Ibrahim Boubacar Keïta, l’ancien Président du Mali a vu sa situation s’aggraver à cause d’une certaine suffisance, d’une allure princiére de sa part. Parce que, prétend-il, descendant de Soundiata Keïta. Il a refusé de se baisser et tendre ses oreilles à plus petit que lui.
Dans l’esprit de ses pairs il donnait l’impression de quelqu’un qui ne recevait de l’Armée que des « garde à vous » les plus parfaits et autres » A vos ordres ».
Et ils sont venus le trouver dans une salle de classe de l’Ecole Militaire de Kati. Obeisssant aux ordres des Caporaux comme des Généraux.
En rentrant chez eux, ses ex pairs Chefs d’Etats ont dù se dire, chacun dans son avion, que cela pourrait être son sort.
Ont-ils réalisé que les peuples ont changé? Que la jeunesse ne pardonne plus certains écarts? Mieux, elle aggrave même certaines accusations.
Nos Chefs d’Etats ont-ils appris la leçon? Vont-ils changer?
Le cas IBK peut leur donner une chance de revoir leur copie. De se racheter. Et de savoir que dans ce qu’ils voient tous les jours il y a des Imam Dicko en puissance. Même si je n’approuve pas le désordre que l’Imam Dicko a créé au Mali. Il a travaillé pour les autres et, comme il le dit, il n’a plus de discours. Sa mission est terminée. Il ne porte plus le discours populaire.
Il a pourchassé la gazelle qui a fini sa course dans une maison qui a bénéficié, par la Providence, d’un gibier inattendu. Le pouvoir.
Notre Président franchira-t-il le pas pour abandonner définitivement le Dialogue qui n’en est pas un et qui n’arrive pas à démarrer?
C’est là le test majeur. Il doit abandonner et avouer que ce Dialogue n’était qu’un leurre et qu’il n’a pas pu démarrer depuis cinq ans. Alors que normalement il lui reste moins de cinq ans à gouverner à quoi cela sert-il?
Rien n’empêche, cependant, le peuple à appeler à son propre Dialogue, format Afrique du Sud.
Dr Ahmed Khalifa Niasse
Tant que les chefs d’Etats ne sortiront pas des liens maçonniques qui les contraignent à obéir aveuglément aux occidentaux, ils auront toujours pour mission d’étrangler l’Afrique.
Une nouvelle étape pointe dans notre histoire pot-indépendance. Avec vous,oui il convient d’en tirer des leçons positives. Une mutation dans le développement et le dialogue dans la pratique démocratique. Apparaît une nécessité d’enclencher un processus participatif afin de produire des résultats. Une crise de croissance qui indique une incontournable nécessité d’apprentissage de la compétence civique et citoyenne. Bref nos sociétés doivent dorénavant évoluer de la démocratie sans le peuple à une efficiente et concrète démocratie avec le peuple
La crise qui secoue notre justice nous interpelle collectivement avec force et sérieux. Administrer la justice est une fonction vitale. Nous devrions nous assurer que les différends et les crimes soient réglés avec équité, impartialité conformément au droit
De nouveaux paradigmes apparaissent sur notre chemin pour secouer vigoureusement notre futaie de contradictions grandir, libérer l’ensemble des forces productives pour une marche vers la prospérité inclusive.
La crise au Mali concerne bel et bien chacun de nos pays dans la sous – région ouest africaine.
Une réflexion et des solutions collectives s’imposent parce que nous sommes arrivés à une nouvelle croisée des chemins
Bien sûr
Je suis toujours étonné de voir certaines personnes sauter sur ces occasions pour poser leurs débats. Ce qui se passe au Mali reste spécifique à ce pays. Ibk a fait ses erreurs ce qui n’est pas le cas de quelqu’un d’autre. Pourquoi vouloir généraliser les problèmes au point de jouer les mages? La vérité c’est que les peuples d’Afrique doivent savoir définitivement que leur sort n’est pas entre les mains des politiciens. C’est à eux de croire aux vertus du travail. Croire que l’argent facile est un poison pour une économie. Une jeunesse doit être avide de savoir et de connaissances. On dit que les peuples sont en avance sur les gouvernements. Faux. Ils sont une émanation du peuple. Au Mali combien croient aux vertus du travail? On se fait appeler Dg alors qu’ on a une petite boutique vide, on des cartes de visite et on cherche des marchés lucratifs. Au. Sénégal il y a combien de Khalifa Niasse qui, aujourd’hui, donne des leçons? Il est riche et personne ne sait ce qu’il fait. Ces notions de démocratie, de syndicats, de société civile sont nos portes d’entrée pour escrocs. Ils sont combien à vivre de cette démocratie et puis c’est tout. Pas de travail, ils passent et parlent de plateau en plateau, donne des leçons à tous sans jamais dire ce qu’ils apportent à la société.
Certes nos pays dans la sous-, comme entre nous les individus, ont bien des distinctions, des particularités et des spécificités propres. Mais, nous avons aussi l’histoire, l’humaine condition et bien des choses qui nous sont communes. Relisons à ce propos la lettre du M5-RFP adressée aux chefs d’État de la CEDEAO. Aussi qu’il nous soit permis sans acrimonies, ensemble, dans le respect, et la retenue, de réfléchir et de chercher à tirer des leçons utiles des expériences des uns et des autres. On apprend par ses propres expériences mais aussi par celles des autres.