Les deux candidats au second tour de l’élection présidentielle guinéenne, Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé, ont signé hier vendredi à Ouagadougou, un protocole d’accord par lequel ils s’engagent à œuvrer pour un déroulement pacifique du scrutin prévu le 19 septembre prochain.
Dans un document intitulé « protocole d’entente pour une élection apaisée en Guinée », les deux candidats se sont engagés à respecter « scrupuleusement » le verdict des urnes et de mener une « campagne débarrassée des propagandes de nature à porter atteinte à la cohésion nationale ».
Alpha Condé, président du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) et Cellou Dalein Diallo président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ont ainsi promis de se conformer « scrupuleusement au verdict des urnes, tel qu’il résultera de la proclamation définitive des résultats du scrutin du 19 septembre 2010 », indique le document. Ils ont en outre promis de travailler afin que leurs militants et sympathisants respectifs acceptent ces résultats « dans un esprit patriotique et démocratique ».
Pour ce faire, ils entendent « tout mettre en œuvre » pour assurer la discipline et l’ordre dans les rangs des militants afin d’éviter tout débordement susceptible de compromettre le déroulement du scrutin. En cas de désaccord sur les résultats provisoires, les protagonistes acceptent de recourir « exclusivement » aux moyens de droit pour les revendications éventuelles. Toujours dans l’esprit d’apaiser le climat politique, les deux leaders en lice ont lancé un appel aux médias afin que chacun fasse preuve de retenue tout au long du processus électoral en veillant à la sensibilisation des électeurs. Les forces de sécurité et de défense sont priées pour leur part d’accompagner le processus électoral de façon « constructive » en jouant leur rôle de protection du territoire et des institutions républicaines.
Par ailleurs, ils ont accepté l’implication du gouvernement dans l’organisation de l’élection. A cet effet ils ont encouragé le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour apporter son soutien technique à la Commission électorale nationale indépendante, l’organe chargé d’administrer l’élection, et ce conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. Le gouvernement de Jean Marie Doré est aussi prié de renforcer la Force spéciale de sécurisation du processus électoral (Fossepel) en moyen humains, matériels et financiers nécessaires pour la mettre à la hauteur des réalités de ses missions.
Cellou Dalein Diallo, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle guinéenne avec 43,96% des voix, estimé que cet accord est d’une grande importance et devrait permettre à son pays de sortir de la période transitoire de manière apaisée. Il s’est personnellement engagé à respecter les dispositions qui y sont contenues conformément à l’esprit et à lettre. Selon lui, finir avec la transition est « très important » pour la Guinée, la sous-région et pour l’Afrique entière.
Le Pr Alpha Condé, crédité de 18% des voix au premier tour, est du même avis et s’est engagé à respecter l’accord et à accepter les résultats avec fair-play. « C’est comme une coupe du monde » a-t-il-dit. Quant au président du Burkina Faso, il a exprimé sa disponibilité à accompagner la Guinée jusqu’au terme de sa transition. Il a surtout appelé les candidats, les formations guinéennes, les institutions de la Transition et à l’ensemble du peuple guinée, à saisir « l’occasion historique » qu’offre cette élection.
Pour Blaise Compaoré, le bon déroulement de ce scrutin jettera les bases d’uns stabilité et d’une démocratie durables en Guinée. Une déclaration conjointe dite de Ouagadougou signée le 15 janvier 2010 entre le chef de la junte au pouvoir et son intérimaire le Général Sékouba Konaté avait permis de mettre en place un gouvernement et des institutions de transition après l’attentat manqué contre Dadis Camara.
(Apa)
God bless Senegal and Africa.
Aliou Sow à des journalistes: «Je suis plus diplômé que vous »
C’est maladroit. Inopportun discourtois et inélégant.
Les journalistes ne sont pas les adversaires des politiciens mais font plutôt respirer la démocratie.
Ces propos que vous avez tenu traduisent un état d’esprit négatif que l’on ne soupçonnait chez vous.
Ce qui est important c’est de répondre à Mr Babacar Gaye, ex collègue et camarade de parti de surcroit, qui critique votre gestion partisane des fonds destinées aux collectivités locales et que selon lui, « vous gérez mal ».
Le vrai débat c’est cela.
Vous venez de détruire la sympathie que vos « collègues journalistes » avaient eu de vous pour les efforts que vous faites en étudiant au CESTI malgré le poste de Ministre « qui gère mal » les fonds de son ministère.
La modestie est l’art de faire dire aux autres tout le bien qu’on pense de soi Mr le Ministre. Une rectification sincère de tels propos vous grandirait.
NE FAUDRAIT IL PAS TOURNER SA LANGUE 7 FOIS AVANT DE PARLER?
Voila un article que Mr le « Ministre Journaliste » devriez traiter.
Je vous remercie
QUAND LE DICTATEUR BURKINABE (et assassin de thomas sankara?) en plus représentant de la France en Afrique de l’ouest COMPAORE prend le manteau de sauveur , ne perdez pas la mémoire.
Il a déjà fait trois mandat, s’apprête à briguer un 4 eme mandat en 2012 et, son parti s’apprête à modifier la constitution du burkina-faso pour qu’il soit président à vie.
Perdez pas la mémoire…