Dans l’interview qu’il a accordée, cette semaine à l’hebdo du quotidien, « Week end magazine », le professeur de droit public à l’université Paris Ouest Nanterre-La Défense (France), Guy Carcassonne est revenu sur la consultation relative, à la recevabilité de la candidature du président Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2012 , qu’il avait faite au maire de Thiès Idissa Seck. En abordant cette question qui fait l’objet de polémiques au Sénégal, le juriste est resté campé sur sa position, à savoir que la constitution sénégalaise ne permettait pas au président de se présenter pour un troisième mandat. A l’en croire, l’inconstitutionnalité de la candidature de Me Wade ne fait aucun doute à ses yeux.
Le professeur de droit public à l’université Paris Ouest Nanterre-La Défense (France), Guy Carcassonne, que l’ex premier ministre du Sénégal, actuel maire de Thiès Idrissa Seck a invité au débat, relatif à la recevabilité de la candidature du président Abdoulaye Wade, à la présidentielle de 2012, s’est confié à l’hebdo du quotidien « Week end magazine ». Dans le protocole qui lui a été envoyé par mail, par le magazine, la question de l’inconstitutionnalité de la candidature de Me Wade a été posée. « Cela ne fait, à mes yeux, aucun doute, à la lecture du texte constitutionnel », a-t-il répondu.
Continuant son argumentation, Guy Carcassonne est persuadé d’avoir fait un bon examen de la constitution sénégalaise. « Je ne crois pas me tromper en observant que l’article 20 de la Constitution confie au conseil constitutionnel, le soin d’arrêter la liste des candidats », a-t-il répliqué. Cela suppose, d’après lui « qu’il s’assure de la légitimité de chacun d’eux ».
Approfondissant son explication, le juriste estime que les mandatures ne sont pas inégales, elles sont successives. « L’actuel président a été élu pour cinq ans. Son successeur le sera pour sept. », a-t- il précisé. N’étant pas selon lui, familier des droits sénégalais, Guy Carcassonne dit à cet effet, qu’il ne peut donner, d’autres possibilités de déclarer la candidature de Me Wade irrecevable que « celle qui consiste à attendre le dépôt des candidatures ».
nettali.net
Maintenant il appartient à la communauté internationale de vilipender le président Wade du Sénégal comme elle le fait actuellement à Gbagbo,sinon la même situation qui est en cours en Cote d’Ivoire risque d’arriver chez nous.
Wade a l’intention de s’agripper au pouvoir qu’il va laisser à son fils et bien entendu,le conseil constitutionnel fera la même chose qu’en Cote d’Ivoire.
meme si on peut etre contre wade c est pas un prof de droit francais qui doit traiter de la validite d une candidature au senegal nous avons chez nous assez de constitutionaliste pour le traiter nous ne sommes pas en cote d ivoire