La first lady des Etats-Unis d’Amérique, Michelle Obama aurait des origines guinéennes. C’est en substance les propos d’un professeur d’Anthologie à l’Université de la Caroline du Sud, Dr. Ken Kelly, au cours d’une conférence de restitution de ses travaux de recherche sur la Guinée qui a lieu mercredi à Conakry.
Michelle Obama serait-elle d’origine guinéenne ? En tout cas, le professeur américain Dr. Ken Kelly n’écarte pas cette hypothèse. « Michelle Obama est une descendante d’esclaves en provenance de la Caroline du Sud. Beaucoup d’esclaves de Caroline du Sud sont venus des côtes guinéennes pour travailler le riz », a fait savoir le chercheur.
Par ailleurs, il ajoute ceci : « Ce n’est pas du tout vérifié mais c’est une hypothèse à vérifier. On ne le sait pas exactement maintenant mais il y a de fortes possibilités que Michelle Obama puisse avoir des origines guinéennes parce que ses ancêtres étaient d’esclaves de la Caroline du Sud ».
Pour appuyer sa thèse, Dr. Ken Kelly affirme qu’au cours de ses recherches en Guinée, il a constaté qu’il y a des similitudes entre la culture guinéenne et celle de Caroline du Sud. « Je suis venu en Guinée en 2006. En ce moment, j’étais vraiment impressionné par les similitudes entre la culture guinéenne et celle de la Caroline du Sud. Dès mon arrivée, j’ai constaté des liens très forts, des similitudes si impressionnantes », a-t-il soutenu en citant la similitude dans la façon de cultiver.
Et dire en ces termes : « J’ai trouvé premièrement qu’il y a des sites archéologiques en très bons états, pas du tout détruits par le développement du secteur minier. Ces sites méritent d’être étudiés et préservés. Nous avons aussi trouvé qu’au niveau des ressources humaines, il y a un intérêt de jeunes guinéens, étudiants et universitaires, s’ils peuvent avoir l’opportunité de suivre l’archéologie, le pays pourrait avoir ses propres archéologues parce que personne ne travaille actuellement dans ce secteur ».
Pour conclure, l’expert américain a invité les étudiants de s’intéresser à l’archéologie en vue de gérer dans l’avenir le patrimoine historique guinéen. Pour que, dira-t-il, si la Guinée veut inscrire des sites dans le patrimoine mondial de l’Unesco, il faut qu’elle ait un personnel qualifié pour gérer ces sites.
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