Le Sénégal tentera d’obtenir « plus de 6.000 milliards de francs CFA » des bailleurs de fonds du Groupe consultatif de Paris, qu’il rencontre en octobre prochain dans la capitale française, en vue du financement de sa Stratégie nationale de développement économique et social (SNDES), a annoncé le président Macky Sall.
« En octobre, le Sénégal se présentera devant le Groupe consultatif de Paris pour présenter son plan de développement économique et social, et tenter d’obtenir plus de 6.000 milliards de francs CFA auprès de la communauté internationale », a déclaré M. Sall dans une interview publiée samedi par le quotidien L’As (privé).
Les 21 et 22 octobre prochain, à Paris, les autorités sénégalaises rencontreront des bailleurs de fonds auxquels elles demanderont de contribuer au financement de la SNDES, un vaste programme d’investissement concernant la période 2013-2017.
Les besoins de financement devant être soumis au Groupe consultatif de Paris étaient évalués à 5.300 milliards de francs CFA, avait indiqué en juin dernier le ministre sénégalais de l’Economie et des Finances de l’époque, Amadou Kane.
L’Etat du Sénégal a déjà trouvé une « grande partie » de ces 5.300 milliards, avait dit M. Kane en rencontrant des membres du corps diplomatique représentant les pays émetteurs de financements et les institutions financières présentes au Sénégal.
Le président Macky Sall a par ailleurs tenté de dissiper l’inquiétude d’une partie de l’opinion sénégalaise ne comprenant pas l’absence de Dakar sur la liste des capitales ouest-africaines visitées récemment par le nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK.
« Laissez-le arriver. Le président IBK est déjà venu me voir au Sénégal, quand il était candidat. Pourquoi la presse n’en a pas parlé ? Et puis nous nous sommes parlé le jour de son élection et nous nous parlons quotidiennement », a encore dit M. Sall au journal L’As.
M. Keïta « sera bientôt au Sénégal », pour participer à un sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO, 15 pays), a annoncé son homologue sénégalais.
Après sa victoire au second tour de l’élection présidentielle, début août, IBK s’est rendu au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Tchad et au Togo.
« Je suis étonné que les gens en fassent un problème. Le Sénégal est présent au Mali et c’est un devoir de solidarité qui nous incombe, à l’endroit du peuple malien. Il n’y a aucun problème entre nous », a soutenu Macky Sall, l’un des premiers chefs d’Etat africains à envoyer des troupes au Mali, pour libérer le Nord de ce pays des rebelles, en janvier dernier.
« […] Le président malien vient de prêter serment et il nous a invité le 19 septembre prochain, à Bamako, pour une cérémonie de prestation de serment plus solennelle. Quoi de plus normal qu’il visite d’abord la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ! » a fait valoir M. Sall.
Rêvons de grandes choses, cela nous permettra d’en faire au moins de toutes petites !
Je suis entièrement d’accord avec la stratégie du Gouvernement dont l’objectif n’est certainement d’avoir plus que la Côte d’Ivoire dont l’économie est plus florissante que la nôtre, malgré toutes ces années de guerre qui avait plongé le pays dans une chute vertigineuse!
Nous aurons certainement de quoi entamer et achever de grands projets dans beaucoup de domaines dont la couverture médicale universelle, la gratuité des soins aux enfants de moins de 5 ans et la bourse sociale
Si les rênes du pays m’étaient confiées, on ne parlerait plus de développement comme ont réussi à nous faire rêver les « amis » d’ailleurs, mais au bienêtre social tout court, en conformité avec nos coutumes, notre foi.
On peut être développé, riche, sans être heureux sur cette terre !
Ne serions-nous pas heureux et en harmonie avec nos préceptes culturels si nous mettions nos efforts à faire en sorte que chacun de nos enfants vive et grandisse dans de bonnes conditions en allant obligatoirement à l’école moderne jusqu’à 16 ans ?
Le serions-nous moins si on faisait en sorte que chaque homme et chaque femme aient de quoi vivre et fonder un foyer après avoir donné au moins un an de son temps et de ses capacités à la collectivité dès un certain âge ?
Notre pays n’aurait-il pas les moyens de » dispatcher » à travers le monde, avec l’aide de nos amis et partenaires pour former des milliers d’Ingénieurs, de médecins, de techniciens en toutes les spécialités pour que dans moins de quinze ans nous ayons des avancées partout ?
Ce débat mériterait d’être ouvert !