C’est à Thieurigne, cette place mythique de la Médina et de la communauté Lebou, où trône une mosquée dont son défunt père était l’imam, que Gris bordeaux a convié ses fan’s. Dopé par leur présence massive, le Tigre de Fass est vite entré dans la garde de son adversaire.
«Tout le monde sait que je ne triche pas dans un combat. Dans tous mes combats où j’ai affronté des lutteurs plus âgés, j’ai dirigé le combat, marché sur eux et je les ai battus. Lui, il dit que je suis plus âgé que lui. Et on dit qu’il est futé. Alors, pourquoi avec moi, il refuse de lutter. Qu’il montre ce qu’il vaut. Qu’il arrête de fuir devant moi. Il est plus jeune, c’est lui qui a surtout des choses à prouver, comme je l’ai fait avec les lutteurs plus âgés que moi», a déclaré le troisième Tigre de Face.
Ce dernier, sûr de lui d’ajouter : « Je suis vif ; je suis rapide ; et je suis prêt, sur tous les plans. Je suis persuadé que même si on lui paye des milliards, il ne va pas de battre avec moi. Il a peur de moi et surtout de mes coups de poing. Il fait tellement attention à mes coups qu’il ne lutte pas correctement. A chaque fois, il envoie son cou aux Parcelles assainies (son fief) et ses pieds à Fandène (son village natal)».
Poursuivant, Gris affirme : « S’il veut savoir si ma frappe est lourde ou non, le jour je qu’on fasse deux minute de bagarre, en cadeau aux supporter. Je sais qu’il y a longtemps que tu ne dors plus du sommeil du juste. (…). C’est sûr que c’est avec ce combat que tu vas arrêter d’affronter un lutteur de Fass ».
Revenant sur leur premier combat, Gris Bordeaux souligne qu’il l’avait perdu non pas parce que son adversaire était plus fort ou meilleur, mais par décision de l’arbitre qui a jugé qu’il a frappé là où il ne devait pas.
«Si quelqu’un d’honnête regarde notre combat s, il reconnaîtra que c’est moi qui ai tout fais. J’ai perdu le combat par coup irrégulier, selon l’arbitre. D’ailleurs, aujourd’hui quand je revois le combat, j’ai envie de rire ».
Jotay.net