xalima-news- La police de Guédiawaye a inerpellé et gardé à vue Chérif Aïdara Mouhamadou TRAORE. Ce dernier est poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de son compagnon, Pape Mbaye NDONG. Le présumé meurtrier devrait être déféré ce lundi au parquet.
Le sang a encore coulé dans la banlieue dakaroise. Chérif Aïdara Mouhamadou TRAORE a, en effet, poignardé à mort son compagnon, Pape Mbaye NDONG. Les deux vieux amis se disputaient dans la rue avant d’en venir aux mains. Mardi dernier, Cherif Aïdara débarque chez son ami Pape avec une fille et tente d’ouvrir la porte de la chambre. Mais, la mère de Pape s’y oppose et somme Chérif de sortir de la maison. Le garçon fait la sourde oreille, se retire avec la guinguette sur la terrasse de la concession pendant un moment et redescend avant de partir. La maman de Pape s’en offusque, attend le retour de son fils à la maison et lui en fait la remarque. Le bonhomme monte sur ses grands chevaux à son tour et se lance à la recherche de son pote. Mais, vendredi tard la nuit la nuit, les deux amis se rencontrent dans un coin de leur quartier (Ndlr, arrêt Dial Mbaye) et engagent une dispute. Pape, très amer, peste contre Chérif et lui reproche d’avoir amené une fille dans leur domicile. Le garçon se braque et envoie promener son ami. Une dispute éclate entre eux. Chérif dégaine un couteau de cuisine et menace de sévir. Mais, Pape se met sur ses gardes et réplique à l’attaque. Ils s’affrontent dans la rue et commencent à échanger des coups de poing. Chérif agite son couteau et flanque un coup à l’épaule gauche de son compagnon. Lequel hurle de rage, abandonne la bagarre et prend la tangente pour sauver sa peau. Il court dans tous les sens, s’étrangle de douleurs et crie au secours, Son ami le rattrape, lui administre un autre coup au niveau du cou et disparait dans l’obscurité. Grièvement blessé, Pape s’affale au sol, se tortille de douleurs et se vide de son sang. Des voisins arrivent, alertent les parents du garçon qui l’acheminent d’urgence à bord d’un véhicule à l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye. Là, les blouses blanches s’affairent autour du poignardé et lui délivrent les premiers soins avant de la libérer. Seulement, la nuit du vendredi à 3 h du matin, l’état de santé de Pape se dégrade et inquiétant les membres de sa famille. Ils conduisent de nouveau le garçon à l’hôpital qui rend finalement l’âme à 3h 45.
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