La date du scrutin a été repoussée pour permettre aux dirigeants politiques de rétablir le calme chez leurs partisans, a précisé Siaka Sangaré. Maintes fois reporté en raison de violences entre partisans des deux candidats, ce second tour avait finalement été fixé au dimanche 31 octobre mais cette date a été contestée par Cellou Dalein Diallo. Les discussions s’étaient donc poursuivies. Le camp d’Alpha Condé était favorable au 31 octobre, alors que le camp de Cellou Dallein Diallo souhaitait une semaine de plus.
Le ministre Secrétaire général à la présidence Tibou Kamara s’est donc rendu avec le général Ali Traoré, représentant du médiateur burkinabé, chez Alpha Condé. Une rencontre a eu lieu ensuite, celle du général Sangaré avec Cellou Dalein Diallo et pour finir le président de la transition a reçu Alpha Condé pour discuter de l’hypothèse du 7 novembre.
« Une date consensuelle et irrévocable »
La nouvelle date du 7 novembre a été arrêtée lors d’une réunion qui a eu lieu dans la soirée du mercredi 27 octobre 2010 au palais « Sékou-Toureya ». Le président de la transition, le général Konaté, a rassemblé autour de lui les deux candidats, le président de la Céni et les autorités religieuses. Selon un témoin de la réunion, il a appelé les deux candidats à chercher l’apaisement, et il leur a proposé de se rendre sur le terrain, ce jeudi 28 octobre 2010, pour une tournée de sensibilisation dans plusieurs préfectures.
A l’issue de cette réunion, Siaka Sangaré a estimé qu’il s’agissait là d’une « d’une date consensuelle et irrévocable », avant d’ajouter : « j’ose le croire la toute dernière date pour ce scrutin tant attendu par le peuple guinéen ».
Rfi.fr