Sortie au vitriol d’Ibrahima Sall du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT). Il ne partage pas les derniers chiffres du Conseil des ministres. Selon lui, le taux de croissance de l’indice général des activités du premier semestre de 2014 qui est de 3,2 % ne s’est pas traduit dans les faits sur l’évolution de l’emploi. Pour étayer ses propos, il soutient que l’emploi dans le secteur moderne au premier trimestre de 2014 a baissé de 3,1%, alors qu’il n’avait baisse que de 2,5 % dans la même période en 2013. Cette aggravation des pertes d’emploi s’est aussi répercutée dans les secteurs secondaires et tertiaires avec des baisses notables.
De l’avis d’Ibrahima Séne, dans cette même période, la compétitivité prix de notre économie s’est fortement dégradée de 2,6 % à cause d’une forte appréciation du CFA. Cela fait d’ailleurs dire à M. Séne que les chiffres présentés « est une embellie » dans les activités que l’on a voulu faire passer pour un message d’espoir. Concernant les chiffres sur le niveau de recouvrement des recettes de l’Etat, présenté par le ministre l’Économie et des Finances, Amadou BA, le responsable du PIT se demande où le ministre a tiré une telle somme de 31 milliards de F CFA. Si l’on sait, dénonce–t-il que la note conjoncturelle de la DPEE, est de 323,4 milliards contre 314,9 milliards en 2013, soit une augmentation de 8,5 milliards.
Selon M. Séne, au lieu de réduire le train de vie dispendieux de l’Etat qui va augmenter de 8,6 milliards, on projette de réduire les investissements sur les ressources propres.
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