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Grogne à l’ESMT: l’association des parents d’élèves hausse le ton et demande la reprise immédiate des cours 

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XALIMANEWS-Un bras de fer opposant les enseignants et la direction de l’école supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) plonge ladite école dans le désarroi. En effet, depuis trois (3) semaines les cours ont été arrêtés dans l’ensemble de l’établissement, alertant l’association des parents d’élèves et étudiants qui se sont fait entendre, hier samedi, dans les locaux du ledit institut. 

Selon Medoune Drame, coordonnateur du collectif des parents d’élèves et étudiants, des divergences entre personnel enseignant et la direction de l’école se sont traduites par une cessation définitive des cours depuis trois semaines. Ce qui est inadmissible étant donné le fond du problème ne vient pas des mensualités que doivent payer les étudiants mais d’un désaccord qui dure depuis plus de quatre ans. 

Un problème de mal gouvernance imputé au directeur de l’école est passé par là, poussant le personnel enseignant à abandonner les classes de classe en entendant que l’autorité suprême à savoir le ministre des télécommunications réagisse. Chose que les parents d’élèves et étudiants ainsi que les étudiants eux mêmes trouvent inadmissible. 

A cela, par la voix de Medoune Dramé, l’ensemble des parents d’élèves et étudiants présents à la conférence de presse exigent la reprise immédiate des cours, pour une fin d’année rassurant avec des pluies qui s’annoncent bientôt. 

 » Ce qu’on veut c’est qu’on reprenne les enseignements le plus rapidement possible afin que les enfants puissent finir leur année scolaire correctement. La zone où se trouve l’école est impraticable en période d’hivernage et si on continue dans cette lancée dans 1mois ça ne sera plus possible. Nos enfants n’ont raté aucun payement de leurs mensualités, donc on n’acceptera pas qu’ils soient l’agneau du sacrifice entre deux camps qui se battent pour leurs propres intérêts », clame le coordonnateur du collectif des parents d’élèves et étudiants. 

Avant de poursuivre : « si un retour des classes n’est pas observé dans les jours qui viennent, ils seront dans l’obligation de saisir la justice afin que leur cause soit plaidée. »

Ils ont cependant intercepté le ministre de la formation professionnelle, le ministre de la communication et des télécommunications pour une résolution de cette affaire entre enseignants et directeur qui dure depuis bientôt quatre semaines.

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