En marge des festivités du cinquantième anniversaire de l’unité africaine, le président français François Hollande a annoncé, samedi 25 mai à Addis Abeba, qu’il convierait les dirigeants africains à Paris « à la fin de l’année » pour un sommet consacré « à la paix et à la sécurité » sur le continent.
Ce sommet doit se tenir les 6 et 7 décembre dans la capitale française, a-t-on précisé dans l’entourage du président Hollande. Selon ce dernier, la relation entre l’Afrique et Paris « doit être maintenant prolongée par l’appui que la France va donner aux armées africaines pour qu’elles se défendent elles-mêmes, y compris contre le fléau du terrorisme ».
« C’est pour leur sécurité, c’est également pour notre propre sûreté en Europe », a fait valoir le président français, insistant : « ce sont les Africains qui, demain, devront assurer la sécurité de leur continent » même si « la France sera toujours à leurs côtés ».
UN SEUL FRONT : LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME
Comme on l’interrogeait sur l’ouverture d’un deuxième front pour les forces françaises en Afrique de l’Ouest avec l’intervention la veille de forces spéciales au Niger pour mettre fin à l’attaque d’un groupe islamiste, le président Hollande a répondu par la négative. « Non, il n’y a qu’un front, c’est celui de la lutte contre le terrorisme, partout, et notamment en Afrique de l’Ouest mais pas seulement en Afrique de l’Ouest », a-t-il dit, évoquant ses « prolongements » en Europe et en France.
« Je suis le seul chef d’exécutif européen présent ici, à Addis Abeba », a par ailleurs observé François Hollande. « C’est vous dire la confiance qui est née ces derniers mois, non seulement de notre intervention (au Mali) mais de ce qui est notre conception de la relation entre la France et l’Afrique », s’est-il félicité.
François Hollande est le seul chef d’Etat à s’exprimer lors des cérémonies d’Addis Abeba célébrant le cinquantième anniversaire de la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Aux côtés des présidents du continent africain, plusieurs autres chefs d’Etat participent aux festivités : le vice-premier minitstre chinois Wang Yang, le secrétaire d’etat américain John Kerry et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Le président français va rejoindre paris dès samedi soir, après une viste de près de dix heures.
Ces grands-messes qui réunissaient la quasi-totalité des Chefs d’Etats d’Afrique Francophones, et mêmes d’autres (hors zone d’influence) autour d’un Président Français me paraissent anachroniques.
Les Africains LES PLUS FRANCOPHILES EUX-MEMES commençaient à les effacer de leur mémoire collective tant c’était paternaliste, quand bien même qu’il faille magnifier nos relations privilégiées avec la France.
Ce que je craignais avant l’intervention « serval » est sur le point d’arriver, à savoir que nos Chefs se sentent maintenant très redevables de cette France qui nous aurait sauvés, au moment où des hordes de barbares allaient s’abattre sur nos femmes, nos enfants pour leur imposer un mode de vie aux antipodes de notre culture.
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