Six mois après le coup de force qui a renversé le gouvernement de Carlos Gomes Junior, les guinéens continuent encore à s’interroger sur l’avenir de leur pays. Les autorités de transition peinent à assurer la barre, le parlement organe de contrôle de la transition ne peut se réunir, faute de Corum. Le PAIGC le parti majoritaire (67 députés dont une dizaine en faveur de la transition) est exclus du processus. Les nombreuses médiations entreprises par le Président Nhmadjo, de réunir autour de la même table les deux grosses pointures de l’échiquier politique, le PAIGC et le PRS, la formation politique de l’ancien Président Kumba Yala, n’ont rien donné. Le PRS reste fidèle à la position de son leader hostile à l’entrée du PAIGC dans le processus de transition. Pour l’homme au bonnet de laine rouge, le processus est déjà enclenché, tant pis pour les retardataires. Autrement le PAIGC doit payer cash l’erreur de ne pas s’y engager dès le début. Le refus du PAIGC d’entrée dans le jeu de ceux qu’il considère comme des putschistes se
Guinée-bissau : La Transition vers une impasse. Par Allen Yero Embalo
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