XALIMANEWS : Le climat social du pays est très délétère surtout dans le domaine de la justice et de la santé. Tout d’abord, le temple de Thémis est secoué par la grève des syndicats des travailleurs de la justice (Sytjust). Ce énième plan d’action a fini de créer des désagréments terribles pour les populations qui ne peuvent recevoir aucun document administratif référant à la justice. L’exemple le plus probant est les casiers judiciaires où des centaines de jeunes font la queue pour rien, idem pour les autres documents relatifs à la dame justice. Hormis la justice qui grince les dents, la santé est presque « mourante » car trainant une longue maladie. Nous pouvons dire qu’elle agonise tant la situation est exécrable dans ce domaine. En effet, « And Gueusseum » est à son treizième plan d’action et les camarades de Mballo Dia Thiam sont prêts à entamer un quatorzième plan s’ils n’obtiennent toujours pas satisfaction de la part de l’Etat. Pendant ce temps, les populations souffrent le martyr dans les hôpitaux qui sont bondés vu l’épidémie de la grippe qui sévit à Dakar et sa banlieue. A cause de la grève, les toubibs ne traitent que les cas d’urgence, tous les autres on les envoie paitre. Les gens qui ont les moyens peuvent se rabattre dans les cliniques et ceux qui n’en ont pas vont s’adonner à l’automédication ou la médecine traditionnelle qui présente des risques pour la santé des patients.
Ainsi, ces deux grandes entités ont fini par clouer au pilori les populations qui ne savent plus à quel saint se vouer. En outre, le fait le plus étonnant est que l’état préfère faire la sourde oreille face aux récriminations des syndicalistes qui sont dans leur droit. Ceci dénote une absence de priorité du gouvernement qui ne s’occupe pas des questions fondamentales telles que la santé et la justice qui ne sont que la partie visible de l’iceberg.
Par conséquent, il est temps que l’état revienne à de meilleurs sentiments pour traiter ces questions cruciales une bonne fois pour toute.