Retour
Il est rentré. Le président de la République qui s’était rendu, samedi dernier, au Burkina Faso, avant de faire cap sur le Congo Brazzaville pour un séjour de deux jours, a débarqué sur la terre ferme de Ndakaaru, hier, vers 15 heures. Très attendu sur les questions brûlantes de l’heure, notamment sur cette actualité – très pesante qu’est l’affaire de la drogue dans la police – a opté pour le silence. Il n’a pipé mot sur le sujet. A sa descente d’avion, il a rejoint directement le Palais. Peut-être est-ce là un des effets du Ramadan ? Comme tous, SMS commence sans doute à être on ne peut plus éprouvé par le «koor». Mais là n’est pas seulement le problème. Visez la suite.
Silence
Ce qui se passe, c’est un grand calme qui annonce les tempêtes les plus spectaculaires jamais vues. Ça va être le chambardement. Le président va sévir et très lourdement. Va-t-il prendre les devants lors du Conseil des ministres d’aujourd’hui ou attendra-t-il de disposer des deux rapports pour faire le ménage ? En tout cas, nos capteurs qui savent bien ce qui se passe en haut lieu frémissent déjà rien qu’à l’évocation du degré de colère de SMS. Il bout littéralement avec ce scandale de la drogue qui éclabousse les chefs de la police et qui a fini de salir, et pour longtemps, l’image de la police sunugaalienne. SMS est affecté par cette affaire qui souille la réputation et le prestige du Sunugaal sur le plan international qu’il s’échine à lustrer depuis son accession à la tête de l’Etat.
lepop/ seneplus.com