En exprimant ce vœu, je prends la pleine mesure de la gravité de tels propos venant d’un chef religieux à un chef d’Etat démocratiquement élu et dont le mandat n’est pas arrivé à terme ».
C’est l’essentiel de la longue diatribe, entrecoupée de jugements de valeurs intolérables, que le chef religieux Mansour Sy Djamil a servie à l’opinion.
C’est vrai qu’en ces temps-ci, il est de mode de s’attaquer au Président de la République, la première institution de notre pays. En passant, et pour faire bon genre,on jette un pavé dans la mare de l’offense faite à l’église.
Dabakh Malick, le vénéré Serigne Abdoul Aziz Sy qui nous manque tellement, n’aurait pas en tous les cas, embouché les trompettes de la division, de l’invective et de la haine comme le fait si bien l’ancien employé de la banque islamique de développement.
Il est vrai, la perte de sinécure perturbe le doux sommeil de maints de nos compatriotes et bonjour les chantages à travers les médias. Utilisant la rhétorique avec quelque bonheur, le marabout politicien s’est fait l’apôtre de la laïcité, du dialogue islamo-chrétien et de la tolérance.
Mais, avec quelle intolérance il franchit le rubicon de la démesure en utilisant en ces termes, ce langage qui ne sied pas au statut qu’il s’est pompeusement attribué ! Je le cite : « En effet, la tension qui sévit au Sénégal depuis le début du mois de Décembre est le produit de la démesure -vice majeur de la détestable et insupportable présidence libérale évanescente et bornée -aveuglée par sa puissance, ignorante de ses limites et faiblesses, sans foi ni loi, autres que la cupidité et le cynisme ».
N’ayant pas le temps de revenir sur la composition boiteuse de cette longue phrase qui est un défi à la plus élémentaire règle de la ponctuation, je suis stupéfait devant tellement de légèreté, devant une si grande absence de raison discursive. On croirait entendre la prose lassante d’un Abdoulaye Bathily ou la versification poussive d’un Moustapha Niasse qui assimile la Politique à un salon Littéraire où il fait bon de déclamer à longueur de journée.
Non, monsieur Mansour Sy Djamil, les libéraux sont aux antipodes de ce qu’une cinquième colonne putschiste, décidée à faire l’économie de la prochaine élection présidentielle, veut ancrer dans le subconscient des sénégalais. En vous faisant l’avocat du diable et en remuant le couteau dans la plaie, dans la tentative désespérée de braquer nos frères chrétiens contre le Président Wade, vous ne faites que faillir à votre noble mission de chef religieux. Là où le Cardinal appelle à la sérénité, vous foulez au pied les fondements d’une république laïque et démocratique en appelant à un putsch. Sous d’autres cieux, malgré votre statut, vous auriez certainement eu à répondre de cette indélicatesse. D’ailleurs, c’est le lieu d’en appeler à une forte autorité de l’Etat qui s’exercerait sans faiblesse, mais sans acharnement, sur quiconque menace cette paix et cette stabilité que l’on nous envie de partout.
Monsieur Mansour Sy Djamil, où étiez-vous lorsque le Président Wade dénonçait la Loi scélérate qui interdit l’érection de nouveaux minarets en Suisse ?
Vous avez esquivé ce débat fondamental pour le devenir de l’Islam comme bon nombre de ces enturbannés autoproclamés imams, si prompts à s’attaquer à un acte républicain dans un pays laïc : La construction d’un monument dédié à la renaissance d’une Afrique face à des défis immenses qui menacent en ce troisième millénaire, son existence.
C’est le lieu de rendre hommage aux habitants de Ouakam, les premiers concernés. Malgré le tumulte et ce faux débat mené de mains de maître par des politiciens embusqués, ils ont adhéré à cette marche vers les sommets. Tournons cette page ; car, l’imam Mbaye Niang n’a pas cru bon de participer au débat démocratique qui lui aurait permis d’exprimer en toute liberté, ses arguments, et préparons avec ferveur l’inauguration de cette valeur ajoutée à un PIB que nous voulons consistant pour les générations futures.
Ci-gît la différence, monsieur Mansour Sy Djamil : Les forces du progrès, tractées par l’homme d’action Abdoulaye Wade, veulent sortir le Sénégal de l’obscurantisme et de la précarité, pendant qu’un rassemblement hétéroclite armé de rancœur et d’appétits insatisfaits, s’échine à déconstruire- en vain- ce merveilleux schéma qui, seul, est à même de combler tous les manques dont notre peuple a souffert depuis longtemps.
Détenant le Pouvoir, nous sommes au fait de beaucoup de secrets touchant certains de nos compatriotes ; Mais, parce que nous sommes loin d’être sans foi ni loi, nous enveloppons tout cela d’un grand pagne de soutoura
C’est le grand mérite du Président Abdoulaye Wade : Il ne répond pas à la provocation, à l’insulte, à l’ingratitude, en ouvrant les placards et les boites à Pandore. Car, les cafards, il y en a aussi jusqu’en des lieux insoupçonnés. Le président Wade préfère cheminer vers cet impérieux devoir d’une meilleure transformation de notre vécu quotidien en accordant des bienfaits même à ceux qui le vouent aux gémonies.
Ah ! Si Dabakh Malick était parmi nous, nous n’aurions pas eu cette discordance, ni cette outrecuidance venant de deux « domou soxna »
Mouhamadou Moustapha Dieng
Gorée
wakhal dewen serigne mouhamadou mansour sy djamil mbouboum 2geu senegal raflewon nako waye solal ngakoko. khel yeep delounaniou khalat .dabakh malick takhawenga aye tankam yalanala yala takhawou thisa barke mame khalifa. bisboune ga neniou nguera gi te khamnaniou nguer khamnanioun kham naniou khakhame dieure dieuf dieure dieuf dieure dieuf sy malick
je ne comprends pas les hommes religieux du senegal;tres prompt a se prononcer sur des questions politiques alors que le vrai musulman est en voie de disparition.parlez surtout des derives qui minent la religion au lieu de s’interesser a ce que font ces politichiens a moins que vous voulez vous faire entendre pour recevoir des mlettes et autres privileges.LE CHAMPS RELIGIEUX DANS LEQUEL CULTIVAIENT VOS PERES EST TELLEMENT LARGE QUE VOUS N’AVEZ PAS A VOUS SOUCIER DE CE QUI SE PASSE DANS LE CHAMPS POLITIQUE.
serigne bi man santna yala waye santnala samadegante ak nasaranbi melnane makh ak asaman serigne bi lima gis thi yaw batopoula kouko gis thi yaw topoula watnane yaye borom niari nganayi serigne bi mom bakhna lool mandouna teyna moo eup niepou khamkham teken douko gis mouy werante serignebi mangi laye niane wouy nga niane thisa barke mame madoon sa talibe abadan watnane ya diarawaye ñila tonione bal ngalen amoul ki mba ke ñila feete souf yeram ngalen amoul ñi mba ñie man dal mangi laye jiare di jiare serigne ahmada jiarena mam as pap ablaye ak abib douma fate mam daba man fatewouma ndey marem jiarena serigne mbaye sy abdou ak maodo man
malgré l incontestable beauté de ce texte qui dénote une remarquable maitrise a l a fois de la langue et du sujet ; il reste que l auteur défends l indéfendable . le président a encore commis une bourde comme a son habitude. toute la prose du monde n y changeras rien. tout a sa défense l armée de nègres a sa solde talentueuse ou pas en oublie tout notion de retenue . rien ni personne ne pourra empêcher son départ que tout annonce et auquel il est le premier a oeuvrer
vous donnez du serigne a nimporte quel energumene ki dou dara c un diriy