Le meeting de soutien du mouvement Yé askan wi au candidat des Fal2012 a été dispersé par des jeunes du parti démocratique Sénégalais, hostiles à Serigne Mbacké Ndiaye, par une pluie de pierres. Dans sa folle course pour échapper à la furie des jeunes libéraux, le ministre porte-parole du Président Abdoulaye Wade a rivalisé avec Usain Bolt.
Le coordonnateur du mouvement Yé askan wi, Alé Niang, militant de Rewmi de Idrissa Seck, a organisé un meeting au quartier 10ème pour soutenir le candidat Abdoulaye Wade. A peine que Serigne Mbacké Ndiaye, venu présider le meeting, a-t-il pris place que des pierres ont commencé à pleuvoir. Les populations ont, alors, pris leurs pieds à leur cou. Le porte-parole du président de la République a été vite exfiltré de la foule. Il s’est vite engouffré dans son véhicule pour vider les lieux.
L’organisateur, Alé Niang, accuse Mohamed Lamine Massaly, membre des Forces alliées (Fal2012) qui soutiennent Abdoulaye Wade, d’avoir «orchestré le sabotage» de son meeting. «Mouhamed Lamine Massaly a envoyé des jeunes qui ont jeté des pierres à la foule. Deux de mes militants ont été blessés et évacués à l’hôpital. Je ne laisserai pas passer cette affaire comme ça. Ce sera désormais œil pour œil, dent pour dent», a confié Aly Niang.
Toutefois, Ablaye Tine, responsable départemental de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl), a affirmé avoir mandaté les jeunes libéraux pour disperser la foule. «Serigne Mbacké Ndiaye sème le bordel dans le parti. Il a complètement compromis toutes les chances de gagner du Président Wade parce qu’il est toujours là à faire du «diviser pour mieux régner». Il ne s’entend avec aucun responsable politique dans le département», rouspète le responsable de la fédération départementale de l’Ujtl.
Mohamed Lamine Massaly dit ne pas être au courant du meeting. «Je déplore qu’un meeting soit organisé à trois pas de la maison de ma mère et que je ne sois pas informé. Par contre, je n’ai rien à voir avec ces jets de pierres. Ablaye Tine de l’Ujtl a réclamé haut et fort avoir commandité cet acte», s’est défendu Lamine Massaly.