant et salle de conférences. Cette bouffée d’oxygène réglera nos soucis financiers liés à la prise en charge de nos invités. Nous nous préparons à recevoir le Niger en 2019 et l’Afrique du Sud en 2020 comme pays à l’honneur.
MonsieurHilaire KOBENA,  XALIMA.COM vous remercie.

Hilaire KOBENA.
C’est plutôt à nous de vous remercier pour cette lucarne que vous nous offrez pour parler davantage de notre festival. Transmettez nos salutations à nos frères et sœurs du Sénégal. Ayoka (merci) comme on le dit chez nous.
Par Tafsir Ndické DIEYE

Monsieur Hilaire KOBENA, le Groupe Efrouba pour la Culture vient de terminer la 4e édition du Festival International Efrouba du Livre. Pouvez-vous nous donner vos impressions ?

Hilaire KOBENA.
Elles sont très satisfaisantes. Tous nos invités attendus sont arrivés et sont repartis en bonne santé et nous avons réalisés toutes les activités prévues au programme. Nous remercions particulièrement l’Etat et les auteurs du Sénégal, le pays à l’honneur qui ont répondu à notre invitation.
Pouvez-vous revenir sur la genèse de cette initiative en faveur du livre et de la lecture?

Hilaire KOBENA.
Le Festival International Efrouba du Livre a été créé le 15 juin 2015 par mes confrères Jules Dégni, Samuel Dégni et moi pour la promotion du livre et de l’intégration culturelle des peuples. C’est une foire annuelle qui rapproche le livre et son auteur des lecteurs dans une ambiance à la foi studieuse et festive.

Il semble aujourd’hui avoir gagné en maturité. Quel est le secret du Groupe Efrouba pour la Culture ?

Hilaire KOBENA.
C’est vrai qu’un autre pas vient d’être fait avec cette 4e édition mais beaucoup reste encore à réaliser. Nous avons besoin de tous pour gagner encore en maturité et cela nous met du baume au cœur que de voir des militants du livre venir de loin nous honorer et communier avec les festivaliers ivoiriens. Le Groupe Efrouba continuera de travailler dur avec ses propres moyens car, il faut le dire, pendant 4 ans, nous avons financé ce grand rendez-vous culturel avec nos propres économies, sans aucune subvention nationale ou internationale.
Vous avez enregistré cette année beaucoup d’invités écrivains. Qui sont-ils et d’où vous viennent-ils ?

Hilaire KOBENA.
Comme participation étrangère, nous avons eu les écrivains Tafsir Ndicke Dieye, Mamadou Samb et Ndongo Mbaye du Sénégal, Sosthène Mbernodji et Ahmad Daoud Chari Ouda du Tchad, Sébastien Vondoly et Agaté Josée du Togo et le sieur Edgar Samba Sambeligue, un investisseur culturel venu de Grenoble en France, pour ne citer que ceux-là. Nous rendons gloire à Dieu pour cette participation de qualité et cette bonne visibilité qu’a réalisée la chaîne internationale Africa 24. Le Niger et le Bénin était aussi à l’édition passée. Cette ouverture à l’international relèverait-il d’un désir d’intégration des peuples par la culture?

Hilaire KOBENA.
Je ne vous le fais pas si bien dire. C’est même notre objectif prioritaire : réunir le monde entier dans un brassage culturel. La culture est l’âme de notre identité. En s’interpénétrant, nos cultures ne dépérissent jamais et s’enrichissent mutuellement. Ici, à Grand-Lahou, chaque année, nous découvrons la littérature d’un pays invité. Quelle richesse inestimable pour les festivaliers ! Par ailleurs, notre vœu chéri est de voir le monde entier participer au Festival International Efrouba du Livre de Grand-Lahou de sorte à attirer les opportunités culturelles. Le festi efrouba grandit et devient plus exigent en ressources humaines, logistiques et financières.
Pouvez-vous nous présenter les activités du Festi efrouba?

Hilaire KOBENA.
Le Festival International Efrouba du Livre se déroule à une date fixe : du 1er mercredi au 1er samedi du mois d’octobre. Soit 4 jours pour 4 activités principales :
– Le mercredi pour la promotion de la littérature enfantine avec les enfants de la maternelle et du primaire.
– Le jeudi pour les cafés littéraires et les animations de classes avec une vingtaines d’auteurs nationaux et étrangers. C’est la journée consacrée aux élèves du secondaire et aux étudiants.
– Le vendredi c’est le focus sur le pays à l’honneur et sa littérature. Cette journée se termine par une nuit de conte au flambeau où les festivaliers dégustent du bon café ivoirien. Cette année, il y a même eu du mouton braisé offert à nos hôtes qui a été partagé de façon conviviale. Nous profitons de votre tribune pour remercier les sénateurs des Grands Ponts, notre région, pour ce geste louable.
– Le samedi est consacrée à la cérémonie de remise des Prix Efrouba qui récompensent des écrivains et des acteurs culturels de notre pays. Une occasion d’offrir aux écrivains invités l’Echarpe d’honneur du Festival. C’est aussi la grande journée des expositions et des dédicaces d’ouvrages.

Nous voyons que vos cibles préférées sont les élèves et les étudiants. Comment expliquez-
vous ce choix?

Hilaire KOBENA.
Il faut semer le goût de la lecture chez l’enfant dès son plus jeune âge et continuer en l’aidant à entretenir cet avantage incommensurable. Un élève qui lit assidûment est une vraie mine de merveilles. Nos pays ont besoin d’une élite et cela passe par l’éducation à travers le livre. Le Festival International Efrouba du Livre se veut un moyen de contribuer au développement intellectuel de la relève dans notre pays. Petitement mais surement. Le suivi évaluation des trois dernières éditions est satisfaisant. Cette activité a servi à élever le taux de réussite scolaire dans la région. Nos jeunes festivaliers se sont familiarisés avec les livres et sont conséquemment plus brillants en classe.
Organiser un Festival de cette dimension nécessite beaucoup d’effort. Avez-vous bénéficié de l’accompagnement de l’Etat central ?

Hilaire KOBENA.
Il faut juste une dose de passion pour faire un tel miracle ! L’Etat de Côte d’Ivoire et le ministériel chargé de la culture sont lents à réagir. Le livre est le parent pauvre qui vit d’amour et d’eau fraîche chez nous. Nous lançons ici un appel à toutes les bonnes volontés qui pourraient soutenir cette belle initiative culturelle qui commence à peser sur nos frêles épaules. Le Festival International du livre de Grand-Lahou ne doit pas mourir par manque de financement. Ce sera une grosse honte pour l’Afrique culturelle ! Dieu merci, jusqu’ici, il constitue un événement phare qui réunit nos écrivains africains de grande envergure et d’éminents acteurs du secteur du livre.

Vos perspectives ?

Hilaire KOBENA.
Améliorer l’organisation du Festi Efrouba en construisant le Complexe Efrouba à Grand-Lahou. Ce site qui accueillera le festival comportera un hôtel avec restaurant et salle de conférences. Cette bouffée d’oxygène réglera nos soucis financiers liés à la prise en charge de nos invités. Nous nous préparons à recevoir le Niger en 2019 et l’Afrique du Sud en 2020 comme pays à l’honneur.
MonsieurHilaire KOBENA,  XALIMA.COM vous remercie.

Hilaire KOBENA.
C’est plutôt à nous de vous remercier pour cette lucarne que vous nous offrez pour parler davantage de notre festival. Transmettez nos salutations à nos frères et sœurs du Sénégal. Ayoka (merci) comme on le dit chez nous.
Par Tafsir Ndické DIEYE

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