Ibrahima Konté l’ex secrétaire général du syndicat des travailleurs de la Sonatel a lancé le jeudi 16 septembre 2011 à Mbour le mouvement « P I E D S » (Partisans de l’intégration de l’éthique et du développement du Sénégal) au cours d’une assemblée générale qui a réuni plus d’une centaine de personnes. Il a déploré la marche effrénée vers le pillage programmé des ressources de la Sonatel. Il a affiché sa volonté de soutenir tout candidat travaillant à déposer la mouvance « wadiste » à la présidentielle 2012 (Al Willi, Weddi,Wekki, Waddal Wade)(Debout, en mandingue pour renoncer à Wade et le faire tomber ).
Le syndicaliste qui prend une nouvelle tunique, un manteau de politicien entend s’investir dans l’arène politique, en œuvrant pour l’intégration au niveau national et sous régional. « PIEDS » qui fait ses premiers pas, compte devenir un parti politique qui va travailler dans le but de la restauration des valeurs sociales indispensables à toute société en développement. Ibrahima Konté a décrié le retard du Sénégal par rapport à des pays comme la Corée, classé au même rang, il y a une cinquantaine d’années. A l’en croire, le Sénégal n’a pas été chanceux par rapport au leg colonial. Le Sénégal a profité des infrastructures léguées par les colons. Pour lui les quarante années de régime socialiste jugé moins satisfaisantes restent moins catastrophiques que la dizaine d’années de Wade et de ses équipes au pouvoir.
Interrogé sur la tenue de l’assemblée générale de son mouvement qui se va mouvoir en parti politique à Mbour, Ibrahima Konté, le coordinateur national de « P I E D S » soutient que la capitale de la petite côte reste une ‘’nation’’ en miniature avec son cosmopolitisme fait de tous les groupes ethniques du Sénégal et de la sous région ouest africaine. Il a mis en avant les rendez –vous manqués du département de Mbour et du Sénégal. Selon lui, la pêche est mal gérée, mal exploitée. Il pense que le quai de pêche de Mbour aurait pu occuper une place prépondérante sur l’échiquier national et généré des revenus substantiels sur le plan local .Il regrette le sort réservé aux travailleurs du Club Aldiana qui ont fait les beaux jours du fleuron touristique sénégalais.